Le premier contact avec une voie ressemble à une rencontre amoureuse. On en a rêvé de loin, on la découvre soudain dans son intimité, dans le grain de sa peau et ses replis de calcaire. On en épouse tous les contours, tous les reliefs. On s’apprivoise ainsi mutuellement, tremblant à l’idée de ne pas se correspondre sur tous les points. Cette première phase de découverte est celle que je préfère en escalade sportive.