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Critiques de Sonia Quémener (6)
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Histoires à mobiles : Intégrale

J’adore lire des nouvelles ; c’est un genre littéraire qui m’attire pour son côté « challengeur » et performant car l’écriture de nouvelles doit respecter des règles précises de forme et de fond.



En choisissant ce livre audio, L’Intégrale des Histoires à mobiles de la collection Novelcast, je ne m’attendais pas à ce que les quatorze nouvelles qui la composent soit interprétées comme des feuilletons radiophoniques, par certains des auteurs et plusieurs acteurs dont tous les noms ne sont même pas cités dans la présentation du produit, avec bruitages divers et variés et bande sonore… J’ai déjà dit et écrit, ici et là, ce que j’attends d’un livre audio, une lecture à haute voix, avec une bonne diction et intonation, mais suffisamment neutre pour que je puisse me réapproprier le livre, à l’instar d’une lecture conventionnelle, en aucun cas une performance d’acteurs…

J’ai donc été très gênée, dans un premier temps, par tout ce qui, selon moi, parasite le texte.

Et puis, comme certaines nouvelles m’avaient tout de même beaucoup plu, sans doute les moins mises en scènes, mais pas forcément, je suis revenue sur mes impressions premières et j’ai entamé une seconde audio lecture, m’attachant au récit et faisant, autant que faire se pouvait, plus ou moins abstraction de l’environnement sonore, soucieuse de découvrir les auteur(e)s et leurs univers : Max Joseph, Frédéric Müller, Muriel Combarnous, Sonia Quémener, Palimpseste et Stéphane Chamak. J’avais besoin de m’approprier les motifs, les causes qui avaient poussé les différents protagonistes à agir, à commettre les actes décrits… Il me restait des horizons d’attente à explorer.



Frédéric Mûller revisite le pouvoir des mots ; « La Théorie du charme des verbes » met en scène un auteur de nouvelles, plutôt sympathique au demeurant, mal dans son boulot purement alimentaire et dans sa vraie vie sans grand intérêt, qui va se transformer en justicier par la magie des nouvelles qu’il publie…

Sa deuxième nouvelle est une triste et belle histoire, avec un jeu de mots dans le titre… « Au sol est Milo » se passe en Italie, dans un appartement où vit un vieux monsieur, solitaire depuis la mort de sa femme. J’ai été particulièrement émue par ce texte. À la fois pour vérifier ma compréhension de ce titre (n’oublions pas que j’étais en audio lecture…) et pour essayer d’en savoir plus sur cet auteur, j’ai visité son site Internet (http://www.fredericmuller.net/desnouvelles/) que je vous recommande.



Stéphane Chamak campe dans « Hold-up » un anti-héros drôle et pathétique à la fois : l’auteur use et abuse des effets d’un comique de situation et d’un enchainement de circonstances loufoques dans une saynète finalement rafraichissante et amusante, presque touchante parfois.

De cet auteur, je connaissais déjà « Jeu de piste », reprise ici, dont l’intérêt réside essentiellement dans le contre la montre mis en place dans le récit qui correspond à peu de chose près à la durée de son audio lecture ; par contre, le personnage principal envahit et pollue l’espace car c’est une grande gueule qui a tous les défauts… Il est violent, raciste, misogyne, misanthrope, grossier, outrancier… et j’en passe. J’ai apprécié l’écheveau narratif, la montée en puissance, l’imbrication des différents paramètres et cela m’a donné envie de lire d’autres écrits de Stéphane Chamak… C’est ainsi grâce à lui (ou à cause de lui…) que ce recueil est arrivé dans ma PAL.

« Maman Abricot » est une nouvelle sur la différence dans toute sa diversité : culturelle, sociale, physique, psychique… Ce texte est particulièrement fort et dérangeant…

La provocation est sans doute la marque de fabrique de Stéphane Chamak ; son style est percutant, ses ambiances sont gênantes, embarrassantes et, sous des dehors outranciers, poussent à la réflexion et à la remise en question.



Palimpseste m’a d’abord intriguée par cet étrange pseudonyme qui évoque la superposition de textes sur le même parchemin, sans cesse effacés et renouvelés. Quelques recherches sur le net, sans vraiment aboutir, m’ont conduite sur un blog ou cette mystérieuse plume publie ses histoires (https://nouvellesdepalimpseste.home.blog) ; j’y reviendrai volontiers faire un tour…

Ici, il ou elle (à la réflexion je dirais que c’est un homme, mais cela n’engage que moi…) semble avoir une prédisposition pour les objets transitionnels ou, du moins, très investis psychologiquement… « L’Écharpe est belle » est un très beau texte, une rêverie fantasmée dans un aéroport, tandis que « Le dernier Cri » nous livre les impressions d’un objet très intime, sur fond de pandémie mondiale. Les jeux de mots et allusions contenus dans les titres sont déjà particulièrement savoureux.

