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3.69/5 (sur 1624 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 27/03/1922
Mort(e) le : 26/11/2003
Biographie :

Stefan Wul, de son vrai nom Pierre Pairault, est un écrivain de science-fiction.

Il est également connu sous un autre nom de plume : Lionel Hudson.

Il a suivi des études classiques et a obtenu son baccalauréat de philosophie en 1940. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il obtint son diplôme de chirurgien dentiste. Il se marie en 1951. Il quitte bientôt Paris pour s'installer dans la campagne normande à partir de 1952.

Parallèlement à son métier de chirurgien-dentiste, Pierre Pairault écrit sous le pseudonyme de Stefan Wul à partir de 1956. Le pseudonyme Stefan Wul fait référence au nom d'un ingénieur atomiste de l'Oural découvert dans une revue spécialisée.

Après quelques essais infructueux dans le domaine du roman policier, Pierre Pairault choisit la science-fiction. Il se lance dans l'aventure de l'anticipation et publiera onze romans entre 1956 et 1959, tous parus dans la célèbre collection "Anticipation" des éditions Fleuve noir.

Stefan Wul participa également à la création des dessins de couverture de ses romans en envoyant à l'illustrateur René Brantonne plusieurs croquis de travail. D'ailleurs, parlant de la science-fiction, Stefan Wul déclarait volontiers avoir une approche artistique proche de la peinture, affirmant ne s'intéresser qu'aux univers sensibles, faits d'odeurs, de couleurs, de formes, de paysages et d'animaux merveilleux.

Après une longue période de silence de dix-huit ans, Stefan Wul livre son dernier roman en 1977 avec "Noô", créant ainsi une dernière fois l'événement.

Ces romans sont aujourd'hui considérés comme des classiques dans le monde de la science-fiction française et furent maintes fois réédités.

Son plus grand succès français reste le roman post-apocalyptique "Niourk" (1957) qui retrace l'histoire d'un enfant noir, rejeté par sa tribu, parti en quête de la ville mythique de Niourk.
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Castelnews #03 : Double sens, Adèle, Stefan Wul & Pouvoirs obscurs Et voici la troisième Castelnews tant attendue ! Gros programme, cette fois, et pas seulement parce qu'on y évoque le programme des mois de mars et d'avril. Marie revient également...


