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Critiques de Steve S. (13)
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Le recueil

Librement inspirées des écrits de Lovecraft, ces nouvelles nous font voyager au travers d’époques bien différentes.



Bracteate d’Or. Londres. 1910. Une jeune féministe trouve une médaille avec un monstre marin et une inscription étrange. Elle se réfugie dans un monastère aux habitants un peu particuliers où elle se passionne pour les Grands Anciens.



Le Signe des Anciens se passe à l’époque contemporaine, un avion détourné, un manuscrit précieux dissimulé et Cthulhu qui pointe le bout de son nez.



Je vous laisse découvrir par vous-même les autres nouvelles, particulièrement immersives. Le style narratif est vraiment très visuel, voire cinématographique, de ce côté là, @senzorezo n’a rien à envier à personne ! L’ambiance est pesante, angoissante, telle qu’on l’attend quand on évoque Cthulhu. Un très bel hommage à Lovecraft 🐙
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Le recueil

Magnifique réalisation que Le Recueil de Steve S., une autoédition Ulule (2021) avec couverture cartonnée, illustrations couleur d’Arnaud Lebourg, le tout livré avec les sympathiques goodies d’usage (photos, cartes…). L’auteur nous propose dans cet écrin 8 nouvelles qui, sans révolutionner le Mythe, lui donne des dimensions intéressantes.



Dans la Bractéate d’Or, une jeune militante féministe, pourchassée par la police, s’enfuit se réfugier chez son frère qu’elle découvre « suicidé ». Nous sommes en 1910 à Londres. Elle trouve dans ses affaires une mystérieuse médaille représentant un monstre marin et portant d’étranges écritures. Il y a également un petit mot faisant allusion à la localité de Tynemouth et à un monastère qui lui rappelle son enfance d’orpheline. Elle réussit à éviter les forces de l’ordre et rejoint la petite ville côtière où elle se fait conduire sur l’îlot de Nar’Vair. C’est là que se situe le monastère où elle espère trouver asile. Les moines (des deux sexes) ont tous des difformités physiques repoussantes mais accueillent volontiers la fugitive. Celle-ci sera « affectée » à la Bibliothèque pour « parfaire » son éducation. Et on lui remettra toute une série de documents anciens et un ouvrage troublant, Le Culte de Dagon. Elle perdra toute notion du temps, cherchant à comprendre les invocations aux Grands Anciens que recèle le livre alors que son corps se transforme lentement. Elle reviendra à la réalité en 1935, l’îlot étant menacé de destruction par un cuirassé allemand. Elle entraînera ses compagnons dans les sous-sols où se trouve un petit lac, et tous plongeront dans les profondeurs pour rejoindre la fabuleuse cité de Yah-Nlhlei, sans oublier au passage de faire sauter le navire ennemi.



Le Signe des Anciens nous fait revenir à l’époque contemporaine où un employé d’assurances, Natthan, parti en voyage d’affaires au Moyen-Orient, voit son avion pris en otage par des terroristes. Scratch en plein désert. Les survivants seront parqués dans un baraquement dont Natthan et son voisin de cabine, Hervé, parviendront à s’échapper. Alors qu’on les recherche, Hervé dissimulera dans une anfractuosité de rocher un manuscrit manifestement précieux. Natthan sera récupéré par une jeune indigène portant l’uniforme et conduit chez un vieil indigène. On le forcera, malgré l’insécurité des lieux, à aller récupérer les feuillets et il sera conduit dans une cave afin de déchiffrer avec l’ermite les invocations à Ceux du Dehors. La chute est atroce et Cthulhu ne pourra s’empêcher de glisser un petit tentacule lors du chaos final.



L’Hôtel est une courte nouvelle mettant en scène un voyageur de commerce américain faisant escale pour la nuit dans un motel glauque. Il est accueilli par une ravissante soubrette qui n’est manifestement pas insensible à son charme. Elle le prévient que la nuit sera bruyante et qu’il y aura beaucoup de musique. Et de fait, il découvrira la cour noire de monde en train de danser autour d’une forme sombre alors que la serveuse, allongée sur une dalle, subit de monstrueuses transformations. On aura évidemment deviné ici la présence du sympathique Nyarlatothep !



Il faut vraiment être un expert en r’lyeien, duriac ou aklo pour trouver un nom pareil : Nakna-Uhuksun, titre d’une longue nouvelle et monstre tellement redoutable que Daniel Harms refusera de lui consacrer une entrée dans son Encyclopedia Cthulhuiana ! Une femme qui n’a pas froid aux yeux, Julia, ex militaire, monte une expédition pirate pour aller rechercher sa fille Paula, en mission scientifique ultra-secrète. Elle est chargée d’étudier une météorite mystérieuse qui vient de s’écraser. Le sujet est en effet tellement sensible que la mère craint que sa fille ne soit enlevée par les Russes pour faire main basse sur ses recherches. Mais ce ne sont pas les buveurs de vodka qui vont menacer les aventuriers qui arrivent en hélicoptère, mais une étrange brume qui transforme les animaux en monstres et qui détruit l’équipage de façon atroce : les corps sanguinolents sont littéralement mélangés pour façonner de nouvelles créatures abominables. Seul un membre de l’équipage survivra et finira par retrouver Paula dans un camp de nomade avec un coffret contenant la pierre venue d’ailleurs. Une pierre qui pense, qui communique avec la jeune fille qui succombe à son charme, eu égard aux connaissances inouïes qu’elle partage avec elle. La chute, que je ne spoilerai pas, est d’un niveau qui ferait honte aux meilleurs « Gore » de la collection du Fleuve Noir. Bravo l’artiste qui a su rebondir brillamment sur « The Thing »...



