A un moment, j'ai demandé qu'on me laisse seule avec Sartre, et j'ai voulu m'étendre près de lui sous le drap. Une infirmière m'a arrêtée : " Non. Attention... la grangrène." C'est alors que j'ai compris la vraie nature de ses escarres. Je me suis couchée sur le drap et j'ai un peu dormi. A cinq heures, des infirmiers sont venus. Ils ont rabattu sur le corps de Sartre un drap et une espèce de housse, et ils l'ont emmené.
556 - [Folio n° 1805, p. 174]