AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Stephane Monnot (19)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Temps additionnel

Amatrice de nouvelles et de football, j'ai été ravie de découvrir que j'allais recevoir grâce à babelio et les éditions aNTIDATA (dans le cadre de la masse critique de janvier) : Temps additionnel 11 (+ 1) nouvelles sur le foot. Ce n'est pas un recueil d'un seul auteur, mais un recueil collectif avec donc, 12 auteurs différents.

Nous avons donc ici douze nouvelles sur le thème du football et plus précisément sur le temps additionnel. Chaque auteur est présenté avant chaque nouvelle, et à la fin il y a un lexique sur le football.

Temps additionnel : temps ajouté à la fin d’un match, pour compenser les arrêts de jeu. Il commence après la dernière seconde du « temps réglementaire », et excède rarement 4 minutes. Les victoires acquises pendant ce bref moment de survie post-mortem accordé par l’arbitre, ont évidemment une saveur de miracle, qui les rend à la fois prestigieuses et suspectes. Et les défaites deviennent des coups du sort à la limite d’être l’œuvre du Malin. Ce qui donne une résonance angoissante et presque métaphysique à l’une des phrases les plus prisées des commentateurs sportifs : Nous sommes maintenant rentrés dans le temps additionnel…

Dans Multifoot de Jérôme Lafargue, nous découvrons Johan, adolescent qui joue au football. Il a une théorie surprenante sur son double... dans un univers parallèle... C'est étonnant, facile à lire, avec une chute qui m'a beaucoup plu.

Chacun sa place de Muriel Renault nous présente une jeune femme ayant invité ses collègues pour regarder un match de football à la télé. C'est drôle, ça parlera à toutes les femmes qui regardent (ou pas ;) le foot et c'est une de mes nouvelles préférées de ce recueil. Là encore, la chute est très réussie :)

Les vétérans du stade Balarucois de Olivier Martinelli ; Seules les mères et les chanteuses de Pop de Sophie Adriansen sont deux nouvelles très intéressantes, avec de bonnes histoires, et une bonne chute.

J'ai été touchée par La fille du quartier de Gilda Fiermonte, où la narratrice est une jeune fille.. qui aime jouer au football et qui a oublié qu'elle était une fille... Or, à cette époque là les filles ne jouaient pas au football, c'était pour les garçons.. C'est une bonne analyse de ce qui se passait dans les années 70, c'est de moins en moins d'actualité, heureusement. Et là encore, la chute de la nouvelle est très réussie :)

Les chaussures qui courent vite de Gilles Marchand nous présente un joueur qui a une sacré personnalité, des chaussures qui courent vite.. et un slip qui fait bien l'amour. Tout un programme, n'est-ce pas ;) Il y a de l'humour, parfois noir, c'est une fable cruelle mais très réussie et que j'ai pris plaisir à dévorer.

Envie de découvrir un homme politique et son "amour" du football ? Alors lisez En apnée de Jean-Baptiste Desaize, et vous ne serez pas déçue :) La fin m'a fait rire, j'avoue :)

Tegucigalpa de Stéphane Monnot nous montre une autre facette de ce à quoi peut servir un stade de football. Poignant, révoltant mais malheureusement, cela existe...

J'ai été surprise par Le gros Seznec de Olivier Saläun, je n'avais pas vu venir certaines actions dans cette nouvelle, qui est bien ficelée et très intéressante.

Les taupes de Malvina Majoux clos ce receuil sur une note d'humour très appréciable quand deux taupes décident... de ruiner un match de foot !! Si si vous avez bien lu, les taupes se rebellent lol

Ces douze nouvelles sont réussies, je vous ai présenté mes préférées comme je le fais à chaque fois que je présente un recueil :) Mais Portier de nuit de Laurent Banitz ; et Un derby bien sanglant de Jérome Attal m'ont également plu :)

J'ai apprécié que ça se déroule dans le milieu du football, les textes sont variés, c'est facile à lire et l'ensemble m'a fait passer un bon moment de lecture.

Ma note ?? Un joli quatre étoiles :)
Commenter  J’apprécie          240
Stand-by : 12 nouvelles sur l'attente

Douze nouvelles sur l’attente, pour un nouveau mélange détonant d’humour et de sérieux, de poétique et de tragique, de retors et de tendre. Encore une réussite Antidata.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/08/30/note-de-lecture-stand-by-collectif/



Un an et demi après « Décamper », voici que paraissait en juin 2023 la nouvelle anthologie collective des éditions Antidata, notre spécialiste préféré de la forme courte : « Stand-by », douze nouvelles sur l’attente, pour nous apporter une nouvelle fois ce rare mélange d’humour et de sérieux, de poétique et de tragique, de retors et de tendre, convoquant des écritures déjà connues chez l’éditeur et d’autres que l’on découvre ici.