Dans La Caverne, nouvelle très courte, l’auteur fait passer de vie à trépas un groupe d’explorateurs au fond d’une caverne dans laquelle se trouve un masque mystérieux. On ne connaîtra pas le doux nom de la créature.



Le sapin sur la colline nous est présenté par l’auteur comme un bonus « non lovecraftien ». Un texte magnifique qui se situe dans un monde post-apo qui vit ses derniers moments. Un couple, dont la femme est gravement malade, décide d’aller se réfugier en haut d’une colline où se trouve un sapin qui a caché leurs premiers amours. La terre est gelée, la neige épaisse, mais la nature, comme par magie, tente de les aider dans leur ultime pèlerinage. Les loups notamment les soutiendront et veilleront jusqu’à leur dernier souffle.



J’ai beaucoup aimé ce recueil. L’écriture est nerveuse et chaque petite pièce a un parfum sympathique de thriller. Le traitement de l’horreur cosmique n’est pas vraiment lovecraftienne, car l’auteur ne se donne pas la peine de suggérer ; non, il va droit au but et nous livre des descriptions de carnages en dolby stéréo ! Il ne cherche pas non plus à s’appuyer sur une métaphysique du Néant, même si on comprend vite que ses créatures viennent d’un infini insondable pour en découdre avec l’humanité. Mais tout cela fonctionne plutôt bien.

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Le recueil





🐙Ce recueil nous livre 6 nouvelles inspirées librement du mythe de cthulhu et de l'œuvre de Lovecraft, dont comme on peut le ressentir aisément, l'auteur est fan ! Nous voyageons au travers d'époques et d'ambiances complètement différentes

Effectivement @senzorezo sait nous captiver et nous entraîner dans le sillon du Maître au travers de sa plume riche, incisive, qualitative et travaillé. L'auteur qualifie lui même son style narratif de très visuel et  cinématographique j'avoue avoir été bluffée de ce côté là, j'ai été transporté, vraiment il n'a rien à envier aux maîtres du genres !

Toutes ces nouvelles sont immersives et bien amenés, l'ambiance pesante, angoissante, sombre est au rendez vous de chacunes d'elles, ce recueil est un vrai pages Turner. Ma préférence ira à la première "la bractéate d'or"  ou j'ai apprécié le côté engagé et féministe de notre protagoniste, Margaret, qui se retrouvera malgré elle face au culte de Dagon en voulant échapper aux autorités, si vous êtes un habitué du genre vous retrouverez bien vite à quelle nouvelle célèbre cette histoire rend hommage 😉

La seconde "le signe des anciens" n'est pas en reste et vous y croiserez cthulhu en chair et en tentacules 🦑...

Pour les autres, volontairement je ne ferais pas ici un résumé détaillés de chacune de ces nouvelles immersives: il vous faudra découvrir par vous même 😉 Toutes méritent d'être lues et vous transporterons !

🐙 J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture et je vous invite vivement à vous plonger dans ce petit bijou ou vous retrouverez aisément les inspirations de l'auteur qui à rédigé ici un joli hommage au Maître lui même !

Alors allez vous vous laissez happer ? 🦑



D'ailleurs si Zack Snider passe par ici, il faut absolument qu'il lise ce livre et la dédicace qui lui est adressé je fais passer le message 😅
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Le recueil

Le mythe de Cthulhu n' décidément pas fini de fasciner des générations de lecteurs et d'auteurs de Science-Fiction, de Fantastique ou d'Horreur.

H.P Lovecraft avait déjà comme successeurs Augusth Derleth, Fritz Leiber ou Robert Bloch puis de nos jours Stephen King, il a désormais d'autres épigones notamment en France et Steve S. en en est une très bonne illustration.

Ce qui frappe à la lecture de cet ensemble de nouvelles, c'est la diversité d'inspiration dont se nourrit Steve S. Certes Howard Phillips Lovecraft est la principale source mais au fil des histoires, on va reconnaître tel ou tel auteur majeur. Ceci rend la lecture aisée et moins unitaire qu'on aurait pu le craindre.

Ajoutons à cela des intrigues très serrées, des personnages avec lesquels l'auteur sait développer notre empathie, des atmosphères très différentes rendues avec justesse et un sens du suspens certain et nous aurons un livre très agréable qui nous permettra de guetter avec intérêt les prochaines productions de Steve S .

«  Le Bactéate d'or » qui ouvre le recueil est probablement l'histoire qi est la plus proche du maître de Providence. Sauf que première originalité le principal héros est une héroïne. Le portrait de celle-ci est d'ailleurs une des réussites du livre. On va suivre son cheminement jusqu'au tréfonds de l'horreur avec une fascination malsaine entretenue par le style de l'auteur qui sait entretenir une angoisse qui n'en finit pas de monter. On retiendra aussi l'habilité de Steve S. à planter un décor que ce soit celui d'une misérable rue de Londres ou d'une île qu'on visualise presque tant elle est photographiée par Steve S.