« La télédétection des goujats » m’a fait sourire car Palimpseste y pousse assez loin le fonctionnement et la charte des sites de rencontre tout en laissant, malgré tout, place à l’intuition et à la curiosité…

J’ai sans doute une préférence pour les nouvelles sombres, aux chutes brutales ; « J’attends mon train » est le monologue digressif d’un homme sur un quai de gare autour de la symbolique de l’attente et du voyage… Palimpseste a su m’embarquer entre détachement et fatalité.

Enfin, ma préférée de cet auteur est sans aucun doute « Mamba, le tigre presque royal » qui nous raconte la vie d’un enfant soldat dans un pays à feu et à sang. Je salue l’écriture, le rythme, la montée en puissance, la chute… Du grand art !



Muriel Combarnous développe dans « L’Ile » un savant mélange d’ambiance d’émissions de télé-réalité (sans la télé) et de chasse à l’homme sur fond de survie en milieu hostile ; entre amour paternel et amitié virile, son écriture efficace et toujours sur le fil du rasoir, entre émotion et violence, m’a agréablement surprise.

« Le vieux Sam et le couillon » a des allures de fables par son titre et la chute véhicule une sorte de morale… L’auteure nous plonge dans le milieu de la pègre et de ses trafics ; cette histoire, plutôt cocasse, ne m’a pas vraiment séduite.



Sonia Quémener nous invite avec « Quête » dans une mission spatiale et revisite Startrek à sa sauce parodique… Cette nouvelle ne m’a cependant pas convaincue, trop excessive dans la manière de pousser les stéréotypes sans doute ; une Intelligence Artificielle trop tordue dans ses réflexions, un commandant de vaisseau trop obnubilé par sa fonction, une doctoresse trop sexy, des canards trop couin-couin et une quête du Paradis plus ridicule et pathétique que drôle…

Une déception pour moi, mais je peux comprendre que ce texte trouve son lectorat.



Max Joseph renoue avec les contes de notre enfance et nous propose une certaine vision du monde dans lequel nous vivons, à travers l’interview d’un étrange artisan ; « Le Cordonnier de sept lieux » marque sa seule participation dans ce recueil en tant qu’auteur et je le regrette car j’aimerais beaucoup en savoir plus sur son univers…



Je suis très satisfaite d’avoir réalisé une deuxième audio lecture avant de parler de ce recueil, beaucoup trop sonore à mon goût. J’y ai fait de belles découvertes que je compte bien approfondir.

Je le trouve un peu inégal cependant, voire injuste, par la place accordée à certains auteurs plus qu’à d’autres. Si je suis sans doute plus sensible à l’émotion et à l’humour qu’aux situations purement comiques ou loufoques, il me semble que le volet absurde aurait pu être davantage développé, notamment pour lui donner une réelle épaisseur dans le recueil.



https://www.facebook.com/piratedespal/

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Lady Rudge

Lady Rudge - Uchronie, poulpes et voyages



Lady Rudge avant de devenir Lady était une jeune fille comme les autres mais dissimulait aux yeux de sa famille un caractère bien trempé et une soif d'apprendre inextinguible.

Le mariage, soit. Un enfant... Puisqu'il le faut ! Mais ensuite... Liberté ! Voici ce que négocie notre héroïne avec ses futur beau-père et mari.



Dans le même temps de mystérieux visiteurs venus de l'espace ont conclu des accords avec l'Empire Britannique pour exploiter certaines ressources de la terre en échange d'or. Il n'en fallait pas plus plus pour que la couronne accepte.

Pourtant, l'humanité connaît très peu de choses de ces êtres venus de loin. Quels sont ils réellement ? Quels sont leurs buts ? Peut-on réellement leur faire confiance ?



C'est ainsi qu'après avoir empli ses parts du contrat Elizabeth abandonne le domicile conjugal et ses jeunes enfants pour se consacrer à des études scientifiques dont le but n'est rien de moins que d'approcher ses étranges extraterrestres qui la fascinent depuis toujours.

A force d'acharnement et grâce à un heureux concours de circonstance, Lady Rudge se retrouve embarquée sur un de leur vaisseau sous son nom de jeune fille Elizabeth Swanson.



Enfin partie pour de lointains confins galactiques, notre héroïne va découvrir différentes planètes en compagnie des expéditions scientifiques des Visiteurs. Leurs explorations la mèneront à appréhender des sources de vie pour le moins hétéroclites et souvent merveilleuses, un monde peuplé de plantes sensibles, un autre où évoluent des poulpes aussi beaux que cruels, etc.

