J'avais peur des Français, parce qu'ils étaient étrangers, « européens », et aussi, je le sais désormais, parce que, vainqueurs, ils appartenaient à une autre race, à une nation hostile et triomphante. La vie politique était dominée par la grande génération qui avait gagné la guerre, et tous, de l'épicier du coin jusqu'aux marchands de journaux et aux garçons de café, n'avaient que les mots « gloire » et « victoire » à la bouche. L'occupation de la Ruhr était, pour chaque Français, une affaire personnelle, sinon familiale. (p. 356)