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Citations de Sri Siddharameshwar Maharaj (29)


Les sages ont pavé le chemin, mais vous devez faire votre part du travail et vous approprier cette compréhension. Il faut développer une passion pour l'écoute subtile du "je suis" (shravan) et la pratique constante (manana), car cest ainsi que vous pourrez atteindre le Soi non duel.
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Le sentiment d'être le corps vous semble si naturel pour la simple raison que vous êtes persuadé que vous ne pouvez pas être Dieu. Mais si maintenant, vous répétez "je ne peux pas être le corps" au lieu de dire "je ne peux pas être Dieu", la méditation naturelle s'établira et se dé- veloppera au cœur de votre être. Bien sûr, cet état devra aussi être oublié et absorbé dans les eaux profondes de la félicité "sans pensée". C'est alors, l'expérience directe de vous-même (sakshatkar).
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Dans le pur Paramatma, le son silencieux Aum est ap- paru. C'est le sentiment "je suis" et la connaissance qui l'accompagne nest pas la pure connaissance, car ensuite, ce "je suis" prend naissance et déclare "je suis le corps". Mais même dans ce corps si transitoire et impur, le Soi réside secrètement. Au ceur de tous les fous, il est complètement serein. En lui, le soleil de la pure connaissance ne se couche jamais, mais pour le connaître, votre ego doit mourir.
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Votre mental et votre intellect doivent comprendre le "je suis" tout dabord et l'oublier ensuite pour aller au-delà. La connaissance du "tout" est donc nécessaire, même si elle est aussi ignorance puisqu'elle est apparue quand vous avez oublié votre Soi "sans pensée". Ce dernier qui est votre véritable nature n'a ni mental ni intellect pour créer ce sentiment de "connaître" et "d'être", aussi dit-on qu'il est la pure connaissance.
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Le Soi suprême imprègne les trois mondes du "tout" (le connu, le connaitre et celui qui connait), mais il reste totalement indépendant de cette connaissance. En lui, il n'y a rien d'autre que lui. Dans le bijou, il y a de l'or mais dans l'or, il n'y a pas de bijou. De la même manière, tout ce qui apparaît et prend forme est vous, mais en vérité vous êtes "sans forme".
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Le monde entier est créé, maintenu et détruit dans et par le mental. L'annihilation de ce mental est le retour à la pensée originelle "je suis". Mais le support de cette pensée originelle de la connaissance est le Soi suprême et c'est devant lui que je me prosterne.
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C'est à cause de lignorance que ce Soi se tourne vers les choses, l'action et les attitudes extérieures et qu'il se prend alors à considérer le monde comme réel. Si vous voulez vraiment comprendre et trouver le véritable bonheur, ne vous arrêtez pas à l'attitude extérieure du maître mais arrêtez-vous sur son enseignement et acceptez-le entièrement.
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Le corps charrie tout un tas d'impuretés comme la naissance, la mort, l'enfance. la jeunesse, la vieillesse, les maladies, la caste et la nationalité, la couleur de peau etc. Ces conditionnements n'ont rien à voir avec celui qui réside dans ce corps. Ce Soi est pur et sans attachements, il est même au-delà de la connaissance. La véritable purification, c'est d'avoir cette conviction et d'abandonner la croyance d'être un corps.
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Dans ce monde, il y a trois choses qui sont très difficiles à acquérir: le corps humain, le désir pur et le véritable maître (sadguru). Posséder ces trois trésors est une chance indescriptible. Le corps humain est la terre et le pur désir d'atteindre I'ultime accomplissement est l'eau nourricière. Le "je suis" est la graine plantée par le fermier qui n'est autre que le maître suprême. Quelle ré- colte merveilleuse lorsque ces trois facteurs sont réunis! Puis, quand il y a le discernement entre la non-essence ("je suis") et l'essence ("je" n'existe pas), peut-on récolter autre chose que la félicité suprême?
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L'accomplissement ultime n'est lié ni au temps ni au lieu, ni aux objets; il est libre de toute séparation et distinction. Comment attribuer un prix au Brahman? C'est seulement après avoir rassemblé puis rejeté tous ces sentiments, valeurs et discriminations que cette connaissance "je suis" nous éclaire enfin. Alors, et seulement alors, on commence à entrevoir le chemin de l'accomplissement ultime. Mais tant que persistent en nous ces comparaisons, valeurs et sentiments, la Réalité sans pensée reste dissimulée. Ces sentiments et valeurs disparaîtront forcément un jour car ce qui n'existe pas n'existera jamais et ce qui existe réellement ne sera jamais "non-existant .
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Pour voir les objets, nous avons besoin du soleil mais pour voir le soleil, avons-nous besoin d'un autre soleil ? Non, cet art de la connaissance connaît tout, mais qui peut connaître cette connaissance? Le Soi témoin, celui qui connaît la connaissance mais que personne ne connaît. II est celui qui se connaît lui-même, il est sa propre lumière, le Seigneur indestructible, omniprésent. Il est le Soi suprême.