Après ce démarrage en fanfare, «  Le signe des anciens » nous plonge d'emblée dans ce qui paraît éloigné de l'univers lovecraftien : un détournement d'avion. Avec beaucoup d'habilité, l'auteur va introduire peu à peu le doute et l'angoisse dans nôtre esprit et à travers ce décor peu usité dans ce type de Fantastique ( le désert), il va réussir une petite merveille de suspens et d'aventure. La peinture des personnages et leur double voir triple personnage n'en est pas le moindre attrait.

Avec «  L’Hôtel » on pourrait se croire un moment dans la série «  Les Envahisseurs », mais Steve S transcende cette influence dés les premières pages et là aussi, on reconnaît son talent pour poser un décor ( un hôtel abandonné, les routes isolées d'Amérique du Nord), et installer une atmosphère qui angoissante. La grande réussite de cette nouvelle est le portrait du personnage principal qui apparaît au premier abord terre à terre et qui va se laisser gagner par une fascination à la fois érotique et décadente avant d'affronter les angoisses et des horreurs que tout lecteur de Lovecraft connaît mais là aussi transposée dans un environnement inhabituel. Là aussi, un très bon texte qui apporte une pierre à l'imaginaire de HPL.

« Nakna-Uhukshub », le plus long texte de ce livre, quasiment une novella nous emmené dans les immensités glaciales de l'Arctique. Bien sûr le lecteur averti pensera aux films de John Carpenter ou à la nouvelle de John William Campbell « La Chose ». Mais très vite, Steve S se détache de ses maîtres et va nous entraîner dans une histoire dont il est très ardu de se décrocher avant la conclusion. Un style sec , une écriture nerveuse très proche du thriller vous embarque dés le début. Ajoutons à cela une peinture de l'indicible et de l'horreur rarement vu jusqu'ici et vous obtiendrez le sommet de ce livre qui mérite à lui seule, l'achat ;

« La caverne » est une short-tory très réussie dont l’intérêt repose sur une conclusion très inattendue. Une de ces histoires que l'on déconseillera de lire un soir de tempête lors d'une panne d’électricité.

Conte de Noël post-apo ?, Histoire d'amour ? Récit fantastique ? Probablement un peu de tout çà avec « Le Sapin sur la colline » mais surtout une belle histoire mélancolique qui conclut en beauté ce livre avec une note d'optimisme nostalgique.

En résumé, un très bon livre de Steve S qui s'approprie avec bonheurs les codes d'un des maîtres du Fantastique et nous les restitue avec sa propre sensibilité sans fioritures.

Un très beau livre.
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Le recueil

COUP DE COeUR ♥



Comme le stipule la 4ème de couverture, nous sommes donc face à un recueil de nouvelles sur le thème du Mythe de Cthulhu. Un monde où l'horreur cosmique est décrite d'une manière assez détaillée et dans lequel, sombrer dans la folie est une fin inévitable.



Je voulais tout d'abord remercier l'auteur de m'avoir fait confiance et par la même occasion de m'avoir envoyé une édition relié qui a été éditée à la suite d'une campagne de financement. Elle n'est donc malheureusement plus disponible à la vente. Et je tiens à féliciter Arnaud Lebourg pour se travail splendide !



Je vais donc commencer par vous faire un résumé de chaque nouvelle. Seule la dernière ne sera pas détaillée pour vous laisser la découverte de celle-ci.



La Bacréate d'Or : Margareth, femme du début des années 1900, se bat aux côtés d'un groupe de personnes militant pour la liberté et le droit de vote des femmes.

Suite à une autre de ses arrestations, elle rejoint l'appartement de son frère en tentant d'échapper à la surveillance du limier de Scotland Yard.

En passant la porte, sans avoir eu de réponse après y avoir porté quelques coups, c'est le choc.

Elle tombe sur le corps de son frère, mort, une balle dans le crâne. Il s'est suicidé.

Après s'être remise de ses émotions, elle tombe sur un petit coffre où elle y trouve une médaille en or. Des inscriptions en relief sur une face et creux de l'autre côté. Un mélange de batracien et de poisson.

Un mauvais pressentiment se fait sentir mais elle n'a d'autre choix que de suivre cette piste et d'en profiter pour fuir Scotland Yard.



Le signe des Anciens : Nattan travaille en informatique dans les assurances. le métier qu'il ne faut pas divulguer à autrui… Pourquoi vous allez me dire ? Parce qu'à partir de ce moment, tout le monde te contacte pour parler de ses problèmes d'assurance, d'accidents de voitures ou même de casse de produits technologiques.

Sauf que Nattan est dans l'administratif, il gère seulement les bases de données clients.

Un jour, il attend dans un aéroport le départ de son avion, c'est sans compter sur la rencontre d'un homme lui parlant de ses soucis de voitures.C'est en ayant aperçu un constat envoyé par un ami de Nattan que celui-ci l'a abordé.

Cette rencontre le mènera jusqu'en première classe où il s'endormit bien rapidement.

Le réveil est brutal, des cris, du sang, des hommes qui cherchent à prendre possession de l'avion, des cadavres puis un coup, Nattan sombre à nouveau dans le noir…



L'hôtel : Sur les routes du Mexique, il parcourt la distance qui le sépare de son objectif, son domicile.

Après avoir conclu une belle affaire, il ne peut pas regretté d'avoir fait tout ce détour pour l'obtenir. Il se dit qu'après tout, une nuit en dehors de chez lui en valait bien la chandelle.

Il ne lui restait plus que cinq heures de route pour rejoindre les Etats-Unis mais une halte devenait pressante. La fatigue lui pendait au nez et il ne voulais pas risquer d'avoir un accident.

