On aime et puis, bien souvent, on souffre. C’est vrai d’une histoire d’amour qui s’éteint, d’une expérience professionnelle qui s’arrête, d’un lien filial qui se délite. Cette douleur-là est une plaie. Mais la façon dont on la soigne appartient à chacun d’entre nous. On peut parfaitement choisir d’appuyer encore et encore sur la cicatrice. On peut décider qu’on restera éternellement blessé, malade de tristesse, pétrifié de chagrin. Au bout d’un temps cette douleur devient familière, un repère sûr, presque rassurant. …… Mais on peut aussi parier sur la vie. Décider que la douleur ne nous aura pas, qu’elle ne mènera pas notre vie, ne sera pas notre destin