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Citation de gill


gill
30 novembre 2012
Quand le prince de Florence, Cosme de Médicis, demanda à Fra Angelico de décorer le couvent de San Marco, quand il dota ce couvent de la première bibliothèque publique du monde, il ne se doutait pas que quelques années plus tard, en 1497, il serait banni et qu'un moine fanatique de ce même couvent donnerait l'ordre de brûler les livres.
Au nom de la religion et de la pénitence tout le commerce de luxe, les arts et l'activité littéraire et philosophique seront anéantis.
[...] Les peintres doivent brûler leurs tableaux, les sculpteurs détruire leurs statues.
Un immense bûcher est dressé qui devient le but de toutes les processions. Le carnaval est interdit. Aux fanatiques se mêlent les aigrefins. Les sanguinaires de chaque faction s'entre-tuent. La mort rôde.
Sont témoins et victimes de ce carnage, un lettré byzantin, Théophile Ordanès et son ami juif Ephraim. Ils ont vécu à Florence, fêtés et honorés. Ils enseignaient la culture antique et faisaient le commerce des manuscrits et des parchemins en provenance de Bysance, de Grèce et d’Égypte.
En période troublée il y a toujours de l'argent à faire. Un négociant poussé par son astucieuse femme Andreana va introduire Théophile dans une dangereuse affaire...
(extrait de la quatrième de couverture de l'édition de poche parue en 1982)
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