En arrivant dans une bourgade, il se dit qu'il n'allait peut être pas devoir dormir dans sa voiture, il a espoir d'y trouver un lieu décent pour s'y reposer.

Et c'est à peine passé le panneau du village qu'il tomba sur un hôtel et s'y arrêta avec empressement.

Une jolie jeune femme l'accueilli, avec un grand sourire qu'il ne pu détacher son regard d'elle.

En l'emmenant dans sa chambre, ils passent par un lieu où de la musique se fait entendre, des gens dansent à en perdre la tête, des rires déployaient à pleine gorge, une ambiance hypnotisante qu'il ne peut contourner et se mit à danser lui aussi dans l'intérêt d'attirer le regard et le désir brûlant de la splendide femme qu'il ne lâche pas des yeux…



Nakna-Uhukshub : La Lieutenant Colonel Julia Ramirez a réunie ses anciens camarades. Ancienne militaire de l'US Army, elle. Tout arrêté pour travailler dans un bureau avec un salaire plus conséquent afin de subvenir aux besoins de sa famille dont son mari est très malade.

La réunification de ces cinq camarades n'est pas sans risques. Inquiète pour sa fille qui est scientifique, elle n'avait d'autre choix que de prendre le risque et de lancer cette mission périlleuse.

Sa fille, Paula, est partie en expédition dans l'Arctique suite à l'impacte d'une météorite dans ce lieu. Seulement, cet endroit est contesté par plusieurs pays et les russes ont envoyés un brise-glace après le silence des scientifiques. La situation est donc critique s'ils ne veulent pas retrouver Paula entre les mains des russes.

Malheureusement, un brouillard suspect les prend de court durant le vol et l'horreur va pointer le bout de son nez…



La Caverne : « Création réalisée dans le cadre du Prix Court et noir 2021, organisé par Short Edition. »



Un groupe de scientifiques se trouve dans une caverne aux parois noires en plein coeur d'un volcan mexicain, le Nevado de Toluca.

La mort est autour d'eux. Sombre. Rapide. Invisible.

Deux du groupe sont allongés face au sol baignants dans leur sang. L'un s'est retrouvé la gorge tranchée, l'autre s'est prit un coup dans le dos, en plein dans le poumon.

Deux autres sont bloqués face à ce gigantesque masque, impressionnant autant par sa taille que par ses pierres étincelantes. Ne pouvant se détacher de cette vue.

Tandis que les deux derniers tentent de fuir. L'une s'est mise à courir à pleine vitesse pour sortir, l'autre a perdu le fil et se cache derrière un monticule de pierres. En pleine réflexion sur l'erreur qu'il a commise en criant à Julie de s'enfuir, alertant par la même occasion l'endroit où se trouve la femme.

Arriveront-ils à sortir indemnes de cette horreur ?



J'ai clairement eu un gros coup de coeur pour la plume de l'auteur. Il a une telle facilité d'écrire et de retransmettre les mêmes sensations que lors d'une lecture de Lovecraft. J'ai vraiment été subjuguée par la faculté de Steve à nous faire vivre une folie aussi pure que le maître de l'horreur.

Les détails sont parfaitement placés et tellement réalistes que l'on pouvait facilement s'imaginer en plein coeur de toutes ces nouvelles.

Je ne vais pas non plus faire des éloges jusqu'à ne plus avoir de place mais franchement, c'est un livre qui est splendide et dont le Mythe de Cthulhu est parfaitement respecté et reproduit !



Vous pourrez y retrouver plusieurs Grands Anciens et esclaves comme :



- Cthulhu

- Nyarlathothep

- Dagon

- Yog-Sothoth

- Les Shoggoths



Et si ces noms ne vous disent rien, je ne peux pas plus pour vous… Il vous manque clairement une notion de base dans votre tête et il est temps d'y remédier !



En comparaison de Lovecraft, on peut y décerner plusieurs points que j'ai trouvé agréable et qui donne un côté moderne et plus abordable pour les personnes qui veulent se lancer dans la découverte de l'horreur cosmique.



- Premier point, les périodes à laquelle nos personnages évoluent. Chaque nouvelle a sa propre époque. On pouvait vraiment se retrouver dans chaque période de l'univers, le plus vieux étant la première nouvelle qui se passe dans les années 1900 et la plus récente se passe à peu près dans nos années.

- Deuxième point, les protagonistes. Si Lovecraft est porté sur l'homme blanc, chose qu'il n'a jamais caché étant un raciste misogyne, Steve est plutôt ouvert à ce sujet. On peut donc y retrouver des personnes de différentes origines ainsi que des femmes.

- Troisième point, l'écriture étant récente, la facilité de lecture est un réel avantage pour les personnes n'ayant pas l'habitude de lire des livres d'une époque ancienne. Il est donc plus agréable pour les nouveaux lecteurs de l'horreur de se plonger en plein coeur du Mythe incontesté.



Par contre, j'ai trouvé un travail très pointilleux concernant les différents personnages qui nous fait ressentir tout un tas d'émotions pour eux. Chacun est superbement décrit de façon à ce que l'on puisse les voir sombrer plus ou moins rapidement suivant certains dans une folie meurtrière. On passe par des phases tellement diverses qu'au final, on plonge en pleine horreur avec eux. Les sentiments retranscrit par Steve donnent un côté plus humain aux protagonistes et nous aide à comprendre et nous mettre à leur place pour endurer les malheurs qu'ils subissent.