Nous aurons la joie de célébrer ce recueil en compagnie d’une bonne moitié des autrices et auteurs, ainsi que des deux éditeurs, ce mercredi 30 août, à la librairie Charybde (Ground Control, 81 rue du Charolais, 75012 Paris), à partir de 19 h 30.



Guillaume Couty, qui nous avait récemment régalé, chez le même éditeur, de son machiavélique et hilarant « Laqué », réussit, en quelques mouvements de torsion et de quiproquo bien ajustés, à dynamiter tendrement la notion même d’attentes réciproques au sein d’un couple (« Au tournant »).



Bertrand Redonnet, dont il s’agit d’un grand retour depuis son « Théâtre des choses » de 2011 et ses nouvelles de « CapharnaHome » et de « Douze cordes », nous plonge, aux confins de la Pologne et de l’Ukraine, dans une poignante et enflammée attente de la paix, alors que l’agression fait rage, là-bas, de l’autre côté (« Guerre et paix »).



Cécile Matt, nouvelle venue dans les recueils collectifs Antidata, nous offre quant à elle une insidieuse bascule fantastique qui n’aurait rien à envier à certains des textes les plus matois de Shirley Jackson (« Heart trouble »).



Antonin Crenn, dont nous avions tant apprécié ces dernières années « Passerage des décombres », « Le Héros et les autres », « L’Épaisseur du trait » ou encore « Les Présents », nous propose une synthèse largement extraordinaire de physique théorique de la reproduction cellulaire et de mysticisme religieux autour de la claustration et, donc, de l’attente, condensant en quelques pages certains angles morts laissés ailleurs par « Du domaine des murmures » de Carole Martinez ou par « Quand sort la recluse » de Fred Vargas (« Alix ne fait rien »).



Nous avions adoré aussi les « Capsules » de Benjamin Planchon en 2018, et davantage encore son « Domaine des Douves » de 2022. Il nous invite ici à accompagner dans sa tâche l’auteur d’un projet littéraire très particulier (en tout état de cause, audacieux, voire sans-gêne, voire intrusif, mais pouvant semble-t-il passer crème sur un malentendu), projet où le hasard comme la nécessité, au même titre que la patience et le sens de l’observation, doivent pleinement jouer leur rôle (« Fauteuil club »).



Amélie Hamad, autre nouvelle venue chez Antidata, met en scène un arbre centenaire à la patience logiquement infinie pour proposer une fable d’une extrême cruauté, où l’ennui et l’attente d’autre chose jouent pleinement leur rôle de déclencheur tragique, en une narration pourtant joliment dépourvue de tous effets spéciaux effrayants. L’abîme s’ouvre sous le seul choc sourd du sens des mots adolescents (« Le poirier »).



Stéphane Monnot, que nous avions jadis rencontré notamment à Séville, un funeste soir de 1982 (« Noche triste »), côtoyé dans de grands espaces de l’Ouest américain (« Ici-bas ») et croisé avec joie dans les recueils collectifs « Petit ailleurs », « Terminus », « Version originale » ou « Jusqu’ici tout va bien », pour n’en citer que quelques-uns, offre un rôle en or, et pour le moins inattendu, à un gastéropode sans coquille, et concocte un cocktail robuste et hilarant à base de whisky « digne d’un roman de Manchette, de blanquette de veau familiale et de perspective d’un footing matinal, entre autres ingrédients étonnants (« Juliette et la révolution »).



Véronique Emmenegger, découverte elle récemment chez Antidata, avec sa belle novella « Dans ta sévère fontaine », développe, dans l’enfer moite d’un after où les repères flottent puis se perdent, la langue nécessaire pour traduire le couvercle des stroboscopes, le harcèlement multi-sources qui menace et la possibilité d’un sauvetage pour le moins inespéré, mais d’une réconfortante beauté rugueuse (« Distillation de la rosée »).



C’est grâce à Jean-Luc Manet que j’ai découvert, il y a maintenant quelques années, les éditions Antidata (« Haine7 »). Depuis, ce rocker au cœur tendre et à l’humour ravageur a su entre autres inventer un héros presque récurrent qui m’est particulièrement cher, ex-libraire du 12ème arrondissement parisien devenu clochard après avoir fait faillite (« Trottoirs » et « Aux fils du calvaire »). Ici, il met un tueur à gages au repos forcé, en une sorte de parenthèse balnéaire inattendue – et dont l’issue sera plus surprenante encore. C’est logiquement gouailleur et curieusement enchanteur (« Bras armé, bras ballants »).



