"Si je lui pardonnais c’est que je ne l’aimais pas assez. Au jeu de l’amour, il s’agit d’aimer comme l’autre l’entend, alors, forcément c’est voué à l’échec."
"J’écrivais, oui ! Depuis toujours. En l’air, en vain, pour rien ni pour personne. J’écrivais, je raturais, je noircissais, je tapais, je brûlais, je déchirais, je collectionnais toutes sortes de cahiers et carnets qui encombraient un rayonnage de plus de deux mètres de ma bibliothèque. J’écrivais comme vous respirez : sans conscience et sans douleur."
"Ils avaient également évoqué le manque de recul face à ce médium qui bouleversait jusqu’à leur quotidien; se perdre dans le virtuel est un danger commun, dont on ne prend la mesure que trop tard."
"Maintenant que j’en avais de ces foutus cheveux blancs, je savais que je n’en finirais jamais de repousser cette échéance fatale, que je ne me considèrerais vieille qu’à la veille du grand soir. "
"Dès lors que l’on prend conscience du temps qui passe, et que l’on décide de cavaler pour le rattraper, on est foutu. J’étais foutue, donc, mais ne souhaitais pas pour autant faire des émules."
"La polémique monopolisait les esprits dans tout le pays: de la boulangerie du plus petit village aux salons parisiens, chacun avait son mot à dire, sa rancœur à sortir, son opinion à bâtir."
"Mais si tu observais un peu autour de toi, tu verrais bien que la tragédie est partout, elle est simplement devenue télégénique, mais rien n’a changé."