En bref, cette une lecture est à ne pas rater et je la conseille fortement aux personnes qui souhaitent découvrir Lovecraft d'une manière différente et plus moderne.
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Le retour

📖 7 nouvelles. 7 histoires plus ou moins longues. Un homme spécialiste de Janus qui se retrouve enfermé dans les soubassements d'une chapelle, une incursion très courte dans la mafia, un scientifique qui se retrouve prisonnier de son mentor, un cirque pas comme les autres, une jeune femme qui prend contact avec le passé, Mars et ses nouveaux riches...

***

✒️𝓓𝓮𝓼 𝓹𝓪𝓾𝓿𝓻𝓮𝓼 𝓲𝓬𝓲? 𝓟𝓸𝓾𝓻 𝓻𝓮𝓹𝓻𝓸𝓭𝓾𝓲𝓻𝓮 𝓬𝓮 𝓺𝓾𝓲 𝓪 𝓮𝓽𝓮 𝓯𝓪𝓲𝓽 𝓼𝓾𝓻 𝓽𝓮𝓻𝓻𝓮? 𝓛𝓮𝓾𝓻 𝓭𝓸𝓷𝓷𝓮𝓻 𝓾𝓷𝓮 𝓲𝓵𝓵𝓾𝓼𝓲𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓹𝓸𝓾𝓿𝓸𝓲𝓻, 𝓭𝓮 𝓭𝓮𝓶𝓸𝓬𝓻𝓪𝓽𝓲𝓮, 𝓭𝓮 𝓵𝓲𝓫𝓻𝓮 𝓪𝓻𝓫𝓲𝓽𝓻𝓮? 𝓛𝓮𝓼 𝓹𝓪𝓻𝓺𝓾𝓮𝓻 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓭𝓮𝓼 𝓺𝓾𝓪𝓻𝓽𝓲𝓮𝓻𝓼 𝓹𝓸𝓹𝓾𝓵𝓪𝓲𝓻𝓮𝓼 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓸𝓷 𝓭𝓲𝓼𝓪𝓲𝓽? 𝓜𝓮𝓽𝓽𝓻𝓮 𝓽𝓸𝓾𝓽 𝓪 𝓵𝓮𝓾𝓻 𝓹𝓸𝓻𝓽𝓮𝓮 𝓮𝓽 𝓼𝓲𝓶𝓹𝓵𝓲𝓯𝓲𝓮𝓻 𝓵𝓮𝓾𝓻 𝓭𝓮𝓹𝓵𝓪𝓬𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓽𝓻𝓪𝓿𝓪𝓲𝓵𝓵𝓮𝓻? 𝓓𝓮𝓼 𝓱𝔂𝓹𝓮𝓻𝓶𝓪𝓻𝓬𝓱𝓮𝓼 𝓪𝓿𝓮𝓬 𝓭𝓮𝓼 𝓹𝓻𝓸𝓭𝓾𝓲𝓽𝓼 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓸𝓾 𝓶𝓸𝓲𝓷𝓼 𝓲𝓶𝓹𝓻𝓸𝓹𝓻𝓮𝓼 𝓪 𝓵𝓪 𝓬𝓸𝓷𝓼𝓸𝓶𝓶𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓺𝓾'𝓲𝓵𝓼 𝓹𝓾𝓲𝓼𝓼𝓮𝓷𝓽 𝓼𝓮 𝓷𝓸𝓾𝓻𝓻𝓲𝓻?

📜 Un recueil de nouvelles qui rend hommage à Lovecraft. Encore un, me direz-vous. Mais la particularité des écrits de Steve S. est qu'il reprend les fléaux de notre société actuelle : soif de pouvoir, arrogance et égoïsme. Chaque histoire reprend avec beaucoup de justesse des bribes de notre vie et de notre histoire humaine et les met au service d'une narration fantastique et imaginaire... Ou pas si imaginaire que cela...

Une excellente lecture que je vous recommande vivement 🖤
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Le retour

Quand l’auteur m’a proposé de découvrir ce recueil, je n’ai pas hésité bien longtemps. Il faut dire qu’il est difficile de résister à une telle couverture et quand on me parle du mythe du Cthulhu, je suis toujours partante. J’ai bien fait de me laisser tenter car j’ai passé un bon moment de lecture.



Je ne vous parlerai pas de chaque nouvelles en détail, car vous avez déjà un beau résumé au niveau de la quatrième de couverture, je vous donnerai plus un avis général. Une chose est certaine c’est que j’ai eu plus d’attachement pour certaines histoires que pour d’autres et que le mythe est vraiment bien abordé à chaque nouvelle.



Ad Vitam Aeternam est la nouvelle la plus longue du recueil et elle mériterait un roman à elle toute seule tant elle est bien travaillée. Le suspense est hyper présent tout comme l’angoisse et on en redemande. Après ce texte, on est sur une histoire beaucoup plus courte qui m’a laissée sur ma faim. Quant aux autres nouvelles, elles m’ont toutes fait passer un bon moment, elles sont très différentes les unes des autres et savent attiser notre curiosité.



Et ma préférée dans tout ça ? Oui oui il y en a une qui s’est démarquée des autres et que j’aimerais tellement voir en roman. Il s’agit de « Le dernier pauvre », cette histoire a été un coup de cœur et j’aurais voulu qu’elle dure plus longtemps.