On n’a plus guère besoin de présenter Gilles Marchand que l’on suit ici quasiment depuis « Dans l’attente d’une réponse favorable » (2011) chez Antidata qu’il anime avec Olivier Salaün. On apprécie ici la finesse rêveuse de ses romans « Une bouche sans personne », « Un funambule sur le sable », « Requiem pour une apache » ou plus récemment « Le soldat désaccordé », ainsi bien entendu que celle de ses nouvelles, au sein des recueils collectifs Antidata ou dans le recueil si joliment nommé « Des mirages plein les poches ». Ici, il imagine un citoyen ô combien respectueux de la règle et de la loi, incarnée par un feu tricolore dans un environnement pourtant résolument désertique. Ce qui s’ensuit vaut tout le détour, pince-sans-rire, poétique et savamment onirique (« Feu rouge »).



Olivier Boile, qui est sans doute le seul auteur officiellement et majoritairement étiqueté auteur de fantasy parmi les participants des recueils collectifs Antidata (on se souvient bien néanmoins de son « Vengeur du peuple » dans « Jusqu’ici tout va bien ») imagine une délicieuse mini-uchronie dans laquelle la guerre de Troie ne s’est pas déroulée tout à fait comme cela nous a été raconté, et dans laquelle on en apprend un peu plus sur le pourquoi de ce storytelling bien avant la lettre (« J’étais souverain de Mycènes »).



Pour conclure un recueil consacré au « Stand-by », quoi de plus satisfaisant qu’un profond clin d’œil au maître lui-même de l’attente sous toutes ses formes, le grand Samuel Beckett ? Benoît Camus, dont on se se souvient avec joie du « Réveil du nain de jardin » dans « Petit ailleurs » ou du « Ailleurs, les murs sont moins gris » dans « Parties communes », s’acquitte de cette dette morale au fond tout à fait réjouissante en imaginant un affût à la Godotte (que l’on attend donc), créature qui prend ici des allures à la « Palafox » d’Éric Chevillard, mais dont la traque immobile prendra peut-être un tour bien différent (« Godotte »).
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          200
Stand-by : 12 nouvelles sur l'attente

Je remercie les éditions Antidata et Babelio pour l'envoi de ce super recueil de nouvelles.



J'ai adoré la présentation des nouvelles sur le thème de l'attente. Chaque nouvelle est annoncée par un ticket numéroté, puis un bref point sur l'auteur, ses œuvres suivi du temps de lecture de chaque nouvelle sous l'intitulé temps d'attente ainsi que le sujet général par le bureau concerné. C'est très sympa et adapté à la thématique.



Les nouvelles sont plutôt courtes et plaisantes. Certaines sont plus rythmées et présentes une chute par lesquelles j'ai été plus séduites. C'est affaire de goût.



En bref un format adapté que l'on emporte partout. Des nouvelles courtes adaptées à la lecture rapide pour s'occuper agréablement partout où l'on vous fera attendre.

Commenter  J’apprécie          90
Stand-by : 12 nouvelles sur l'attente

Il n'y a pas très longtemps, j'ai eu besoin d'appeler une plateforme qui gère un service que ma banque ne gère pas en direct avec ses clients, j'ai donc appelé ce fameux service et je suis tombée sur une nénette incompétente, désagréable, qui s'est contentée d'en faire le minimum, résultat je n'ai rien reçu de leur part,10 jours plus tard, j'ai donc été obligée de rappeler ce fameux service, avec l'angoisse de revivre ce que j'avais déjà vécu et là euréka, je tombe sur une fille super compétente, agréable, à l'écoute et qui s'aperçoit que je ne risquais pas de recevoir les documents car après vérification, ils ont fait des erreurs sur nos deux dossiers (mon mari et moi), le code postal (inversion entre celui du travail et celui du domicile), sur l'adresse mail (même adresse mail renseignée pour mon mari et moi, donc inefficace et inactive) et sur le lieu de naissance de mon mari (ville du lieu de travail au lieu de celui de naissance), elle a tout rectifié, m'a certifié que tout était dans l'ordre et que j'allais donc recevoir prochainement mes identifiants et mon mot de passe provisoire pour courrier. Suite à mes appels, une société externe m'appelle en me demandant si j'acceptais de répondre à leur questionnaire de satisfaction suite à mes échanges téléphoniques, et là, j'explique à la personne que j'ai eu deux expériences contraires et que la première mérite un 2 sur 10 (elle a quand même décroché le téléphone et dit bonjour) et un 10 sur 10 à la deuxième que je n'avais eu au téléphone que quelques jours plus tôt sans avoir pour le moment reçu les documents demandés. L'enquêtrice me dit de faire au mieux dans le choix de mes notes accordées à toutes les questions qu'elle allait me poser et qu'elle ne pouvait pas distinguer les deux personnes, avec pour réponse soit les fameux très satisfait, satisfait, insatisfait etc ou une note de 0 à 10, difficile pour moi de répondre de façon correcte, je me suis donc contenter de mettre des 5 ou 6 sur 10 ou des satisfait ou pas tout à fait satisfait, j'ai donc fait monter la moyenne de la personne incompétente et sabrer celle qui était au top, j'ai d'ailleurs ressenti plus de remords pour la seconde que de déception pour la première et bien ce recueil de nouvelles m'a donné cette même impression, des très bonnes nouvelles et d'autres dont je me serais bien passé de lire, d'où ma note de 3 sur 5, qui ne reflète pas du tout mon ressenti puisqu'au final, je les ai soit trouvées mauvaises soit efficaces mais jamais moyennes.



