Stéphane Batigne a passé son adolescence au Brésil et une grande partie de sa vie adulte au Québec, avant de se fixer dans le Morbihan en 2011.
Tour à tour journaliste indépendant, correcteur, rédacteur scientifique et éditeur (Éditions Québec Amérique, Éditions Mille et une vies, Stéphane Batigne Éditeur), il a rédigé ou dirigé plusieurs encyclopédies et ouvrages de vulgarisation scientifique.
Il est l’auteur de biographies et de livres sur le Québec ou sur la Bretagne.
Contrairement à la croyance populaire, le phénomène des saisons – c’est-à-dire le changement périodique du climat au fil des mois – n’est pas dû au rapprochement ou à l’éloignement de la Terre par rapport au Soleil. Les variations climatiques saisonnières sont dues à la légère inclinaison de la Terre, qui pivote sur elle-même comme une toupie penchée de 23,5 degrés. C’est cette inclinaison qui explique qu’un hémisphère reçoit plus de soleil que l’autre à un moment de l’année.
Bien qu’il soit incroyablement grand de notre point de vue, le Système solaire est un monde infiniment petit à l’échelle de l’Univers. Son étude se révèle pourtant déterminante lorsqu’on désire scruter l’Univers. Notre Soleil, l’astre de feu autour duquel orbitent les planètes, n’est-il pas une étoile comme l’Univers en compte un nombre astronomique ?
LE VENT SOLAIRE
Du Soleil s’échappe un flux permanent de protons et d’électrons qui se déplace à environ 500 km/s et qui met quatre jours à atteindre la Terre. Il varie selon l’intensité de l’activité solaire et est responsable de l’orientation de la queue des comètes et des aurores polaires.
Notre Système solaire est situé en périphérie de la Voie lactée, notre galaxie. Il s’étend sur quelque 12 milliards de kilomètres. Pourtant, si on compare la Voie lactée à une plage, il ne s’agit là que d’un grain de sable.