Parfois, la nuit, j'étreins la couverture pour retrouver la sensation d'un poids, d'une forme contre moi. Et alors, je crie, je hurle, je feule. Mon exil n'est qu'un champ d'impuissances. Un sol glacé qui empêche la sève de monter.
Je le sais déjà, ma douleur ne connaîtra plus de trêve.