"De tous les écrivains de S.-F., peu on écrit autant de mauvais romans que Silverberg, et peu en on écrit autant d'excellents", constate Lorris Murail. Effectivement, Silverberg ressemble à Janus, le dieu aux deux visages. Mais ce serait un Janus doublé d'un Hercule, un boulimique de l'écriture, auteur de plus d'une centaine de romans de S.-F., que quelques cinq cent nouvelles et, pour faire bonne mesure, d'environ soixante livres ou romans d'intérêt général.