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Citations de Simone Buchholz (80)


À partir d’un certain point, les riches ne sont plus guidés par la cupidité mais par la peur.
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Avec un peu de crystal dans le sang, vous êtes au fond exactement ce que la société attend de vous. Mince, rapide et toujours vigilant.
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Mieux vaut les avoir à l'intérieur de la tente et les voir pisser dehors que de les avoir à l'extérieur et les voir pisser dedans.
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– Avez-vous remarqué quelque chose ? Il me montre du doigt une quarantaine de paires de chaussures à talons aiguilles.
 – Rien d’extraordinaire, Faller.
– Non ? Je trouve que ça fait beaucoup de chaussures.
– Combien de paires votre fille en possède-t-elle ?
 – Oh, une quinzaine, je dirais
– Vous voyez. Et c’est une étudiante sérieuse. Quarante paires pour deux jeunes femmes qui bossent dans un club de strip-tease, ça n’a rien d’exceptionnel.
– Combien de chaussures avez-vous, Chas ?
– Trois paires.
Il arque le sourcil gauche. Je l’imite.
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Simone Buchholz
Calabretta avait fait une nouvelle tentative auprès de Betty, notre élégante légiste. Au cours des années précédentes, elle l’avait éconduit plusieurs fois, sans doute, entre autres, parce qu’il s’y était pris comme un imbécile. Calabretta est aussi nul que moi en affaires de cœur. Mais là, elle avait bien voulu, va savoir pourquoi. Et ça avait marché, peut-être grâce aux étoiles ou à la lune ou à l’air du port ou tout simplement grâce à Betty soudain devenue indulgente. Ils étaient restés en couple toute une année, il allait chez elle, elle chez lui, tout respirait le bonheur. C’en était presque inquiétant : comme s’ils avaient emporté un soleil avec eux. Mais, du jour au lendemain, un plus joli soleil s’était levé au-dessus de Betty lors d’un congrès de pathologistes à Munich. Un professeur suisse. Elle avait laissé tomber sa vie à Hambourg, et Calabretta.
C’était en hiver, depuis il fait tout noir en lui.
Nous buvons notre bière.
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Quelque part derrière les nuages, les étoiles brillent dans le ciel et un agréable sentiment de bien-être me gagne : ici, je suis chez moi. Dans ce petit quartier miteux, avec ses pavés esquintés, ses immeubles sombres, ses guirlandes lumineuses, ses joies et ses peines, ses histoires dérisoires mais sympathiques, son éternel crachin.
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Tuer les consommateurs, c'est pas un bon plan business.
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Une voiture en flammes. Encore une. On m’a dit qu’il serait temps de résoudre ce problème de véhicules incendiés.

Les bagnoles en feu ne m’intéressent pas plus que ça. Tu sais très bien pourquoi tes voitures brûlent, Hambourg.

Sauf que cette fois, ce n’est pas seulement un véhicule qui a cramé, mais aussi un être humain. Faire brûler des gens dans des voitures, ça, ce n’est pas possible, putain.
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– Qu’est-ce qui vous fait penser que le meurtrier est un homme ?
– En général, les femmes ne choisissent pas la strangulation pour se débarrasser d’une personne gênante.
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j'étais seule avec moi-même. Sans jamais éprouver un sentiment de solitude. La solitude , je la ressens seulement quand je suis avec quelqu'un.
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- Comment va votre main ?
- Comment voulez-vous qu'elle aille ? J'avais cinq doigts, il m'en reste quatre.
- Pourquoi vous ont-ils fait ça ?

Radio schizo, p. 86
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RILEY CHASTITY
Mon père est mort.
Il s’est tiré une balle dans la tête.
Sa tête est tombée sur le bureau.
C’est moi qui l’ai trouvé.
Depuis, je suis éloignée de moi.
Ou loin à l’intérieur de moi.
Ou : un peu morte avec lui.

