Ce fait, ou cette absence de faits, devrais-je dire, m'a forcée à la lucidité. Désormais, chaque matin, j'ouvrais les yeux non pas sur la lumière à portée de main, non sur les possibles accessibles, mais sur l'épaisseur du brouillard qui me séparait de tout cela. Dans ma mélodie quotidienne je n'entendais soudain plus les notes, mais les silences et les soupirs.