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4.2/5 (sur 1494 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Sophie de Baere a étudié les lettres et la philosophie. Elle a habité à Reims puis à Sydney, Elle est auteure, compositrice et interprète de chansons françaises.

Elle vit et enseigne à Nice.

À quarante ans, elle publie son premier roman, "La dérobée" (2018) puis "Les corps conjugaux (2020).

En 2022, elle reçoit le prix Maison de la Presse pour son roman, "Les ailes collées".

Prix du Lac 2022 pour "Les ailes collées".

Prix du cercle littéraire Château de Maffliers 2022

Prix La Ruche des mots 2022

Twitter : https://twitter.com/sophie_de_baere



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Le jour de son mariage, Paul retrouve Joseph, un ami perdu de vue depuis vingt ans. Et c'est l'été 1983 qui ressurgit soudain. Celui des débuts flamboyants et des premiers renoncements. Avant que la violence des autres fonde sur lui et bouleverse à jamais son existence et celle des siens. Roman poignant sur la complexité et la force des liens filiaux et amoureux, Les Ailes collées explore, avec une poésie rare, ce qui aurait pu être et ce qui pourrait renaître. Le roman déchirant d'une passion qui ne dit jamais son nom. Sophie de Baere choisit chaque mot avec sensibilité, comme un baume. Olivia de Lamberterie, Elle. Absolument magnifique. Télématin Une plume incandescente. Psychologies Magazine Prix Maison de la Presse 2022 / Prix du LAC 2022 / prix Cercle littéraire Château de Maffliers 2022 / prix La Ruche des mots 2022

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Citations et extraits (268) Voir plus Ajouter une citation
Au fond, je crois que l’existence n’est qu’un apprentissage de la perte. À peine né, toute une galaxie disparaît. La coquille utérine, sa moiteur, la musique des bruits assourdis par l’épaisseur du ventre nous sont soudain ôtées sans ménagement. Quelques temps après, la chaude mamelle, la caresse et l’attention sans mesure font des va-et-vient douloureux puis se volatilisent à leur tour. Alors on cherche des remplaçants à la mère de l’enfance. Camarade, frère, sœur, ami, amoureux… Mais eux aussi finissent toujours par s’éloigner ou par disparaître. Jusqu’au salut ultime, la vie n’est en réalité rien d’autre qu’une succession d’éclipses.
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On peut polir les mots mais pas les silences. Ils nous échappent et nous révèlent.
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Paul se demande bien à quel moment on passe de l’autre côté, à quel moment l’existence se met à fuir entre nos doigts, les genoux à ployer sous la fatigue, le silence à faire un bruit qui éreinte. Est-ce qu’un matin, on croise soudain la vieillesse et ses lignes de fuite dans un miroir ? Ou bien celle-ci nous atteint-elle toujours par bribes, nous enlaçant de manière lente, insidieuse, implacable ?
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J'avais quatorze ans et l'amertume me pillait le cerveau, je me sentais comme un caillou au milieu d'autres cailloux. Antoine avait, durant de brèves lueurs d'éternité, enfanté en moi des granulés d'espoir, mais son départ les avait piétinés et leur poudre s'était envolée dans le vent d'automne.
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Mais il ne fallait surtout pas se plaindre. Les Daumas étaient beaux, ils possédaient une belle maison à tourelle, une belle situation, une belle vie, et la beauté, on n’a pas le droit de l’endommager, encore moins de la salir. Blanche ne l’aurait pas permis. Ses parents l’avaient élevée dans l’idée que beauté et douleur ne pouvaient pas cohabiter alors elle en avait pris son parti. Ses enfants aussi. On doit avoir l’air heureux quand on est beau et riche.
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Mais je sais, moi, que ça ne va pas aller, que ce matin brouillasse n’est que le début d’un long chemin caillouteux. Un chemin de pénuries, un chemin de nulle part. Je sais qu’il n’y aura plus de fiançailles de nos bouches, que l’abandon ronge déjà le cœur tendre de ma petite fille, que dans mon ventre l’étincelle va mourir. Je sais que je m’engage sur une route de périls esseulés. Sur une terre de prophète oublié
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Une vie, ça se fait puis ça se défait mais ça ne se refait pas. C’est tout sauf de la magie, c’est une route tortueuse dont on ne peut changer l’itinéraire. Pas de retour en arrière possible. Il faut continuer jusqu’au bout. Malgré les pieds en sang. Malgré la soif accrochée au ventre.
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Charlotte me manque. J’en crève. Sa peau de velours, le chuchotement de ses boucles brunes balayant mon front, ses petits pas de danseuse, son corps d’enfant pesant sur ma poitrine. Le sacrifice est trop grand. Je comprends déjà que l’absence d’un enfant est une omniprésence. Déchirante et inconsolable
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Vivre sans son enfant, c’est comme se tenir au bord de soi-même. Être inachevée. Respirer à moitié.
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Il faut dire que je suis de ces filles qu'on ne remarque pas vraiment. Je suis de ces filles qui n'osent pas et qui se taisent. (...)
Pas assez jolie. Pas assez intelligente. Pas assez efficace. Pas assez drôle. Je suis l'incarnation du manque. Du presque-vide. Et s'il m'arrive quelque chose de bien, ce ne peut être qu'un hasard ou un incident.
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