Hiver 1993, p. 61
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[...] La décoration intérieure est une catastrophe. Elle a probablement été refaite pour la dernière fois dans les années quatre-vingt, et c’est horrible. On se croirait de retour à l’époque de Derrick.
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[...] Je peux à peine regarder. – On vous écoute, doc, lance Faller. Voilà notre répartition des rôles : à la morgue, c’est lui qui pose les questions pendant que j’essaie de ne pas tomber dans les pommes.
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« Fritz Baumann, bonjour », dit le collègue venu nous accueillir à la loge du portier. Il serre la main à tout le monde, tout en semblant mémoriser nos noms. Ce type décontracté, aux yeux bleu clair intelligents et aux cheveux blonds presque blancs qui vont bientôt réussir à l’être, a d’ailleurs une tête à ne rien oublier. Il prête attention à tout, car tout est essentiel.
Après nous avoir salués, il met les mains dans ses poches de pantalon, recule d’un pas et nous dévisage. C’est un peu désagréable pour nous, mais je comprends qu’il le fasse. Parfois, j’aimerais bien me comporter comme lui : commencer par me faire tranquillement une idée des nouvelles têtes, même si ça les surprend un peu. N’empêche que je supporte plutôt mal ces regards à la comme-c’est-bizarre.
Baumann non, on dirait.
Il finit par cesser de nous dévisager.
Nous enlevons nos blousons et manteaux. Il fait tiède à Brême, l’air y est plus doux qu’à Hambourg, ce qui m’étonne un peu.
Baumann demande : « Alors ? » C’est toujours une bonne question.
Stepanovic remet sa chemise dans son pantalon, d’où elle était à moitié sortie pendant le trajet : « Nous devons annoncer aux Saroukhan qu’un membre de leur famille est mort, ça ne va sans doute pas être très facile. Ou peut-on aller sonner chez eux sans problème ?
– Bien sûr que vous pouvez y aller. Sauf que personne ne vous laissera entrer. Mais je vous ferai accompagner par quelqu’un qui vous servira d’ouvre-porte. »
J’observe avec intérêt les mâles alpha se flairer. C’est comme à chaque fois : quand Stepanovic tombe sur un autre chef de tribu, il le scanne, cordialement mais avec acuité.
Baumann le scanne à son tour.
« Nouri Saroukhan. »
Stepanovic opine du chef.
« Autant que je sache, il ne faisait plus partie de la famille. »
Stepanovic hausse les sourcils, on ouvre grand la bouche, intérieurement.
« Je vais y revenir. »
On referme la bouche.
Rocktäschel intervient : « Faut quand même qu’on leur annonce le décès. » Baumann le regarde dans les yeux. « Votre visage me dit quelque chose. »
Rocktäschel redresse son dos ou plutôt son armure.
« Lennart Rocktäschel. Mon père était un collègue à vous. »
Tressaillement sur le front de Baumann puis autour de sa bouche. Il se dirige vers Rocktäschel, lui pose la main droite sur l’épaule avant de se tourner vers nous.
« Venez dans mon bureau. Et appelez un hôtel. Vous allez devoir rester quelques jours. »
Lindner sort son téléphone pour chercher des chambres disponibles.
Rocktäschel déclare qu’il dormira chez sa mère. C’est sûrement génial de dormir chez maman.
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La lune m’attire vers elle dans le ciel, j’attire l’homme vers moi sur le sol.
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Partir seule à la campagne, c'est comme bouffer du Scotch.

Des bougies pour tout le monde, s’il vous plaît, p. 12
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[...] – Pouvons-nous parler à vos autres employées ? demande sèchement Calabretta. Fidèle à l’image qu’on se fait d’un flic, il prend vraiment son boulot à cœur. Il met toujours des vestes trop étroites pour qu’on puisse voir qu’il porte un flingue. Je me sens détendue en sa compagnie.
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[...] – Avez-vous remarqué quelque chose ? Il me montre du doigt une quarantaine de paires de chaussures à talons aiguilles. – Rien d’extraordinaire, Faller. – Non ? Je trouve que ça fait beaucoup de chaussures. – Combien de paires votre fille en possède-t-elle ? – Oh, une quinzaine, je dirais. – Vous voyez. Et c’est une étudiante sérieuse. Quarante paires pour deux jeunes femmes qui bossent dans un club de strip-tease, ça n’a rien d’exceptionnel. – Combien de chaussures avez-vous, Chas ? – Trois paires. Il arque le sourcil gauche. Je l’imite.
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[...] Le brouillard de ce matin s’est transformé au fil des heures en un crachin froid et pénétrant. Une nouvelle fois, le soleil n’a pas réussi à s’imposer.
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