Joséfa considérait habituellement que les enfants d’aujourd’hui étaient beaucoup trop sollicités par tout un tas d’activités scolaires, sportives, artistiques ou autres que les adultes s’ingéniaient à empiler sur leurs frêles épaules en leur imposant un rythme infernal. Sans cesse pressés, houspillés de toutes parts, stressés, fatigués, ils n’avaient plus guère le temps de jouer, encore moins celui de rêver. Elle trouvait ça vraiment regrettable,