Chaque fantôme choisit son créateur, le hameçonne, le taraude, clins d’œil, chiquenaudes, petites tapes sur l’épaule - ce que nous, nous pensons être des indices -, puis l’habite. Obstiné, il ne le lâchera pas, conscient du fait que sa seule sépulture, c’est l’écriture. Il n’aura la paix, dans sa course blanche, que le jour où il pourra se réfugier entre les quatre murs d’un livre.