De Lise avait toujours irradié un magnétisme complexe, auquel peu d’hommes savaient se montrer indifférents. Mais elle pouvait être aussi intraitable dans ses relations amoureuses que son père l’était en affaires. Bon sang ne saurait mentir. Au feu et à la fougue de sa cadette, Estelle opposait une sérénité peu habituelle pour son âge. C’était cette beauté plus humaine, ancrée dans le réel, qui m’avait séduit lors de notre première rencontre.