Et, dans cette forêt du Trégor, il sentait monter le mal aux contes dans ses jambes. Il avait couru à la poursuite des vieilles boues et des pluies des grands bois : elles étaient là, contre sa peau d'hiver, plus noires et froides à mesure que la nuit tombait des nuages. La ronce des légendes semblait plus voraces encore : elle s'accrochait à son chemin pour le saisir aux lacets de ses chaussures et l'emmener moisir avec elle dans les fossés.