En plus, il y a eu usage illicite d’arme à feu.
Que j’aie sauvé la vie à Calabretta est une chose, que j’aie tiré non pas dans la jambe mais dans les bijoux de famille d’un sale type en est une autre. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de lui, je n’ai plus jamais entendu parler de cette affaire et il n’y a pas eu le plus petit entrefilet dans la presse. Aucune idée de la manière dont les collègues s’y sont pris, je ne veux pas le savoir de toute façon. Ils m’ont assuré que je n’avais rien à craindre, ils ont confisqué le pistolet militaire de mon père et, dans un premier temps, ils m’ont retirée de la circulation. Après m’avoir laissée plusieurs mois en plein no man’s land, ils se sont pointés avec un nouveau job. Un poste créé spécialement pour moi : la protection des victimes.