Bien sûr, les textes sont de qualité mais il n’y a pas que ça car l’objet livre et les illustrations sont tout aussi qualitatives.
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Le retour



L’HISTOIRE

Ce n’est pas 1 mais 7 bonnes raisons d’aller à la découverte de l’univers de Steve S inspiré par celui de Lovecraft.



La première nouvelle, Ad Vitam Aeternam, m’a directement embarquée dans ces « catacombes » du culte de Cthulhu.



Ce huit-clos angoissant nous parle de la quête de l’immortalité et de la peur de la mort.



Luigi possède fortune et intelligence, il vous sa vie à la recherche d’une statue représentant le Dieu Janus, il cherche à devenir immortel à travers ses recherches, laisser son nom dans l’histoire comme celui qui a trouvé l’introuvable.



Les cultistes qui vont eux rechercher l’immortalité dans sa signification première, quitte à utiliser et devenir ce qu’ils haïssent au plus haut point. Leur quête les a mené a perdre leur humanité, celle de Luigi le mène à sa perte.



Cette première nouvelle m’a totalement séduite.



La Famiglia a été écrite pour un concours il me semble, elle est très courte, fin de la prohibition, un homme de main décide de reprendre ne main sa vie et de ne plus faire partie de ‘’La famille’’ (à lire avec un accent Italien comme dans le parrain), sauf qu’il va rencontrer une famille bien différente lors de sa dernière mission.



Courte mais percutante, je ne m’attendais pas à cette chute, que j’ai trouvée plaisante.



L’œil, m’a moins plu. Elle reste touchante, mais voilà je n’ai pas trop accroché. Un scientifique doit faire face aux conséquences de ses actions, l’horreur a croisé la route de la science pour son plus grand malheur. La chose que j’ai bien aimé, c’est qu’il y a une petite porte ouverte pour l’imagination d’une suite à la fin.



Le Sarcophage Noir des Carpates, je dois avouer, je n’ai pas la référence d’où s’inspire cette nouvelle, mais elle m’a donné envie de la trouver (oui, je n’ai pas encore tout lu de Lovecraft !). Un CreepShow où il faut bien l’admettre, le narrateur sait tenir son public en haleine pour une fin trop rapide, comme je l’ai dit, je pense qu’il me manque la référence pour savourer cette nouvelle courte comme il se doit.



Le Prix du Rêve, là mon avis sera simple, je n’ai pas aimé. Un ténor au talent transcendant acquis au prix de nombreux sacrifices et pèlerinages ésotériques qui ont mis en sa possession un miroir qui lui permet de réaliser son rêve. Je n’ai pas accroché du tout, mais je dois admettre que l’auteur à gérer l’écriture un peu poétique et musicale qui va de paire avec le thème.



Les Lettres de Xo, une de mes préférées. Une arrière arrière, enfin quoi une descendante écrit à son aïeul à travers une correspondance qui défie les lois du temps, afin de le mettre en garde sur sa dernière découverte qui va certes lui apporter richesse gloire et non pas beauté, mais qui va changer l’humanité… au point de la détruire en appelant des êtres dont il aurait mieux valu ignorer l’existence.



Le Dernier Pauvre, cette histoire est juste waouh. Mars, très loin dans le futur, la société a mis en place une politique pour éradiquer la pauvreté et M.O.A., influenceur et animateur en vogue, va en directe diffuser la fin du dernier pauvre. J’ai vraiment cru en une humanité dans les actions contre la pauvreté… c’est de loin la meilleure nouvelle, car elle dépeint malheureusement ce que pourrai devenir notre humanité avec ce besoin de richesses et une vie hyper connectée.



Donc si je résume ma lecture, c’est vraiment à découvrir, surtout si on est fan de Lovecraft, on retrouve des touches, parfois subtiles, d’autres biens présentes, de son univers. L’auteur maitrise son sujet tout autant que sa plume. Il passe les époques et les thèmes avec aisance en s’adaptant à son sujet pour donner à chaque nouvelle un côté unique et personnel.



Mon envie après cette lecture ?



Il existe un premier recueil qui va rejoindre ma Wishlist (J’ai déjà explosé mon budget du mois XD).



LA COUVERTURE

Cette couverture est réalisée par Mathieu Coudray et je dois dire que je l’adore. Un peu sombre, mais bon en même temps on n’est pas dans du Feelgood, mais dans un univers sombre qui correspond très bien à son travail. Bon boulot, j’ai adorer après lecture tenter de retrouver les petits détails qui vont bien.
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Le retour

"LE RETOUR" est un recueil de sept nouvelles, dont six sont inspirées des œuvres du grand Howard Phillips Lovecraft, et du 'Mythe de Cthulhu".

En tant que grande fan de Monsieur Lovecraft et de ses écrits, j'ai découvert avec grand plaisir, mais aussi une certaine appréhension l'œuvre de Steve S. S'inspirer du "Maître de Providence" peut être un défi risqué à mon sens. Nombreux sont ceux qui essaient, que ce soit au travers de romans, de jeux vidéo, de jeux de rôles, de films, etc.. Mais tous réussissent-ils à sortir à un résultat concluant ? C'est un autre sujet.



Steve S, l'auteur, réussis ce défi avec brio, nous proposant des nouvelles fantastiques, horrifiques absorbantes, démentes et criantes de vérités. Chacune sous fond de psychologie (im)moralité et de folie humaine. On y retrouve bien l'inspiration Lovecraftienne et c'est un réel plaisir à lire.



