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Bibliographie de Shaykh Abu Ya`qûb Yusuf Ibn al-Zâyyât al-Tâdili   (1)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Abû Bakr Al-Bazzâr, citant Ibn ‘Abbâs, rapporte : « Un homme demanda : ‘’Ô envoyé de Dieu, qui sont les saints de Dieu ?’’ Il répondit : ‘’Ceux qui, quand on les voit, font se souvenir de Dieu. » (…) on nous a rapporté d’après un h’adîth de Anas Ibn Mâlik que le prophète parlant des saints-substituts (abdâl) a dit : « ‘’Chaque fois qu’il en meurt un, Dieu le remplace par un autre croyant. Par eux Dieu fait revivre les morts, par eux Il écarte les fléaux de la terre, par eux Il fait mourir les vivants et conduit l’eau dans la terre stérile.’’ Ils demandèrent : ‘’Ô Prophète de Dieu, par quoi ont-ils gagné cela ? Est-ce par le jeûne et la prière ?’’ Il répondit : ‘’Par Celui entre les mains de qui je suis, ils ne l’ont pas gagné par le jeûne ni par la prière, mais ils l’ont gagné par la générosité (sakhâ’) de l’âme, par la sincérité du langage (s’idq al-h’adîth), par la droiture du cœur (salâmat al-s’udûr), et la droiture du cœur, et la droiture du cœur.’’ Il l’a répété trois fois. » Baqî Ibn Makhlad cite dans son Musnad un propos qu’il appuie sur Anas disant : « L’envoyé de Dieu a dit : ‘’Les piliers de ma communauté sont les groupes du Yémen et quarante hommes des substitus (abdâl) de Syrie. Chaque fois qu’un homme meurt, Dieu lui en substitue un autre. Quant à eux, ils ne sont pas arrivés là par l’abondance des prières et du jeûne, mais pas la générosité de l’âme, la droiture du cœur, et les bons conseils (nas’îh’a) donnés aux musulmans.’’ » Abû Bakr Ibn Abî Khaythama rapporte dans son Ta’rîkh, avec la garantie de Mâlik Ibn ‘Ubayda Al-Dîlî, d’après son père, d’après son grand-père, que le Prophète de Dieu a dit : « S’il n’y avait pas de dévots qui s’agenouillent, d’enfants qui tètent, de bétail qui paisse, la souffrance se déverserait sur vous. » (pp. 43-44)
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120 – ABU ‘ABD ALLAH AL-TAWDI AL-MU’ALLIM

De Fès. On dit que le nom de son père était Ya’lâ, et qu’on l’appelait aussi Abû ‘Abd Allâh Al Khayyât. Il était ami d’Abû I’azzâ. Il mourut à Fès en 580, et faisait partie des incomparables (afrâd). Il enseignait les garçons, prenait un salaire des enfants des riches, et le rendait aux enfants des pauvres. Il lavait les vêtements des garçons dans un grand récipient qu’il avait à l’école, et les recousait quand ils en avaient besoin, sans prendre de salaire pour cela.

Abû ‘Alî H’usayn Ibn Muh’ammad Ibn Al-Fath’ Al Ghâfiqî Al-S’awwâf a dit : « J’ai entendu le cheikh Abû Madyan Chu’ayb Ibn Al-H’usayn Al-Ans’ârî raconter : ‘’Deux hommes allèrent visiter Abû ‘Abd Allâh Al-Tâwdî. Ils virent entre ses mains deux petits chats, posant chacun la tête sur l’autre. Il dit : ‘C’est ainsi que doit être la fraternité humaine.’ Il mâcha du pain et le [leur] jeta. Ils se jetèrent l’un sur l’autre. Il leur dit : ‘Ainsi était la fraternité des hommes jusqu’à ce que s’introduise entre eux le monde. En s’introduisant entre eux, il a corrompu leur fraternité’. »

Je tiens de Muh’ammad ibn Muh’ammad Ibn Abî-l-Qasîm : « J’ai entendu Abû Ish’âq [Al-Qaffâl] dire : ‘’Abû ‘Abd Allâh Al-Tâwdî entra chez lui pour y prendre quelque chose. Trouvant la chatte dormant dessus, il ne voulut pas l’en sortir pendant son sommeil’’. »

Je tiens d’Abû ‘Abd Allâh Muh’ammad Ibn Abî-l-Qasîm Ibn Abî-l-Fad’l : « Un élève d’Abû ‘Abd Allâh m’a raconté : ‘’J’allais avec Abû ‘Abd Allâh de Fès aux Banû Tâwdâ. Je marchai avec lui une heure. Il sortit de sous lui un lièvre en lui disant : ‘Va où tu veux, tu es en sécurité.’ Il m’expliqua : ‘Les chiens des chasseurs l’ont fait se réfugier auprès de moi, je l’ai caché sous mon vêtement jusqu’à ce qu’il soit loin des chasseurs’. » (p. 198)
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250 – ABU-L-H’ASAN ‘ALI IBN [YISMUR] AL-DUKKALI CONNU SOUS LE NOM D’AL-‘ARABI

