Le « populisme » est ainsi par définition un phénomène négatif, un phénomène enraciné dans un refus, et même dans un aveu implicite d’impuissance. Nous connaissons tous la vieille blague du type qui cherche sa clef perdue sous un réverbère : quand on lui demande où il l’a perdue, il admet que c’était dans un coin sombre. Alors pourquoi la cherche-t-il ici, sous la lumière ? Parce qu’on y voit beaucoup plus clair. Le populisme ressemble toujours un peu à cette histoire. Il cherche chez les Juifs la cause des ennuis, puisque les Juifs sont bien plus visibles que les processus sociaux complexes.