Nous fabriquons des histoires, après tout, à partir des matériaux sensoriels fugaces qui nous bombardent à chaque instant, suite fragmentée d'images, de conversations, d'odeurs et le contact des objets et des gens. Nous en effaçons la plus grande partie afin de vivre dans un semblant d'ordre et ce remaniement de la mémoire se poursuit jusqu'à notre mort.