PS : J'ai reçu mes documents rapidement, donc la deuxième personne était vraiment compétente jusqu'au bout et méritait un 10 sur 10.
Commenter  J’apprécie          71
Temps additionnel

Voilà, j'ai fini un recueil de nouvelles sur le foot. Moi que l'on peut difficilement considérer comme une fan de ce sport.

Je dois avouer que j'aime bien la ferveur populaire que soulève le football lors des coupes du monde, mais de là à m'extasier pour les gestes ou actions de types qui courent après un ballon en bousillant la pelouse, il y a des limites. En plus ils ont souvent des coupes de cheveux assez bizarres, que j'imagine issues de délires d'un ancien coiffeur de province sous acide.

Et enfin pour parachever ce portrait flatteur, les comportements de certains joueurs, voire de certains supporters les mettent à l'abris de se voir décerner le prix Nobel de la Paix.



Malgré tout je reste, j'espère, compréhensive, autorisant mes 2 garçons à regarder des matchs (s'il n'y a pas école le lendemain), aller jouer sur le terrain avec leurs potes. On en est à 3 ballons paumés, mais ce n'est rien par rapport aux bons moments passés. Et puis je me suis farcie quelques matchs de la dernière coupe du monde, dont la 1/2 finale contre la Belgique...dans un pub en Italie, avec des wallons qui vitupéraient (version polie) contre...les flamands. Si si, je vous jure.



Pour en revenir à ce recueil de nouvelles, je l'ai trouvé amusant, divertissant, parfait pour découvrir de nouveaux auteurs, puisque c'est un recueil collectif. Alors l'inconvénient aussi d'un collectif, c'est que l'on va être sensible à certaines écritures et moins à d'autres. C'est un peu comme recevoir des cadeaux surprise. Certains tombent complètement à côté, d'autres en plein dans le mille.

Gros coup de coeur pour la 2nde nouvelle "chacun sa place" qui a été ma préférée, et m'a beaucoup fait rire. J'ai quelques points communs avec la narratrice...

Et mon 2nd coup de coeur a été pour "En apnée", où l'on se retrouve dans les pas d'un vrai politicien-faux fan de foot. Et tout le monde en prend pour son grade : les politiciens, les joueurs, les fans.



La sélection globale est agréable, équilibrée entre les histoires tristes, tragiques, fantastiques et humoristiques. Ça sent le maillot transpirant, la testostérone, les chaussettes sales et les stades où l'on se gèle sur les gradins durs et froids. Vive les machos ; j'ai presque envie de me les remonter après avoir fini cette lecture



Alors, faut-il le lire ? Oui. Pour les fans de foot et les autres. Bravo à l'éditeur pour la mise en page astucieuse : à chaque début de nouvelle, l'auteur est présenté comme un joueur de foot, avec son poste, ses précédents clubs/éditeurs, et son palmarès (littéraire).







Commenter  J’apprécie          52
Temps additionnel

En 11 (+1) nouvelles, dans un livre petit format original (avec une présentation des auteurs géniale et un lexique plein d'humour), le foot : côté politique (démocratie et dictature), côté violences (bagarre, hooligan, égo & rêve raté...), côté plaisir, côté villages, côté jeunes ou vétéran, côté filles... et côté taupes (si, si !)

Des tons variés bien dosés, de l'humour, des émotions et des vérités, un Temps additionnel gagnant !
Commenter  J’apprécie          40
Temps additionnel

Ce recueil de douze nouvelles sur le football m'a attiré, étant amatrice de football. Ces douze nouvelles sont représentées par douze auteurs différents et c'est ce qui est intéressant.

Ces douze auteurs nous font partager leur amour du football et donc certaines nouvelles vont nous émouvoir, d'autres nous faire rire.

Nouvelle sur une femme qui assiste à un match télévisé avec des collègues. La nouvelle Chacun à sa place qui est l'histoire d'un hooligan ou bien La fille du quartier qui nous raconte l'histoire d'une jeune fille qui a envie de jouer au football dans une équipe féminine en Club comme les garçons.

Ce livre se lit facilement et on passe un bon moment.
Commenter  J’apprécie          40
Noche Triste

Le meilleur -- avec Le trésor de la guerre d'Espagne de Serge Pey -- recueil de nouvelles que j'aie lu en 2012. A la fois très personnel, d'une ironie noire mais ni désespérée ni cynique et avec un gros amour des personnages. Il faudra suivre Stéphane Monnot.

Commenter  J’apprécie          40
Noche Triste

Huit nouvelles, toujours étonnantes, à savourer en souriant et davantage.



