Il s'assoit et tout le monde se retourne. Je baisse la tête moi aussi, comme si j'avais trahi ma classe. Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai fait ça. La rumeur se calme. Je l'observe en coin. Les bras croisés, il n'a rien, pas de stylo, pas de feuille, que sa gueule de con qui dit rien. J'espère au moins qu'il parle la France, j'ai pas son temps pour lui expliquer comme devenir un être humain.