Comment ne pas faire mal aux patients ? Comment ne pas les brutaliser en les aidant à mieux se comprendre ? Tout au long de son oeuvre si importante, l'obsession permanente de Ferenczi est de protéger le patient de ses propres manifestations contre-transférentielles, ce qui supposait donc de les maîtriser et même de savoir en tirer profit : qui d'autre que lui s'est confronté avec ce courage à ce problème fondamental enfoui par la confrérie sous les affirmations fallacieuses de "neutralité" ? (Extrait de la préface de Gisèle Harrus-Revidi)