Curieuse de saisir à quoi le livre devait sa popularité, elle poursuivit sa lecture – tout en s’insurgeant contre la mauvaise qualité de l’écriture – pendant une centaine de pages… Jusqu’à ce que le roman la convie dans son premier donjon. L’émotion qui s’empara alors de la quadragénaire ne ressembla en rien à tout ce qu’elle avait connu. En pénétrant, par le biais de la littérature, dans l’antre sacré, Gisèle se mit à frissonner en imaginant l’odeur du cuir mêlée à celle du bois.
"Cinquante nuances de Gisèle" de Eza Paventi