Du côté est de Marrakech, où il mourut en 612, et il fut enterré hors de la Porte des Tanneurs. C’était un bon serviteur. La cause de sa mort est qu’ayant passé la nuit à un concert spirituel (samâ’), il éprouva un sentiment violent qui le rendit malade, et il mourut – que Dieu lui fasse miséricorde.
(…)
Abû-l-H’asan ‘Alî Al-‘Arabî m’a raconté : « En revenant d’Orient au Maroc j’allai au désert d’Alexandrie. Un chien me mordit dans le désert. Je n’en souffris pas jusqu’à mon arrivée à Tripoli du Maghreb. Mon pied enfla, j’en fus malade un temps, puis je guéris. Je dormis avec lui dans un groupe de frères en Dieu, et je me remémorais la parole de Dieu : ‘’Il n’y a rien qui ne célèbre Ses louanges, mais vous ne comprenez pas leurs louanges’’(1). Je me souvins du h’adîth que donne Muslim dans son S’ah’îh’, d’après Abû Hurayra, d’après le Prophète (bénédictions et salut) : ‘Une fourmi piqua un prophète, et il fit brûler la fourmilière. Dieu lui révéla : Est-ce parce qu’une fourmi t’a piqué que tu brûles une nation qui Me loue ?’ » Abû-l-H’asan ‘Alî me dit encore : « Je me mis en retraite dans un couvent, et jeûnai quelques jours. Je sortis regarder le ciel, et entendu toutes les choses louer Dieu, même les pierres, les tuiles, les briques, la paille des murs. » Je lui demandai : « Et toi, tu témoignes de leur louange ? – Oui », me répondit-il. Il resta ainsi jusqu’à ce que je parte à la maison, il était toujours dans cet état.

Louange à Celui dont la beauté éblouit les esprits
et qui dévoile le secret de toute perfection.
Ceux qui sont arrivés voient Ses œuvres en Lui,
ceux qui sont en chemin Le voient, Lui, dans Ses œuvres.

(1) Sourate du Voyage nocturne, 17, 44. (pp. 303-304)
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2 – ABU ZAKARIA’ YAH’YA IBN LA-L-‘ADHA AL-RAGRAGI

Il était de la ville de Wunkîla au Wâdî Chafcâwn. Il est mort depuis longtemps. Il fit en Orient un voyage au cours duquel il accomplit le pèlerinage. C’était un serviteur pieux dont la prière était exaucée.

On raconte de lui qu’il prit un jour sa faucille pour couper un jujubier. En le coupant il rencontra le pied d’un hérisson qu’il cassa. Il en fut peiné et dit : « Mon nom est Yah’yâ fils de Lâ-l-‘adhâ (pas de mal), et voilà que je fais mal à une créature de Dieu. » Il prit le hérisson, banda son pied avec des attelles et le mit dans une jarre. Il lui donnait de l’eau à boire, et à manger des figues et des raisons secs, jusqu’à ce qu’il guérisse et s’en aille(1).

(1) Cette conduite de l’homme pieux est contraire à celle des tribus des Mas’âmida dont fait partie Ragrâga. Car elles considèrent le hérisson comme un animal de mauvais augure. Dans le Mu’jam al-rumûz, il est dit que cet animal est le symbole d’un groupe en voie de sédentarisation. Peut-être les montagnards qui s’étaient auparavant sédentarisés ont-ils voulu renier cette étape et désiré l’oublier son symbole : ils y ont vu alors un mauvais présage. (p. 76)
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247 – ABU YINUR WURAN IBN YAKT’IF AL-GHUGHI

Faisant partie des grands cheikhs, il mourut à Dukkâla en 613. Il vécut environ 120 ans. C’était un bon serviteur.

Baraka ibn [Wazgîg] m’a dit : « J’ai entendu Ismâ’il ibn [Wûrân] raconter : ‘’J’allai voir mon père à la fin de la nuit. Je le saluai, et vis sur son burnous les traces embruns et du sable de la mer. Je lui demandai : ‘Père, où es-tu allé aujourd’hui ? Tu n’as pas fait aujourd’hui avec nous, à la mosquée, la prière du matin’. Il me répondit : ‘Ne questionne pas sur ce qui ne te regarde pas’. Je restai longtemps à parler avec lui quand il me dit : ‘Mon fils, Dieu a des serviteurs qui circulent entre les étoiles, comme circule l’homme entre des chameaux agenouillés dans les vastes espaces. Dieu a des serviteurs qui volent dans les airs, entrent dans les flots de la mer et y prient, puis reviennent’. J’ai compris qu’il parlait de lui-même, et je cessai de le questionner’’. » (p. 302)
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137 – ABU YAH’YA ABU BAKR IBN ‘ABD ALLAH

Disciple d’Abû Mahdi Al-Dghûghî. C’était un bon serviteur.

Dâwud Ibn ‘Abd Al-Khâliq m’a raconté : “Je marchais avec Abû Yah’ya, disciple d’Abû Mahdî, et je vis sur la route un coq qui faisait entendre son cri. Je dis : ‘’Loué soit celui qui sait ce que dit ce coq !’’ Abû Yah’yâ me répondit : ‘’Que dirais-tu de celui qui te raconterait qu’il a vu le coq du ciel ?’’ Je m’étonnai de cette parole, puis me mis à l’aise avec lui et lui dis : ‘’J’ai entendu certains novices dire qu’ils parlaient aux morts, et que ceux-ci leur répondaient de leurs tombes’’ – ‘’C’est vrai’’, me dit-il. ‘’Dieu a des serviteurs qui, s’ils parlent des dons qu’Il leur a faits, les juristes ordonnent de les lapider’’. » (p. 211)
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234 – ABU-L-‘ABBAS AH’MAD IBN KHALIS’ AL-ANS’ARI

De Marrakech, où il mourut avant 601. Il fut enterré hors de la Porte des Tanneurs. Il faisait partie des hommes d’effort (mujâhada), de dépouillement (tajarrud) et de renoncement au monde (zuhd fî-l-dunyâ). Ses réserves pour le mois consistaient en un quart de dinar, sans plus.

Abû ‘Abd Allâh Muh’ammad Ibn Khâlis’ Al-Ans’ârî m’a dit avoir entendu le frère d’Ah’mad raconter : « J’ai entendu un jour un chien aboyer. Il disait : ‘’Louange à Dieu (al-h’amdu lillâh)’’ d’une façon distincte. » (p. 296)
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