Stefano Vergani

Sangre poursuit sa quête de vengeance à Douces-eaux, un monde de mangrove, où se cacherait un des écumeurs qui a détruit sa vie : Donnadion le béat.

Pour ce tome 4, Adrien Floch laisse le crayon à Stefano Vergani. Même si on perd un peu en identité, le trait ne démérite pas.

Par contre je trouve que le scénario manque d'ambition il perd son souffle. La recherche du 4e écumeur n'est pas palpitante, et à part un léger cas de conscience de Sangre il n'y a guère d'intérêt dans la construction de l'histoire.

J'avais tellement hâte de lire la suite de cette saga. Et j'ai vraiment aimé replonger dans cet univers de planet-fantasy.

Sangre continue sa quête de vengeance et cette fois-ci elle va s'attaquer à Donnadion le Béat, celui qui a chantonné le refrain que Sangre entend dans sa tête perpétuellement lorsqu'elle repense à ce jour funeste où sa famille a été massacrée et sa mère enlevée.

retour de personnage déjà vu et mise ne avant d'une volonté de dominer les autres de manière inhumaine.

Ce tome continue de plonger Sangre dans la folie vengeresse et la violence mais elle commence à se poser des questions sur elle-même, son avenir et sa volonté d'aller jusqu'au bout.
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Sincèrement le changement de dessinateur ne me convient pas, je n'aime pas du tout le style et il y a des gros soucis de proportion avec les mains qui m'interpellent.

Sinon le schéma narratif reste classique mais je n'arrive pas à m'attacher à Sangre. Il n'y a aucun développement de personnage. L'histoire est fade.

Suite des aventures de Sangre qui s'en prend au 4ème affreux qui a massacré sa famille. L'intrigue est plutôt intéressante mais, il y a un mais, le dessinateur n'est plus Adrien Floch. Or l'attrait de cette histoire était lié en grande partie à la joliesse du trait de Floch. Ici plus de rondeur, mais une certaine raideur, des personnages qui semblent parfois non finis. Cette différence est accentuée par des couleurs pastelisées et froides.

A suivre sur le prochain épisode en espérant que le graphisme se soit amélioré.

Avis mitigé sur cette intrigue ultra classique sur un jeune garçon qui tente de lutter contre sa destinée. Le graphisme est plutôt sympathique mais il y a beaucoup de dialogues qui expliquent trop ou pas assez, qui se révelent souvent inutiles. Bref après lecture, je n'ai rien retenu de ce que j'ai lu et cela ne m'a interessé que moyennement. Avis très subjectif car j'ai du mal à dire ce qu'il ne va pas , mais cela semble très brouillon en dépit d'un dessin assez limpide.

la rédemption de l'Ecumeur



Pour ce quatrième tome de Sangre, Adrien Floch cède ses crayons alertes à Stefano Vergani, ce qui ne manquera pas de soulever les critiques de certains lecteurs, malgré la qualité de son trait…



On retrouve donc Sangre, arpentant la cité de Thériasme, construite sur une île bordée par un fleuve indomptable qui sillonne au milieu d’une jungle hostile pour retrouver la trace de Donnadion, l’un des Ecorcheurs qui a assassiné ses parents… Mais l’homme semble avoir tourné le dos à la violence de sa jeunesse et vit désormais en ermite prônant la non-violence et recueillant les esclaves en fuite…



Une fois encore, le scénariste nous propose un cadre exotique avec son décorum, ses us et ses coutumes dans lequel va se dérouler un récit riche en surprises et en rebondissements… Malgré quelques hésitations, Sangre va-t-elle poursuivre sa quête de vengeance, risquant de s’abandonner au sombre pouvoir de la Marque des Ténèbres…


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Premier tome très encourageant, Lost Shelter trouve son originalité dans un système d’énergie pas encore recensé comme punk, mais pas loin des Protoss de StarCraft, avec une histoire qui ouvre de multiples et excitantes possibilités.
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Le soleil a disparu. La Terre se recouvre de glace. Des monstres apparaissent. Les hommes qui restent doivent leur survie à d’étranges cristaux qui apportent énergie et chaleur. Ils construisent autour de ces pierres magiques des îlots de vie parmi les étendues glacées. Ils mettent en place des castes de forgerons pour diriger, se battre et commercer. Dans ce monde apocalyptique, tu vas suivre Namet, jeune garçon indiscipliné, qui va se lancer dans le monde glacé, persuadé qu’il a la clé pour sauver sa communauté.

Un premier tome passionnant.

Après cette scène d’exposition aux forts relents SF, Stefano Vergani au dessin et Mattia Umelesi au scénario mettent le focus sur Namet, éclairant son désir d’émancipation et ses difficultés à respecter les règles de la cité par son exclusion quelques années auparavant de la caste des "forgerons", pour être « reclassé » en "marchand".
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"Lost Shelter" sait nous attirer avec sa très belle couverture hivernale, et donc parfaitement de saison. Nous avons tout à découvrir de cet univers. C'est en majorité à travers le jeune et intrépide Namet qui fait les 400 coups et pas très content de l'état des choses que cela va se faire. Il porte également le poids de son passé, de son héritage familial, notamment son grand-père.

La bande dessinée est sortie chez Soleil et né de l'association entre Mattia Umelesi au scenario & Stefano Vergani aux dessins et couleurs.

Le début vous propose un texte sous fond bleu pour commencer à appréhender ce monde et finit avec des paysages froids.

Le graphisme est magnifique, saisissant, des images impactantes. Tout ce que nous voyons n'est pas forcément clair au début, il faut du temps pour appréhender les choses.

Les images qui se passent dans le paysage hivernal nous glacent. Nous avons froid avec eux, et vu les vagues de froid dernièrement ressenti, nous nous imaginons ce que cela doit être en voyant notamment l'intempérie, les paysages et toute la neige du départ.

Nous sommes ensuite plongés au sein de Sakrah'Haya. Un fragment, de la chaleur, l'air glaciaire semble loin mais il semblerait qu'il y ait un problème inédit dont ils ne maitrisent rien, encore moins les futures conséquences. C'est de cette cité que fait parti le jeune Namet et figurez-vous qu'il assiste à ce secret d'Etat. Ce petit là peut se faufiler partout.

Si nous regardons les différents lieux au sein de la Cité nous y voyons un élément surprenant, comme des coulées de lave à différents endroits.

Pour en savoir un peu plus sinon passez au paragraphe suivant. Dans leur cité, il y entre autre des forgerons qui semblent avoir une grande importance, des marchands ...

Nous apprendrons également des détails sur la vie du grand-père de Namet, tout le monde semblait le respecter, mais c'est aussi pour cela que pour l'instant Namet s'en tire encore à assez bon compte.

Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer avec Namet qui joue à l'anguille. Nous apprendrons également au fur et à mesure ses déceptions et désillusions, et ainsi la cause de son manque plus ou moins d'implication dans ce qu'on lui demande. A travers nos visites, la vie de Namet, nous apprenons tout doucement à connaître l'univers, en tout cas au sein de la cité, jusqu'à ce que les choses prennent une plus grande proportion et que nous verrons l'extérieur de la Cité, ainsi que ses dangers, notre univers s'étend.

Toute l'atmosphère change, nous sentons le froid nous envahir littéralement. Namet va alors faire une mystérieuse rencontre alors qu'il est aux prises avec un ennemi que nous découvrons.

Cette entrée dans cet univers donne envie d'en savoir plus.

Prêt à prendre un coup de froid ?