Été 2015. Six mois après les attentats contre Charlie hebdo et l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, il ne reste rien de l'Esprit du 11 janvier. À vrai dire, j'hésite même à employer l'expression tant elle est aujourd'hui perçue comme un slogan gouvernemental. On aurait pu croire que les politiques feraient un effort pour rester à la hauteur de l'événement (rien ne sera plus jamais comme avant, etc.). Mais ce n'est pas ce qui s'est passé. Tout est comme avant. Tout est pire qu'avant. Le 11 janvier est mort. Sa vie posthume peut commencer.