Les grands anciens, le culte, les meurtres et autres horreurs sont présents pour nous faire frémir, blêmir, et même sourire, oui, parce que cette œuvre est fantastique. Nous sommes ramenés à notre "insignifiance" en tant que petits êtres mortels.



Ces sept nouvelles abordent des thèmes bien précis. De la quête de l'immortalité à l'ambition démesurée, du rêve à l'indifférence de soi et de l'autre. Jusqu'aux maux de l'humanité, cette manière qu'ont les plus fortunés de vouloir toujours plus annihiler les plus pauvres. Nouvelle, miroir de notre société actuelle. Et ces violences, horribles, mais devenues presque ordinaires dans notre monde.

Et des questions... Sommes-nous prêts à tout pour être immortels ? Que ce soit par une vie ininterrompue, ou par nos actes et découvertes ? Sommes-nous prêts à tout pour réaliser nos rêves ? Prêts à tous les sacrifices ?

Prêts à tout par vengeance ? Quelle place ont nos familles ? Qu'on les ait choisies ou non?...

Nous suivons dans chaque nouvelle, différents protagonistes, à des âges et époques différentes. Ceux-ci ont êtes créés avec minutie, créés pour l'horreur, pour être appréciés ou détestés. Voir les deux à la fois. Les personnages sont complets, bien écrits, tout comme l'œuvre dans laquelle ils se trouvent. Les descriptions, elles, nous transportent complètement dans l'œuvre, on pourrait presque voir, chaque lieu, chaque événement passer devant nos yeux, comme dans un film.



En parlant de film, parlons "images". J'ai eu la chance de recevoir la version collector de l'œuvre "Le Retour", et j'ai été fascinée par la beauté de la couverture et des illustrations, nous en retrouvons disséminées en fin de quelques chapitres, et avant chaque nouvelles pour les illustrées.



Je n'imagine pas le travail qu'ont dû fournir l'auteur et les illustrateurs pour nous concocter un livre aussi beau et qualitatif.

Je vous laisse avec pour seuls résumés, ceux présent sur la quatrième de couverture. Par choix, parce que je vous souhaite de découvrir ce recueil comme moi, je l'ai découvert. Sans trop savoir à quoi m'attendre. Ce qui a contribué au plaisir que j'ai eu en lisant ces quelques nouvelles, par une découverte pleine de surprises.

Je peux simplement vous dire que "Ad Vitam Aeternam" et "L'Œil" sont mes favorites, bien que chacune de ces sept nouvelles soit véritablement excellente.



Alors, allez-vous vous laisser tenter ? Prendrez-vous le risque de rejoindre l'horreur qui est toujours présente lorsque les grands anciens sont dans les parages ?



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Le retour

Je reviens aujourd'hui avec une nouvelle #chronique et j'espère que je te donnerais envie de découvrir ce magnifique ouvrage sombre et horrifique 🐙



⏳️Me voici reparti sur les traces du Maître en compagnie de @steve s qui m'a confié son nouveau recueil dédié aux mythes de Cthulhu. Il y a bientôt 2 ans, j'avais découvert cet auteur au travers de son recueil éponyme et j'avais énormément apprécié la découverte et l'immersion dans cet univers qui m'est cher.



Vous pouvez retrouver ma chronique du Recueil sur mon bookstagram.





🐙En grande adepte et pratiquante du culte de Cthulhu, c'est donc avec un vif intérêt que je me suis plongée dans ce nouvel opus et ai retrouvé la plume toujours aussi fluide et visuelle de l'auteur.

C'est une maîtrise parfaite des codes et de l'univers alliée à sa vision personnelle des oeuvres de HP Lovecraft que nous livre ici Steeve S.



🕯Chacune de ces 7 nouvelles fantastiques est indépendante, unique et présente une thématique, époque et des protagonistes différents. Les deux ouvrages peuvent se lire indépendamment mais je vous recommande tout de même d'être un.e adepte ou initié.e du maître pour profiter d'une immersion complète.



⏳️Au-delà de l'horreur cosmique, des monstres et créatures, des meurtres rituels, des artefacts magiques, l'auteur amène à réfléchir sur la vie, la mort, la différence, les conséquences de ses actes, la notion d'héritage et l'écologie et tout ceci est habilement mélangé au sang et à la folie. J'ai trouvé que cela apportait encore plus de réalisme et qu'il en jouait avec subtilité.





🐙J'ai vraiment été transportée par cette lecture et comme pour tout recueil ces nouvelles sont de tailles variables et certaines m'ont plus parlé que d'autres et je salue le talent de l'auteur pour rendre chacune d'elles captivantes. L'auteur selon moi a d'ailleurs fait un choix judicieux dans le choix de l'ordre de lecture en commençant par la plus longue mais également dans le choix de ses mots qui contribuent à instaurer une ambiance pesante. Une parfaite maîtrise du début à la fin fait de cet ouvrage une pépite du genre et je ne vous parle pas de la beauté du livre objet : je suis comblée qu'il puisse rejoindre ma bibliothèque.







🕯Afin de préserver la surprise que mérite ce recueil, je choisis volontairement de ne pas vous en dévoiler d'avantage mais je peux déjà vous assurer que vous serez plongé.es au coeur même des mythes et de l'horreur, dans les méandres de la folie, et que vous en ressortirez riches d'un moment lecture de qualité et de réflexions existentielles... Merci @steve pour votre confiance et ce partage de passions et références qui nous unit !✨️
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Le retour

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Le retour

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Steve S. pour m'avoir proposé son livre en SP via le site SimPlement.