Le tout nouveau recueil de nouvelles aux éditions Antidata, qui paraît en ce mois de septembre 2012, a été confié à Stéphane Monnot, dont j'avais déjà bien apprécié la "Tegucigalpa (une obsession américaine)" dans l'anthologie "Temps additionnel" (autour du football) chez le même éditeur au printemps dernier.



Ici, Stéphane Monnot nous entraîne avec aisance un cran plus loin, dans une ambiance étonnante, parfois légèrement (ou même plus) hallucinée, nourrie aussi aux endorphines sportives. La nouvelle-titre, "Noche triste", conduit ainsi à revivre avec fièvre un soir de juin 1982 à Séville, incluant le terrible choc entre Schumacher et Battiston et l'homérique séance de penalties, en un vibrant hommage gonzo à Hunter S. Thompson (ici curieusement orthographié Thomson, sans doute sous l'effet des champignons mexicains abondamment prodigués au cours du jeu). "Petit périple au Mexique" décrit un savoureux hijacking de camion-citerne, motivé par la disparition inique de l'essence au plomb, et dédiée avec fougue au Georges Arnaud du "Salaire de la peur". "Méandres" construit avec machiavélisme une sombre, trop sombre, machination amoureuse, entre utilisation habile de la beaufferie machiste et celle des clubs de gym... "L'âme du fond" propose un traitement incisif et original des personnalités multiples.



Mes préférées : "Patchwork facial", à faire froid dans le dos, qui, sous couvert du tragique enlèvement d'un industriel, devrait vous conduire à ne plus jamais considérer le textile et la mode tout à fait du même œil, "Un ange passe", qui installe avec une ferveur déjantée le curieux héroïsme des rêveries d'un jogger solitaire, et enfin, "Pauline Loves Polly Jean" qui, à la fois, fait comme un bel écho à "Un ange passe", et peut se lire comme l'un des plus beaux textes que je connaisse sur l'usine, sur les occasions manquées peut-être rattrapables et sur le rock (un magnifique saisissement que Nick Hornby, que j'apprécie beaucoup, mettrait sans doute 200 pages à mettre en scène, là où Stéphane Monnot obtient son effet en 15 feuilles denses).



Un magnifique recueil, donc, dont on aurait grand tort de se priver plus longtemps.



"Quelques semaines étaient passées depuis que j'avais croisé le petit vieux et l'aveugle. Je courais toujours une à deux fois par semaine sur le même parcours. Mon moral était bon. Je ne me prenais plus, ni pour Prométhée, ni pour Ulysse. Mes courses n'étaient plus troublées que par quelques connards de cerbères hurlant derrière des grillages sous le regard attendri bien qu'anxieux de leurs maîtres paranoïaques. Tout était normal. Mes semaines se partageaient entre ma femme, mes deux filles, mon boulot et ma passion compulsive pour les faits divers." (in "Un ange passe")

Commenter  J’apprécie          40
Ici-bas (L'armée fantôme du colonel Lemmy Doolit..

Chanter la vérité ou la légende ? Et mettre discrètement le statut du western dans la balance.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2017/12/19/note-de-lecture-ici-bas-stephane-monnot-robert-zytynski/
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
Noche Triste

Huit nouvelles, autant de fragments de vie de ces personnages, engagés (comme tout un chacun) dans l’existence laborieuse et familiale la plus banale.



Il y a cet employé passionné de faits divers qui rêve d’écrire, cet industriel qui s’est hissé au sommet à la force du poignet, cette ouvrière idéaliste qui va se faire licencier, ou cet homme qui ne rêve que du meilleur carburant pour sa R5. Tous pleins de lubies, les personnages s’y accrochent comme ils peuvent ; pas tellement pour fuir ce monde, mais plutôt pour conserver le minimum d’enchantement nécessaire pour le rendre supportable, ce que tout un chacun peut comprendre. Combatifs, rêveurs, inquiets, légers, enthousiastes, ils s’éloignent un temps de la route qui leur est tracée en quête d’une autre vie, de petits extras enivrants, ou de grands sentiments.



