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Citation de Plumeetencre


Ces paroles choquèrent les Kimoto qui, depuis un moment déjà, s'irritaient du manque de tenue des Matani. Nobutaka était indigné. Les Matani, chez lesquels il s'était présenté en grande pompe, étaient aussi éloignés des Suda que la fange l'est de la voûte du ciel. Tahei, le père de Keisaku, les cheveux relevés en un chignon, les yeux étirés par l'ivresse, souriait nonchalamment. Pour Nobutaka, Tahei n'était qu'un rustre attaché à la glèbe. De tout temps, les propriétaires des terres de montagne avait regardé avec dédain ceux des terres à riz, et Nobutaka ne faisait pas exception à la règle. Il se dit que, si Toyono qui tenait tellement à ce qu'on respectat les convenances avait assisté à ce banquet, elle aurait sûrement regretté d'avoir accepté un tel parti. (...) Pour la première fois de sa vie, il éprouva quelque ressentiment à l'égard de sa mère qui avait pris sa décision sans tenir compte de son avis. Mais il était trop tard maintenant.
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