Le fermier nous appelle. Il ne se rend compte de rien. Il ne signifie pas ce que signifie pour nous tourner le dos. Il ne saisit pas ce qui s'écroule en nous. Nous nous arrachons aux chevaux. Sentant qu'il y a une urgence à nous éloigner tant que nous en avons la force. Silencieusement, nous revenons vers la ferme par les champs noirs, couverts de corbeaux. Le vent souffle. Nous pleurons. Est-ce le hennissement d'Ouroz que nous venons d'entendre, lancé au milieu des rafales?