Il n’y aura désormais de beauté dans le monde que celle que nous y mettrons. (p. 125)
Le bonheur : ça fait mal parce que c'est quelque chose que vous perdrez... Ça laisse un petit cailloux dur... p.166
La saison des cerisiers : cette abondance de fleurs nous rappelait avec insistance l'impermanence de la beauté: toujours garder à l'esprit sa nature fugace, son caractère éphémère. p. 180
Ce masque inexpressif qui lui servait de façade, de carapace contre ses propres émotions. p. 255 (voir masque en couverture)
Il m'aura fallu parcourir tout ce chemin pour comprendre que les liens du sang ne signifient rien, qu'ils n'ont de réalité que celle que nous leur consentons, qu'ils n'ont de place dans nos coeurs que celle que nous voulons bien leur céder. p. 255
Lorsqu'arrive le jour où il n'y a plus rien devant ni derrière soi, on se souvient avec une indicible joie de choses simples qu'on croyait oubliées. Ces instants deviennent si précieux qu'il arrive un moment où on saurait concevoir notre vie sans eux. p. 260