Le grand Max dormait dans sa cabine. Nu, son corps musclé s'affalait en travers de la couchette [...] C'était un assez beau forban, contrebandier à ses heures et grand coureur de mondes. Il appartenait un peu au folklore de la Lyre, comme un dieu de l'espace [...] Il allait de-ci de-là, disparaissait pendant des années, réapparaissait vieilli de quelques mois, toujours jeune, conservé par la vitesse de ses courses. Il riait au nez des officiels, châtiait un traître, séduisait une fille de roi, doublait ou triplait son capital par une combinaison sensationnelle et inattaquable...abandonnait secrètement la moitié de ses bénéfices à un pauvre bougre dont le visage lui plaisait. Bref, auréolé de légende, c'était un peu le brigand bien-aimé.