Au travers de ces huit nouvelles, Stéphane Monnot fait montre d’un talent protéiforme : à l’aise aussi bien dans l’humour, dans le suspense, dans la science-fiction ou dans l’horreur, l’auteur fait voyager le lecteur dans des univers très différents, alors même qu’ils ont la même base – des protagonistes embourbés dans leur vie. Fait assez rare pour être signalé, les huit nouvelles du recueil sont de la même qualité, et ce quel que soit l’univers littéraire abordé. Stéphane Monnot dévide ses histoires d’un style d’une grande fluidité, précis, et avec une concision extrême : pas de longueurs, pas de redites, on va droit au but et les nouvelles sont très efficaces, souvent drôles, parfois désabusées, mais toujours bien tournées. On est transporté, on tremble, on attend, on est embarqués aux côtés des personnages. « Patchwork facial » vous fera voir la mode d’un autre œil : le récit fait froid dans le dos, et l’auteur mêle avec une grande habileté thriller, science-fiction, et portrait de société. « Méandres », de son côté, est une véritable descente aux enfers et croque les personnages avec autant de réalisme que de cynisme. « Un ange passe » nous emmène sur les traces d’un jogger halluciné aux courses proprement hallucinantes, mais doublées d’une profonde réflexion philosophique présentée avec grand art. L’auteur signe un très beau texte sur le monde de l’usine dans « Pauline Love Polly Jean », avec un bel hommage au rock, tout en faisant un subtil écho à « Un ange passe ». Noche Triste, c’est aussi tout un jeu d’inter-références entre les textes : tel détail est rappelé, déjà cité ici ou là, et cela construit un univers global très dense ; les textes ne sont pas gratuits, ils appartiennent à un tout plus cohérent.



Certaines nouvelles, bien sûr, remporteront votre préférence : peut-être « Noche triste », nouvelle-titre qui ouvre le recueil, et qui donnerait envie aux lecteurs allergiques au football de se précipiter sur les billets du prochain match dans l’ambiance électrique y est bien retranscrite ! Ou peut-être « Petit périple au Mexique », dont le récit proprement savoureux clôt avec brio le recueil –et qu’il faut absolument lire en dernier.



Avec Noche Triste, Stéphane Monnot signe un très beau recueil de nouvelles : concises, précises, efficaces, les nouvelles portent et transportent un lecteur enthousiasmé. Plein d’humour (souvent noir), d’ironie, et traçant d’un style fluide les portraits de personnages parfois un peu désabusés, Noche Triste est un recueil très émouvant et enthousiasmant. On est souvent touchés par ces personnages très humains et remarquablement campés par la plume de l’auteur. Les ambiances sont soignées, le style maîtrisé, les récits dynamiques et d’une grande efficacité : en somme, Noche Triste est un vrai petit bijou, et il serait dommage de s’en priver plus longtemps.
Commenter  J’apprécie          20
Noche Triste

A la base, je ne suis pas friande des nouvelles : je préfère les longs pavés, de 600 pages minimum si possible. Mais quelques auteurs talentueux, parfois, me font changer d’avis. C’est le cas de Stéphane Monnot, auteur du recueil Noche triste, étonnant et savoureux.



Nombreux sont les recueils de nouvelles qui présentent des textes de qualité aléatoire, inégale : mais dans Noche Triste, les huit nouvelles se valent toutes, même si bien sûr, on a finalement le coup de cœur pour l’une d’elle. « Un ange passe » est ainsi la nouvelle que j’ai dévoré avec le plus de plaisir : elle met en scène un jogger qui fait une mauvaise rencontre. Mais également bien plus. Il serait difficile de la résumer davantage sans déflorer l’intrigue. Stéphane Monnot donne à sa nouvelle plusieurs dimensions, et une profondeur assez rare pour une nouvelle. Et que dire de « Petit périple au Mexique », le récit d’une amitié improbable, d’un fait divers fou, que le lecteur peut explorer de l’intérieur, ultime nouvelle du recueil, qui clôt ce livre en apothéose ! Ou encore de « Patchwork facial », dont la chute bien tournée nous donne envie de nous écrier « bien joué ! » tant elle nous ravit, et nous étonne.



On a beaucoup d’affection pour les personnages de ces nouvelles : certains nous touchent plus que d’autres, mais tous ont une humanité indéniable, une réalité tangible, malgré l’aspect fantastique que prend parfois l’histoire. Le retraité de « Petit périple au Mexique », on a presque envie de se retrousser les manches et de lui filer un coup de main. Quand au match mythique décrit dans la nouvelle qui a donné son nom au recueil, « Noche triste », on aurait bien aimé y assister avec Stéphane et Serge, tant Stéphane Monnot parvient à rendre en quelques lignes l’atmosphère exaltante de cette rencontre sportive.



L’atout majeur du recueil, hors les intrigues toutes très bien menées, c’est probablement le style très plaisant et maîtrisé de Stéphane Monnot : une économie de mots, on va droit à l’essentiel, pour une efficacité et un dynamisme indéniables. Lisez Noche triste, glissez-le dans votre sac, ce recueil sera un compagnon des plus agréables dans les transports en commun, le format des nouvelles s’y prêtant tout particulièrement.
Lien : http://enlivrons-nous.com/20..
Commenter  J’apprécie          20
Temps additionnel

Inventivité et jubilation est à mon sens ce qui définit le mieux les recueils de nouvelles des éditions Antidata, lectures idéales pour colorer les interstices de la vie.

Alors, même si votre credo en matière de football se résume à ces paroles de Guy Bedos « Le foot, le foot, la France est foutue ! », vous éprouverez un grand plaisir de lecture avec ce recueil de 2012 sans temps mort consacré au football.



