MON TOI de Stephane Girel, éd. HongFei 2018
Ma Maison idéale, c'est celle avec... toi !
Elle et Lui on chacun un "chez soi". Mais il y manque... un je ne sais quoi. Alors, ensemble, ils partent demander aux autres, là-bas.
A chaque rencontre une cabane? qui en dit long sur son habitant. Au fil de leur voyage plein de diversité, les deux amis se demandent comment ce serait chez eux. Évidemment, tout est à construire. Mais déjà, ils ont chacun le demi plan du royaume de leur rêve commun. Car, c?est sûr, ces deux-là s?aiment.
Cette vidéo de présentation a été réalisée par Isabelle Quintana (www.iquintana.org)
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- Tu as tué des méchants, Capitaine ?
- Méchants Allemands. Gentils Français. Méchants crabes. Gentils pêcheurs... Le monde n'est pas toujours aussi simple.
La guerre, j' peux plus la voir en peinture. Les bunkers, le mur de l'Atlantique et mes vieux souvenirs me suffisent amplement. Les guerres, j'en ai connu deux, Pirate... Deux de trop.
(...) il y a 25 ans, j'y ai emmené 3 petites filles et leur mère qu'un père ne voulait plus voir. C'était ses filles dont il avait honte parce qu'elles étaient "différentes". Comme il venait d'avoir un fils, il ne voulait pas qu'elles "salissent" son regard de leurs imperfections. Leur mère aussi fut chassée parce que son mari se méfiait de l'amour maternel qui aurait pu ramollir son héritier. A ces mots, le jeune roi Babo 14 sentit monter en lui une gigantesque colère, la colère d'un enfant qui n'avait jamais eu de maman ni de frères et sœurs.
- Qui est cet homme méchant et sans cœur ? Qu'on me l'amène !
- C'est impossible Messire. Il est mort. C'était votre père.
Il ressemble à un papy. Du moins comme je les imagine. Moi, j'en ai jamais eu. Je suis né trop tard.
« Chez nous, tout est à construire. Et nous avons chacun le demi-plan du palais de nos échappées vertes, un royaume pour nos sentiments. Sans verrou, sans clôture, nos rêves au gré du vent esquissent une toiture d’étoiles et de diamants. »
Papa nous fait toujours des pâtes.
Chez eux
le ciel n'est pas assez grand.
Au bord de douces rivières, ils se déshabillent.
Le bonheur s'est installé et l'amour scintille.
Dans leur bleu, l'été permanent
colorie leurs rêves d'enfants.
Moi qui n'avais connu que les ruelles de Venise et les sables du désert égyptien, il me fallait affronter le plus terrible de ennemis des chats: l'automobile!
Chez elle
tout est éclopé,
chez elle tout peut s'écrouler.
Murs translucides, portes en papier,
la confiance s'en est allée,
les peurs entrent volontiers.
Sa maison a une peau fragile,
une peau trouée
trop difficile à raccommoder.
Nous arrivâmes dans une des gares de Paris; une belle ville selon la vieille dame, mais je n'en crus rien car elle était bourrée de voitures et il y pleuvait autant qu'à Oxford.