Mais... Car il y a toujours un "mais". Cela ne pouvait pas toujours rester un conte de fée d'aventurière, et Elizabeth se retrouve bien malgré elle dans le pétrin. En cause, le mode de vie des Visiteurs !



Je ne vous en révèle pas plus car ce serait gâcher la saveur de votre future lecture.



Sonia Quémener, grâce aux aventures de Lady Rudge, aborde différentes problématiques comme la conscience, ses enjeux, la guerre et ses répercussions, une sorte de "colonialisme" caché sous des intentions honnêtes et mercantiles, les avancées scientifiques toujours plus fantastiques les unes que les autres, autant de sujets que l'ont peut aisément replacer dans notre monde actuel et qui donnent de quoi réfléchir.



(suite le site.)
Lien : http://lecomptoirdelecureuil..
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Lady Rudge

Je ne peux que vous conseiller de plonger dans l’univers de Sonia Quémener. Si tout n’est pas parfait, j’ai pris énormément de plaisir à découvrir ses extra-terrestres, leurs objectifs sur la Terre et ce qu’ils avaient modifié par rapport à notre réalité. L’auteure s’est d’ailleurs amusée dans les notes de bas de page à préciser la différence de date et/ou d’inventeur sur une avancée technologique de son univers. J’ai beaucoup apprécié. Moi qui aime l’ethnologie, autant vous dire que je me suis régalée de découvrir cette notion dans un roman steampunk ! Le mélange ne jure pas (ce dont j’avais peur) bien au contraire, tout est parfaitement cadré pour que le Londres XIXe fonctionne avec des extra-terrestres. Un pari réussi pour Sonia Quémener et Le Peuple de Mü qui a publié un roman aussi original....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2017/09/14/lady-rudge-sonia-quemener-londres-xixe-et-extraterrestres/
Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..
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Lady Rudge

Nous sommes à l'aube du XXe siècle, dans une réalité alternative où d'étranges "Visiteurs" extra-terrestres sont entrés en contact avec les dirigeants de la Terre et en particulier du Royaume-Uni. Lady Rudge, après avoir quitté brutalement la Terre et laissé derrière elle un mari imposé et des enfants qu'elle ne regrettait pas, revient sans ressources et dans un monde qu'elle ne comprend plus très bien, et se retrouve à la charge de ses enfants. Pour qu'ils comprennent sa décision, elle leur raconte sa prise de contact avec les Visiteurs et les voyages qu'elle a faits en leur compagnie à la découverte d'autres espèces intelligentes. On y voit un thème récurrent, celui de l'incapacité à comprendre des schémas de pensée différents entre espèces intelligentes mais n'ayant pas la même origine, la même apparence ou les mêmes contraintes, et on s'interroge sur l'origine de guerres meurtrières, comme celle qui a fait disparaître une civilisation extra-terrestre dont Lady Rudge découvre les ruines et se demande si la même chose pourrait arriver à l'humanité. Les Visiteurs eux-mêmes ont leurs zones d'ombre, et laissent les personnages et les lecteurs sur leur faim quant à leurs intentions : aider d'autres espèces ou précipiter leur chute ?
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Lady Rudge

Voyage interstellaire d’un genre nouveau qui ne tape pas dans le grandiose. Lady Rudge offre une immersion dans un univers victorien à tendance Steampunk transformé/ré-orienté sous l’influence d’extra-terrestres. Atypique !



Une Lady pas comme les autres…



Lady Rudge, née Elizabeth Swanson, est une fille de bonne famille plutôt réservée ayant une soif de connaissance et très attirée par les sciences. Mais c’est surtout une femme, et une femme au XIXème est vouée à se marier et à enfanter. Elizabeth accepte cette condition auprès de M. Rudge uniquement parce que cela devrait lui permettre d’atteindre son but et d’obtenir enfin la liberté d’étudier auprès des visiteurs et peut-être découvrir leur monde. Ainsi Lady Rudge abandonne t-elle le cercle familial, laissant derrière elle mari et enfants au profit de son rêve le plus cher.



Plusieurs dizaines d’années plus tard, Lady Rudge est internée dans un hôpital psychiatrique. Ses deux enfants aristocrates lui rendent visite, ils ont enfin retrouvé celle qui était, est, leur mère, celle qui les a abandonnés par amour des visiteurs. Ils sont bien décidés à la sortir de cette mauvaise condition et prêt à écouter son histoire et ses aventures célestes.