Sur le terrain ou le banc de touche, douze joueurs font ici montre de leur style, avec des récits évoluant dans tous les compartiments du jeu.

Mes ballons d’or vont aux nouvelles suivantes : "Multifoot" de Jérôme Lafargue, une nouvelle sur le pouvoir fantastique du rêve dans laquelle Johan, un adolescent à l’avenir incertain dans le football, imagine son devenir dans un monde parallèle ; "Seules les mères et les chanteuses de pop" de Sophie Adriansen, ou la pathologie d’un hooligan d’outre-manche qui consacre sa vie et son corps à son club de football, le Wimbledon Athletics, en espérant que celui-ci lui sera fidèle pour toujours ; "Portier de nuit" de Laurent Banitz, une fiction qui nous rappelle que certains stades de football ont aussi été dans l’histoire des camps de prisonniers et les lieux d’exécutions sommaires ; et enfin "Les chaussures qui courent vite" de Gilles Marchand : Tous ceux qui connaissent l’obsession des sportifs pour le matériel apprécieront cette nouvelle délicieusement surréaliste, où un jeune footballeur compte avant tout sur la performance de son équipement pour atteindre le meilleur niveau, tant sur le terrain de football que sur celui de l’amour.



Commenter  J’apprécie          20
Noche Triste

Même si le nom de Schumacher n’évoque pour vous que le film « La règle du jeu », même si vous êtes, comme moi, au mieux totalement indifférents au ballon rond, vous aimerez la nouvelle éponyme de ce recueil, dont le cadre est le match France-Allemagne, demi-finale de la coupe du monde de football jouée à Séville en 1982. Stéphane (Estéban), normalement journaliste rock, est envoyé à Séville pour couvrir le match, son rédac’ chef rêvant d’un reportage à la Hunter Thompson. Comme le match, l’histoire est inattendue, un peu déjantée aux champignons hallucinogènes, entre euphorie et pugilat.



Autres coups de cœur de ce recueil de huit nouvelles sans déception, « l’âme du fond (western anatomique) », ou la lutte armée d’un foie sain pour prendre le contrôle du corps d’alcoolique dans lequel il a été greffé, « Petit périple au Mexique », le coup d’éclat d’un retraité pour voler et enterrer un camion-citerne plein avant la disparition de l’essence sans plomb.



Et il y a évidemment « Pauline loves Polly Jean », très belle nouvelle sur les rendez-vous ratés en rock’n roll et en amour et sur les retrouvailles, avec pour cadre une fête d’adieu dans la cour de l’usine d’engrenage Moulax en Seine Maritime dont la fermeture est imminente, et pour bande son le rock’n roll des bals de province avec Mick Jogger et les Running Stones.



Et tout le reste est très bon aussi …



Commenter  J’apprécie          20
Temps additionnel

Recueil de nouvelles reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique : une équipe assez homogène de 12 auteurs qui livrent leur vision du monde du foot. Il y a les filles, peu nombreuses et qui ont du mal à s'imposer, les règles et le jeu seraient trop difficiles pour elles, une vision macho qui semble perdurer quel que soit le milieu social ou culturel; il y a le gardien/soldat condamné qui saura peut-être plonger du bon côté ou l'ancien joueur international pris dans un conflit fratricide qu'un match de sélection a enflammé. Il y a bien sûr les joueurs des petites divisions et les juniors dont les matchs laissent parfois des souvenirs indélébiles. Et il y a surtout les spectateurs qu'ils soient fans absolus au point de se faire tatouer aux couleurs de son équipe ou qu'ils soient là pour la galerie, pour se montrer populaire tel ce maire-député-peut-être futur ministre engrangeant des voix au contact des supporters/téléspectateur/administrés/électeurs qui le dégoutent, lui vit dans un autre monde...

J'ai apprécié certaines nouvelles, moins d'autres. Je regrette un peu qu'aucun auteur n'ait utilisé le terme "temps additionnel" dans un autre contexte.
Commenter  J’apprécie          10
Fuck you la mort !

Le narrateur est mort. Accident de la route, mort violente. Eurydice, son mari l’a tuée, il y a de nombreuses années. Il est en prison depuis un bon bout de temps et s’apprête à sortir incessamment sous peu. Au cimetière, il y a aussi des gens peu fréquentables comme Jacques, un sale type, c’est le crabe qui l’a dévoré. Il y a aussi Madine, centenaire qui prône, même là, la suprématie de la race blanche. Une intégriste du blanc. Son mari, ancien collaborateur, est mort à Dachau. Les nazis l’on pris pour un juif. Il y a une justice quelque part, il faut croire.



Mais pourquoi certains arrivent à s’extraire de la fosse et franchir le mur dressé entre les deux mondes, celui des vivants et celui des morts? Le narrateur a ce pouvoir mais pas ses voisins.



