Ca a l'air tellement plus facile dans les films.
(Jorge ! Tu m'as protégée ! Allons au bal des clubs de sport ensemble !)
J'imagine que c'est pour ça que les films sont aussi prévisibles... mais pas la vraie vie.
- Désolée, Na'ya est en retard. Les fées coiffeuses l'ont abandonnée en plein milieu de ses tresses.
- QUOIIII ?! Mais je leur avais apporté des gâteaux ! Elles sont déjà parties ?
- Non non, c'est juste que... j'ai voulu les payer et leur expliquer le concept de conditions de travail correctes... Du coup, elles sont en train de se syndiquer dans le placard. Je suis tellement fières d'elles. N'oubliez pas de réclamer un congé parentalité !!
Chaque jour est une mise à l'épreuve. Je le vois comme un jeu vidéo. Je dois juste finir la journée pour savourer la récompense de fin de niveau. Le club de dessin, où je peux me poser et dessiner sans que personne ne vienne m'embêter.
Le souci de n'avoir que des amis avec des centres d'intérêt communs, c'est qu'une fois sortie de ce petit cercle, on est toute seule...
On repousse les ténèbres...
... grâce à nos feux, nos lampes et nos villes bien éclairées.
Mais même là, les ombres rôdent.
Dans les coins sombres, derrière la froide surface des miroirs obscurs.
Aussi vieux que notre monde, il y a le monde de la nuit.
Celui de la magie du sang, des battements d'ailes et des dents aiguisées se cachant derrière un sourire malin.
Repoussez-le hors de nos villes autant que vous le pouvez...
... Il est toujours là.
- Les fées coiffeuses l'ont abandonnée en plein milieu de ses tresses.
- Quoiiii ?! Mais je leur avais apporté des gâteaux ! Elles sont déjà parties ?
- Non, non, c'est juste que... j'ai voulu les payer et leur expliquer le concept de conditions de travail correctes... Du coup, elles sont en train de se syndiquer dans le placard.
J'aimerai aussi être une force de la nature et une tornade.
... Mais je tiens plutôt du petit courant d'air...
Il est indispensable d'aller au collège. C'est le seul moyen d'apprendre ce qui n'a aucune importance.
Il est facile de céder à l'amertume, de se replier sur soi-même après avoir été rejeté. c'est effrayant de continuer à aller vers les autres, de persister à vouloir tendre la main lorsque tant de gens vous ont déjà tourné le dos.. et parfois en ont même après vous. mais c'est ça, le courage : non pas de ne jamais avoir peur mais avoir peur et agir malgré tout et continuer à aller vers ce monde qui ne veut pas de vous et lui dire " soyons amis" car nous sommes tous plus fort lorsque nous veillons les uns sur les autres.
- M-Mamie ! J'allais justement...
- Bonne nouvelle, mon petit. Je vous apporte deux pains au chocolat.
- Ooh, merci !
- J'ai léché le tien.