Citations de Steve Moore (28)
- On a le compte ? Neuf scribes et six lettres codées. Et bien ! Messieurs… Il y a deux façons de procéder. La manière forte. On vous écartèle doucement entre quatre chevaux jusqu’à ce que vous parliez. Et on tire jusqu’à ce que… vous voyez… Ou la manière douce. Vous nous dites ce que vous savez. Et vous rentrer chez vous à la même taille que maintenant. Votre choix ?
- On va parler. On va décoder les lettres !
- On va où ?
- Au palais voir ce qu’on y trouve.
- Pardon ?!
- Pourquoi pas ? On a les masques, les talismans et les couilles.
- Encore une salle de torture ! Tous les rois en ont une, ou quoi ?
- Sûrement, mais pas aussi bien fournie. On est des pionniers en la matière.
- La guerre moderne. Tout est affaire de conférences, de réunions… Renseignement, analyse… Espionnage chez l’ennemi… Retour à la base et rapport...C’était si facile, au bon vieux temps : deux groupes ennemis qui se tapaient dessus et qui se taillaient en pièces tout simplement.
La chance est une déesse volage.
- Autolycos… Dans quoi on mets les pieds ?
- Et bien… Une orgie, ça me semble idéal pour trouver des informations, tu vois ? Ça a l’air très informatif, ici… Lotus bleu, vin, jeunes femmes égyptienne nubiles… Informons-nous !
- Dieux et fils de dieux que sont-ils ? Entre hommes et fils de dieux, quelle différences ? Hercule ce jour-là, était peut-être un homme… Mais il se battait comme le fils de Zeus. Et les sorcières, dans tout ça ? Sont-elles aussi mortelles que des mortelles ?
On dit qu’il n’y avait pas de guerre durant l’Âge d’Or. A l’Âge d’Argent, les combats étaient propres. Épée contre épée. Mais nous sommes à l’Âge de Bronze, et chaque jour apporte son lot d’horreurs. Des armes tuant dix à vingt hommes d’un coup. Des villes pillées et rasées. Des massacres. Qui sait quelles horreurs sont encore à venir ?
Les animaux sont-ils différents des êtres humains ? Ils auraient de l’esprit mais… Ont-ils une âme ? Ont-ils une vie après la mort ? Ou s’éteignent-ils pour disparaître ?
Ce monde n’est qu’histoires modelées selon les lubies de dieux. Les dieux doivent aimer la tragédie. Ou ne pas nous aimer, nous. Ou bien les deux. Bien sûr, ce n’est peut-être qu’une triste farce jouée aux mortels par les dieux et les Moires. Nés de chaos, voués à Hadès, nous arpentons un temps la scène. Puis le destin nous piétine. Une farce donc, qui se termine toujours en désastre sanglant.
- C’est mal Autolycos.
- La guerre, c’est mal. Écoute, on est des fils de dieux… et les dieux sont parfois sans pitié.
- Nous avons capturé ces fidèles d’Amenmesse pendant nos raids. Nous les exécutons par dizaines.
- Ce sont des femmes et des enfants.
- Exact. C’est l’idée de Nebenkhemet. Nous découperons et démembrerons les cadavres. Puis nous les disperserons sur la route de l’armée d’Amenmesse. Sans momification, ils n’atteindront jamais l’au-delà. Leurs âmes souffrantes chercheront à se venger des soldats d’Amenmesse pour avoir été envoyés à la mort sans funérailles.
- Mais c’est monstrueux !
- Oui, n’est-ce pas ? C’est pourquoi Nebenkhemet et tous ses prêtres nous accompagnent. Si ça ne marche pas, ils seront tués eux aussi.
Pour les dieux, une bataille doit ressembler au choc de deux colonies de fourmis… et ils y accordent, quoi qu’en disent les prêtres, la même importance.
Les corbeaux. Jadis blancs, ces misérables charognards offensèrent Apollon. Il les fit aussi noirs que leur âme ténébreuse. Il aurait aussi bien pu les teindre en rouge sang. Ils se seraient mieux accordés à leur environnement… et à leurs repas.
En Grèce, on dit que les Moires observent les batailles... En Egypte, je ne sais pas. Un dieu à tête de fauve ou un bœuf parlant... Ou des démons du sang et de la douleur... règnent-ils en maîtres pour faire souffrir les hommes qui meurent ?
La vie apporte parfois son lot de compensation.
Qui contrôle la foudre ose tout !
- Votre récompense. Vous préférez l’or ou les pierres précieuses ?
- Les deux ?
Toute la magie n’est pas forcément maléfique.
- On nous entraîne au meurtre discret, à l’espionnage. Nous sommes des centaines. On se bat mieux que les soldats de base. C’est pourquoi nous vénérons Apédémak, le dieu nubien de la guerre. Si on meurt en martyr, Khadis nous a promis le paradis. Mieux , il nous y a fait goûter, ici, sur terre. Avec le lotus bleu, quand on nous donne une superbe femme, c’est ça le paradis…