Citations et extraits (189) Voir plus Ajouter une citation
Ses lèvres tremblantes n’avaient plus de force de retenir sa salive. Un fil de bave reliait sa tête au sol de la prairie. Des larmes de rage impuissante traçaient des sillons dans la poussière de ses joues. Il fit un effort terrible pour relever la tête. Elle lui parut peser des tonnes. Le regard trouble, il vit l’enfant revenir sur ses pas.
« Non, non…, gémit-il. Va-t’en, fils !
L’enfant riait, croyant toujours à un jeu. L’énergie fouettée par le danger, son père se redressa, à gestes lents et pénibles. Il fut debout, les jambes écartées dans l’herbe, maintenant son équilibre à grand-peine. Il avait l’air d’un ivrogne ou d’un épouvantail. Il tourna la tête vers le grand soleil rouge qui mourait au bord du monde. Son visage hirsute se colora de la lumière du couchant. Cette lumière sanglante accusa les détails de ses traits, sculpta les méplats de ses joues barbues, fit miroiter une salive fiévreuse sur ses dents découvertes. Il cligna ses yeux cernés de mauve, tendit l’oreille…
Un bourdonnement sinistre paraissait naître de l’horizon même.
« Ils arrivent, murmura l’homme sur un ton désespéré.
— Joue encore, papa », dit l’enfant en s’agrippant à sa jambe de pantalon déchirée.
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« … Plus nous allons vite, plus le temps passe lentement. À la vitesse de la lumière, le temps cesse d’exister ; le moment « maintenant « dure éternellement. »
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Stefan Wul
Un jour, ma femme était en train de lire un roman de science-fiction, je ne me souviens plus du titre, donc je ne ferai de peine à personne, même si je le voulais ! Et elle m'a dit "Nom d'un chien, ce que c'est mauvais ! Tu devrais essayer, tu ferais bien mieux !" Et alors, sur une crise de fantaisie, j'ai laissé tomber mon essai de roman policier, j'ai arraché toutes les feuilles du cahier à spirales sur lesquelles j'avais griffonné déjà, je les ai jetées à la poubelle et je me suis mis au travail sur ce cahier vierge, en disant à ma femme : "Je vais t'écrire un roman de SF, et celui-là sera bon !"
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Stefan Wul
L'action n'est qu'une toile sur laquelle j'aime étaler mes couleurs. Si celles-ci sont assez évocatrices pour faire pénétrer le lecteur dans une atmosphère, le roman est réussi.
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"Quand une civilisation atteint son point de perfection, elle devient une gigantesque machine, incapable de progrès, et dont tous les membres ne sont plus que des rouages sans pensée."
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-Si tu continues, tu vas chanter l'hymne national dans deux minutes, ricana Bruno, il n'y a pas plus chauvin qu'un Sénégalais ! C'est passé de mode, mon pauvre vieux.
Puis, soudain très grave :
-Le rêveur que tu fais a déjà oublié où il était et pourquoi il y est ! Il n'y a plus qu'un seul chauvinisme de mise, depuis six mois et pour toujours ; un chauvinisme à l'échelle de l'humanité tout entière. L'étranger pour nous, ce n'est plus l'Américain, le Russe ou le Chinois, c'est le Torpède.
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-Je vous donne Niourk, dit-il. Je suis certain que vous allez bien vous amuser avec. Les grandes vacances sont commencées. Moi, je vais vous quitter, je vais mener la seule vie qui vaille la peine d’être vécue.
-Tu veux t'en aller, mon petit Alf ? s'inquiéta le Doc.
-C'est amusant de s'entendre appeler "mon petit Alf" par quelqu'un qu'on a fabriqué...
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-Tenez, je me rappelle avoir lu quelque chose dans votre dictionnaire, Doc. La définition du mot dieu : superstition grossière de l'Home sapiens. En êtes-vous vraiment là ? C'est un signe indubitable de votre insuffisance. Vous êtes assez forts pour fouler aux pieds les vieilles idoles et même l'idée un peu simple que l'Home sapiens se faisait de Dieu. Mais si vous n'avez rien mis à la place, il vous manque quelque chose.
-Tu crois en un dieu, Alf ?
-Je crois en Dieu. Mais je crains de ne pouvoir vous expliquer. Vous êtes trop supérieurs ou pas assez, pour comprendre. Voilà ce que l'on gagne à naître dans un bocal...Vous n'avez pas assez d'intelligence et vous avez perdu la naïveté. Pauvres, pauvres "supérieurs" !
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-C'est un enfant, comme vous dites, Doc. Pour l'instant, il s'amuse. Mais ne peut-il devenir dangereux pour nous quand il cherchera d'autres jouets ? Il finira par vouloir jongler avec les planètes. Je crois que...
-Brig !
-Non, laissez-moi parler, Doc. Je sais que vous vous êtes attaché à lui. Moi aussi, d'ailleurs. Mais il faut voir les choses en face. Physiquement, ce n'est qu'un petit animal ; mentalement, c'est un monstre. Le monstre le plus dangereux qui ait jamais vécu.
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"- Je suis un peu gené pour l'avouer, dit-il enfin. Je pense que si, dans ces circonstances, et de par mon métier, je suis le cerveau, vous, capitaine, vous êtes la volonté. Encore faudrait-il que la volonté ne surmenât pas le cerveau. Vous me demandez une chose inouie. Les mutations ont lieu (et rarement) d'une génération à l'autre. vous exigez la métamorphose d'un être à l'ontogénie achevée."
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