Les violences faites aux femmes, pour incontestables qu’elles puissent être, n’entrent pas dans un des cinq motifs de la convention de Genève ouvrant droit à une protection internationale. Ces violences sont les mutilations génitales, les mariages forcés, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, les crimes d’honneur, le féminicide, le viol comme arme de guerre, l’infanticide des filles, le harcèlement sexuel.
Les personnes vivent dans des décharges sauvages et partagent leur quotidien avec des rats aussi gros que des chats. Une vie dans les ordures sans jamais renoncer à lutter contre le froid, la faim ou le désespoir. Pourquoi vivre dans l'ordure? Parce que ces clandestins n'ont plus la force de rien. Ils mobilisent leur dernière énergie non pas pour s'organiser et organiser un lieu de vie collectif mais pour se déplacer, trouver de l'argent, essayer de dormir, se couvrir pour amoindrir le froid, se soigner, se laver, se mettre à l'abri du vent et du froid, garder un peu de force physique pour courir après un train qui part pour l'Angleterre ouéchapper à la police. Ils renoncent à tout, sauf à partir.
Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n’ont rien.
Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social.