Il arrive parfois que le simple fait de se réveiller soit la chose la plus difficile qu'on puisse exiger de vous. Le lendemain de la mort de votre enfant, par exemple. Ou au départ de l'homme que vous adorez. On donnerait n'importe quoi, et certainement le reste de sa vie, pour rester plongé dans la nuit de l'oubli.
Mais cela n'arrive jamais, n'est-ce pas ? On finit toujours par reprendre connaissance. Le monde est toujours là. Et vous aussi. Mais la mort a germé en vous et vous savez qu'elle va continuer à faire croître ses racines, à dater de ce jour et jusqu'à ce qu'elle vous ait ronger en entier.