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Mais quitter femme et enfants et toutes relations sociales pour se retirer dans la forêt n'est pas la bonne manière d'arriver au véritable détachement. L'attachement, c'est l'amour que l'on a pour propre corps, c'est lorsque ce "je suis" se prend de s'identifier au corps. C'est cette identification qu'il est nécessaire d'abandonner sur le chemin de la réalisation de Dieu. Il sagit d'abandonner I'identification aux corps physique, subtil, causal et supra-causal pour arriver à la compréhension claire et définitive que ces quatre corps ne sont pas "moi".
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La vie profane (samsara) consiste à simpliquer continuellement dans une kyrielle d'activités. Tous les efforts que vous y déployez aboutissent inexorablement à la destruction de votre félicité naturelle. Ils vous plongent dans les douleurs et les plaisirs d'être un corps. La vie spirituelle (paramarth)} quant à elle, consiste à rechercher l'accomplissement ultime, à savoir, connaître sa véritable nature. Mais pour jouir de la connaissance de soi et s'abreuver du nectar de la félicité qui n'est ni plaisir ni douleur, il faut tout d'abord se défaire de l'identification au corps.
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Rien au monde n’est plus important que la connaissance de soi, aucune autre activité ni aucun autre accomplissement n’ont de sens. Les sages ne nourrissent qu’un seul désir dans leur cœur, celui de Réaliser l’Unité avec l’Essence de toute chose.
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En essayant de décrire l'Absolu (Parabrahman), même Sheshadevient sans voix. Après avoir écarté les corps grossier, subtil et causal, ce qui reste, est Shesha (signifie littéralement « reste ») - la Connaissance dans le corps supra-causal. Ce Seigneur Shesha (ou le corps supra­causal) se connaît Lui-même, mais sa connaissance ne fonctionne pas dans le royaume de l'Absolu. Ici, l'intelli­gence ou la compréhension du Seigneur Shesha s'efface. Connaissance et ignorance, les deux n'existent pas dans l'Absolu (Parabrahman).
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Dans les corps de tous les êtres, cette pulsation « Je suis, je suis, je suis », continue jour et nuit ! Celui qui est une personne (jiva) devient la Conscience universelle (Shiva), et lorsque les deux identités personne-Conscience (jiva-Shiva) disparaissent, l'Être absolu demeure. « Il est » tout le temps ; à aucun moment il ne fait l'expérience de « je ne suis pas».
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Seul le Soi intérieur, sous la forme du principe de vie demeurant dans les bêtes, les oiseaux, les dieux, les démons et les humains, protège tout. S'Il n'est pas là, on est sans vie comme du bois sec. Toutes les célébrations ont lieu parce qu'Il est présent. À cause de Lui, toutes les affaires du monde et toutes les affaires spirituelles ont lieu. Dieu-homme, pureté-impureté sont là aussi longtemps qu'Il est là. Celui qui attribue la divinité aux dieux est seulement ce Soi intérieur. Tant qu'Il pense à des questions matérielles, il est une personne (jiva) ; s'Il se tourne vers la Connaissance, il est la Conscience universelle (Shiva) ; et lorsque l'identité de la personne et l'identité de la Conscience universelle ne sont plus, Il est l'Absolu (Parabrahman). Le même Soi, quand il accomplit des tâches modestes, est un ouvrier ; lorsqu'il juge, il est un juge ; et lorsqu'il prend sa retraite, il est dans l'état originel.
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En insistant sur l’importance de la connaissance et de la dévotion, les deux piliers de tout son enseignement, Siddharameshwar Maharaj exhorte son auditeur à s’engager dans une vie spirituelle libre de toute croyance. En montrant comment discerner l’éternel de l’éphémère de manière très concrète, le Maître nous propose de passer de l’état conditionné et limité de la personne, fait d’ignorance et de souffrance, à l’état naturel de la Présence, de la pure Conscience, ou de l’¨tre universel, qui est une connaissance débordante de Félicité. Puis, en nous conseillant de « demeurer dans la certitude de notre état spirituel », il nous invite finalement à transcender tous les états, tous les concepts et tous les conflits pour laisser se dévoiler l’Absolu, le Soi suprême au-delà de la dualité du monde phénoménal, et à faire ainsi l’expérience de l’Immortalité.
Pierre Bonnasse
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La Voie de l’Oiseau insiste sur le caractère direct de cette voie vers l’expérience du divin, tel l’oiseau qui, d’un coup d’aile, vole directement d’un arbre à l’autre, sans détour. Cet ouvrage rassemble des discours inédits recueillis par ses disciples pour leur pratique personnelle. Il vient compléter la collection de ses enseignements, et ne manquera pas, une fois de plus, de ravir tous les chercheurs de Vérité
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Celui qui est capable de discerner entre le Soi et le non-Soi s’envole comme le cygne s’élève jusqu’aux confins du ciel d’un puissant coup d’aile. Sadguru Siddharameshwar Maharaj
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