Concernant la couverture, franchement j'aime beaucoup. Autant les couleurs que les petits effets brillants, que la composition. Le cercueil au premier plan fait bien référence à Cthulhu et je trouve que la forme des nuages n'est pas sans rappeler des tentacules... Tout ça confère une ambiance angoissante à souhait et nous promet de belles choses.



Concernant la plume de Steve S., je l'ai vraiment trouvée fluide et agréable. Il sait bien gérer la pression ainsi que la tension ressenties par ses personnages et, par extension, par nous lecteur. Il a tout de suite su me plonger au cœur de son univers d'inspiration Lovecraftienne.

Quelques coquilles à signaler néanmoins, qui pourraient êtres corrigées avec une bonne relecture (il ria au lieu de il rit, les poignées au lieu des poignets...)

J'ai beaucoup apprécié que l'auteur joigne une note explicative de l'ensemble du recueil, ainsi que de chaque nouvelle, nous décrivant son histoire et les messages qu'il y délivre. J'ai trouvé ça vraiment très intéressant.

Les illustrations couleurs au début de chaque nouvelle (merci à l'auteur de m'en avoir fourni quelques unes pour illustrer ma chronique) sont magnifiquement noires et angoissantes.



Pour tout vous dire, j'ai hésité à accepter ce SP. Pas à cause du genre de la nouvelle ni de l'horreur, que j'apprécie, mais à cause des références au Mythe de Cthulhu de Lovecraft que je ne connais pas du tout, sauf de nom. J'avais peur de ne pas saisir les allusions... Mais cela n'a pas du tout été le cas. Alors oui, je n'ai sans doute pas saisi toutes les subtilités ni toutes les allusions, mais cela ne m'a pas empêché de passer un excellent moment avec ce recueil.



Steve S. a déjà fait un résumé de chaque nouvelle dans son résumé, donc je vais essayer d'être la plus concise possible dans mes propos et dans mon ressenti.



Ad Vitam Aeternam

Luigi Calvi pense être en bonne voie pour réaliser le rêve de sa vie : être le premier à trouver un buste du dieu romain Janus et ainsi laisser son nom dans l'Histoire.

Dans cette nouvelle, la plus longue, sont abordés la quête de reconnaissance, le temps qui passe et l'immortalité. Elle soulève aussi la question de savoir jusqu'où l'être humain pour être prêt à aller pour tenter d'échapper au temps. J'ai adoré son ambiance sombre et angoissante. Je pense que c'est ma préférée.



La Famiglia

Une courte nouvelle. Elle fait se rencontrer la mafia italienne et l'horreur Lovecraftienne tout en parlant d'héritage, de devoir et de famille. Court, mais intense. J'ai beaucoup aimé.



L’Œil

Frédéric Mills est scientifique. Jeune. Brillant. Ambitieux. Cependant, il va devoir faire face de la pire des façons aux conséquences de ses actes. Croyez-moi, vous n'aimeriez pas être à sa place... Encore une nouvelle que j'ai adorée !



Le Sarcophage Noir des Carpates

La nouvelle la plus courte. Elle se passe dans un "cirque de monstres". L'auteur y aborde la notion de différence, mais aussi d'un espoir d'autre chose. Malheureusement, il faut faire attention à qui l'on choisi de faire confiance...



Le Prix du Rêve

Albert Rham est le plus grand ténor de son époque. Il ne vit que pour la musique. Il y a voué toute sa vie. Il a tout fait pour vivre son rêve. Il a tout donné. Mais quels sacrifices a-t-il dû faire pour y parvenir ? Quel sera le prix à payer ?

J'ai aimé la fin de cette nouvelle (la nouvelle entière d'ailleurs, qui arrive en seconde position de mon classement), parce que l'auteur nous laisse une fin qu'il est possible d'interpréter de différentes façon. Cela m'a plu d'envisager plusieurs possibilités.



Les Lettres de Xo

Une nouvelle épistolaire qui traverse le temps. L'auteur y parle d'écologie, mais aussi d'égo, d'ambition, de conséquence de ses actes et de deuil. Une histoire pleine de détresse et de solitude.



Le Dernier Pauvre

La dernière nouvelle du recueil et celle à laquelle j'ai été la moins sensible. Nous sommes dans un futur proche et la pauvreté est en passe d'être éradiquée : le dernier pauvre a été trouvé. C'est un monde de technologie et d'opulence. Mais aussi de narcissisme et d'égoïsme ou chacun a ses propres priorités. C'est une nouvelle satirique qui dénonce les maux dont souffre l'humanité. Elle est sans rapport avec le Mythe de Cthulhu. Ou peut-être pas...



En résumé, vous l'aurez compris, j'ai vraiment passé un très bon moment avec ce recueil de nouvelles que j'ai lu très vite. J'ai adoré la plume de Steve S., la façon dont il m'a fait entrer dans son univers, l'ambiance sombre et angoissante qui y règne, les thèmes abordés avec justesse. Je n'ai jamais lu Lovecraft, mais cela ne m'a dérangée dans mon immersion. Un recueil que je recommande sans souci aux fan du Mythe de Cthulhu comme aux néophytes comme moi.
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Le recueil

Juste extra ! 👍

Habituellement, je ne suis pas fan de l'univers fantastique, mais là, je dois avouer que j'ai été conquise par ce recueil de nouvelles !

Le style d'écriture est fluide et agréable. Pour un premier roman, c'est une vraie réussite !

Bravo !
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