Lady Rudge est une femme de caractère et de passion, une curiosité aiguisée et une affinité toute particulière pour la connaissance, mais un personnage aussi intelligent, un brin calculateur et bien conscient des désagréments d’être une femme, de sa condition précaire face aux lois et à l’accès aux études. Elle peut paraître froide, détachée, hautaine peut-être, tout est que c’est une femme qui a surtout réalisé ses rêves en acceptant des sacrifices nécessaires. Le personnage véhicule tout une réflexion sur la féminité, le féminisme, les droits de la femme… Il fallait bien une femme de cette trempe pour affronter une vie auprès des visiteurs.



Une Angleterre d’un autre temps, dérivant vers l’uchronie…



Les extra-terrestres que les humains appellent visiteurs ont pris contact avec l’empire britannique, offrant de l’or en échange de l’exploitation des terres rares sur la Terre. Leur présence sur la terre ont permis certaines avancées scientifiques par rapport au passé que l’on connaît. L’auteur, dans des notes de bas de page, rappelle les dates réelles.



Le parallèle entre les deux mondes (le notre et celui créé par l’auteur) est assez intéressant. Il y a là encore matière à réflexion avec des sujets tel que le colonialisme, le pouvoir, la valeur matériel de l’or…



Quand le passé rejoint le présent…



L’auteure joue sur deux temps, il y a le présent, Lady Rudge est âgée et raconte à ses enfants sa vie passée auprès des visiteurs, un temps qui semble s’être écoulé différemment pour elle. Elle est écoutée par Oscar, un journaliste prêt à publier ses mémoires. On découvre dans ce présent les enfants de Lady Rudge, Georgina et Paul, les relations avec leur mère et les conséquences de la présence des visiteurs depuis plus d’un demi-siècle sur la Terre.



Et puis il y a ce passé, cette vie auprès des visiteurs, ces aventures, ces voyages enrichissants et perturbants. Un passé heureux jusqu’à ce que certaines choses viennent entacher le rêve de Lady Rudge. Là ce ne sera plus la même donne.



On jongle donc avec l’un et l’autre et cela dynamise énormément le récit. C’est très bien fait puisque l’on distingue nettement les deux temps. Et chacun raconte sa propre histoire qui finisse toutefois par se rejoindre.



Des créatures venues d’ailleurs variées et intelligentes…



Poulpes infanticides, Plantes amoureuses et des Visiteurs explorateurs, les créatures sont nombreuses dans cet ouvrage. Une fois la Terre quittée, Lady Rudge embarque dans un vaisseau auprès des visiteurs et découvrent des mondes incroyables à travers ses voyages où l’intelligence n’est pas forcément là où on l’y attend. Il y a d’ailleurs tout un passage philosophique et scientifique sur la notion d’intelligence, passionnant.



Le roman invite donc à un voyage interstellaire simple et efficace, on est loin du grandiose du space opera mais dans quelque chose de plus intime, voir même d’un peu intrusif pour les planètes explorées, leur population n’ayant pas forcément conscience d’être observée. Ces visiteurs prônent la bienveillance, le respect et la non-violence, à se demander s’ils n’endorment pas leur proie pour mieux entraîner leur auto-destruction ensuite. Ambigu.



L’auteure aborde certainement à partir de tout cela la conquête spatiale, mais aussi la surexploitation de milieux au détriment des êtres qui y vivent, l’écologie peut-être aussi, et cette notion de toujours plus qui rappellent inévitablement notre propre temps.



Un style d’écriture maîtrisée et une couverture sublime…



Sonia Quemener a une qualité d’écriture indéniable, c’est très agréable à lire et empli d’une certaine douceur, très imagé aussi. Il y a a une réelle maîtrise du contenu. On s’évade complètement à travers les descriptions détaillées sans être alourdies, les explications fournies, pour finalement s’immerger complètement dans son univers.



Quant à la couverture, elle est sublime : Austère, électrique et intrigante !



En bref…



Lady Rudge est un roman intelligent qui regorge de réflexions, c’est aussi un roman qui vous évade, vous fait voyager et vous emporte dans une ambiance doucereuse où la bienséance de l’aristocratie s’accorde et se mêle avec l’univers extra-terrestre. Très réussie.



Je remercie Mü éditions de m’avoir confié ce titre.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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L'illusion du contrôle

De la science fiction comme je l'aime...

Une douzaine de nouvelles posant chacune un univers différent, avec tous les questionnements qu'ils engendrent pour nous, pauvres humains de l'aube du XXIe siècle.

Un humour très second degré (voire moins) qui affleure bien souvent.

Des textes féroces, d'autres plus tendres, mais toujours originaux.

Un livre que je relirai à coup sûr, et que je recommande les yeux fermés - pas seulement aux amateurs de science-fiction.
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