Je ne suis pas une inconditionnelle des nouvelles, je préfère quand il y a plus de pages. Mais lorsque l’écriture est belle, et c’est le cas avec Monnot, on se dit « Voilà, c’est, court, simple et efficace ». Dans Fuck you la mort!, il y a de l’humour plutôt noir, un peu de surnaturel, on y parle de la Mort et de ce qu’on devient après. Est-ce que tout s’arrête ? Il semblerait que non.



La nouvelle est éditée aux éditions l’Arlésienne, spécialisée dans le livre numérique francophone. Je jetterai un oeil sur les textes édités par cette jeune maison d’édition car si ils ont la qualité d’écriture de Stéphane Monnot, je suis preneuse.
Lien : https://chroniquesaigues.com/
Commenter  J’apprécie          10
Noche Triste

Un ensemble de textes plutôt homogène et agréable, assurément prometteur. Le coureur à pied pourrait bien devenir écrivain.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
Commenter  J’apprécie          10
Temps additionnel

Douze savoureuses nouvelles sur le football, mais pas seulement...



Parue en mai 2012, cette nouvelle anthologie des dynamiques éditions Antidata tient à nouveau ses savoureuses promesses, sur le thème pourtant légèrement improbable... du football.



Les auteurs de chacune de ces douze nouvelles ont su trouver mots et ruses pour nous émouvoir, nous faire rire et réfléchir à travers le prisme de ce "temps additionnel" de la fin de partie, espace de tous les espoirs et de tous les dangers... On y trouvera bien des surprises, car les cchutes ont été souvent très soignées, telles celle de l'intérêt d'une femme pour les soirées foot (Murielle Renault, "Chacun sa place", celle du monologue intérieur d'un hooligan (Sophie Adriansen, "Seules les mères et les chanteuses de pop"), celles (elles sont deux, dans deux registres très différents) qui nous rappellent que les stades de foot ont hélas eu d'autres usages que le sport (Laurent Banitz, "Portier de nuit", et Stéphane Monnot, "Tegucigalpa (une obsession américaine)"), celle qui montre la beauté de l'envie de jouer chez une jeune fille (Gilda Fiermonte, "La fille du quartier"), celle qui au contraire montre le cynisme efficace de l'intérêt affiché pour ce sport (Jean-Baptiste Desaize, "En apnée"), celle qui jette un regard mi-amusé mi-songeur sur les amitiés et les duretés sportives de jeunesse (Olivier Salaün, "Le gros Seznec"), ou encore celle qui plonge dans ce possible enfer du dimanche qu'est le match amateur "à enjeux" (Jérôme Attal, "Un derby bien sanglant").



Mes préférées : "Multifoot" de Jérôme Lafargue qui, au prix d'un joli détour par l'existence possible d'univers parallèles, nous offre un beau texte existentiel ; "Les vétérans du Stade Balarucois" d'Olivier Martinelli, qui réjouira, en un sympathique paradoxe, toutes celles et tous ceux qui se sont déjà "battus", attaquants, sur un terrain pour arracher un but ; "Les chaussures qui courent vite" de Gilles Marchand, qui parvient à détourner l'apparente stupidité de son protagoniste en une poésie quasi-surréaliste ; et la palme qui revient à Malvina Majoux (dont j'avais déjà adoré "Le Schnark de Levallois" dans l'anthologie "Douze cordes" du même éditeur), avec son "Les taupes", qui reconstruit tout le déroulement d'une partie manipulée et sabotée de A à Z par d'inventives taupes de jardin nommées Kropotkine et Bakounine... Un pur régal.

Commenter  J’apprécie          10
Stand-by : 12 nouvelles sur l'attente

J'ai découvert ce recueil de nouvelles suite à la masse critique Babelio. Ce qui m'a fait choisir ce recueil c'est clairement pour le format de nouvelles que j'apprécie de "picorer" çà et là au fil des soirées, le thème que je trouvais intriguant et la maison d'édition que je ne connaissais pas encore.. J'en ressors mitigée sur le contenu avec des nouvelles que j'ai apprécié en adéquation totale avec la thématique et d'autres nettement moins pour lesquelles je n'ai personnellement pas accroché. J'ai trouvé que le ton global était assez morose et c'est sans doute ça qui m'a déplu.



Sur le format de l'édition en elle-même j'ai été agréablement surprise par la mise en page et le petit format facile à transporter dans les moments d'attente justement !
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stephane Monnot (24)Voir plus

Quiz Voir plus

Jeu du vrai ou faux [44. Onomatopées animales]

1. Le son caractéristique des congénères réels de Woody Woodpecker est «pic! pic! pic!».

VRAI
FAUX

10 questions
54 lecteurs ont répondu
Thèmes : animaux , onomatopées , sons , bruitCréer un quiz sur cet auteur

{* *}