Rares sont les hommes et les femmes qui savent lire au début du Moyen Age.
Mais une vision excessive a longtemps persisté à propos de temps obscurs ou la culture était réservée à quelques moines. Elle omet un fait majeur, celui de la lecture orale et collective.
Deux pratiques de la lecture cohabitent pendant toute la période médiévale: la lecture orale et la lecture silencieuse. La première est destinée aux illettrés, la seconde est pratiquée par les clercs et les érudits.