Elle ne bougeait, ni ne détournait son regard. Mais Michel vit que sous la frange épaisse des cheveux un des sourcils d’Alice dansait imperceptiblement, au gré d’une petite convulsion nerveuse. En même temps parvint à ses narines l’odeur qui révélait l’émotion, la sueur arrachée cruellement aux pores par la peur, par l’angoisse, l’odeur qui caricaturait le parfum du santal, du buis échauffé, le parfum réservé aux heures de l’amour et aux longs jours du plein été.