AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Note moyenne 3.57 /5 (sur 1033 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 20/01/1956
Biographie :

Sylvie Baron est professeur agrégé et écrivain.

Elle est l'auteur de quatorze romans construits autour d'une intrigue policière. (whodunit), à la manière d'Agatha Christie, de Patricia Wentworth, ou de Patricia Mac Donald, dont elle est une fervente admiratrice.

" Le secret de la Truyère", co écrit avec sa fille Claire Baron publié aux éditions du Bord du Lot, en 2009,

"Le locataire de Madame Eliot", éditions du Bord du Lot, en 2010,

"Les justicières de Saint Flour" éditions du Bord du Lot, en 2012,

"Le silence des Hautes Terres" publié aux Editions du Bord du Lot a obtenu le Prix Claude Favre de Vaugelas en 2014. Livre republié en 2018 par les Editions De Borée en format poche,

"Un été à Rochegonde", Calmann-Levy 2014

"Les ruchers de la colère",Calmann Levy 2015
à obtenu en 2015 le Prix du salon "La plume et la lettre",

"l'Auberge du pont de Tréboul, Calmann-Levy 2016,

"l'Héritière des Fajoux, Calmann-Levy 2017 a obtenu le prix Arverne 2017 et le prix Lucien Gachon 2018,

"Rendez-vous à Bélinay", Calmann-Levy 2018, Prix littéraire régional Panazo 2 019 (Limousin)

"Le cercle des derniers Libraires" Editions De Borée 2018, Prix littéraire Régional des Lycéens 2019 (Lycée Paul Eluard de St Junien Haute Vienne)

"Terminus Garabit" Calmann-Levy Mars 2019 (collection Calmann-Levy Territoires)

"Un coin de parapluie" Calmann-Levy Février 2020 (collection Calmann-Levy Territoires)

"Impasse des demoiselles" Editions De Borée septembre 2020

"Une Miss pas comme les autres" Calmann Levy Février 2021 (collection Calmann-Levy Territoires)

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Sylvie Baron   (20)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Découvrez le nouveau titre de Sylvie Baron, Deux justicières paru le 1er septembre 2022. Deux jeunes filles de 17 ans renversées par un chauffard qui prend la fuite. Et s'il ne s'agissait pas d'un accident mais bien d'un meurtre ?


Citations et extraits (211) Voir plus Ajouter une citation
[...] le Cercle des derniers libraires. Ce nom lui était venu spontanément à l'esprit. "Derniers" parce qu'ils étaient bien les survivants d'une profession rongée par les technologies et l'indifférence du consommateur; "cercle" en référence au cercle de famille, uni et fort, parce qu'ils avaient un besoin urgent de se tenir la main pour gagner leur combat. Ce mot lui faisait aussi penser à une terre aride illuminée par un rond d'herbes vertes et drues, un cercle de fraîcheur comme une trace de ronde de fées ou de sorcières. Un peu de magie ne pouvait pas leur faire de mal.

- chap III - p. 49 -
Commenter  J’apprécie          440
Le Cantal détenait le secret des ciels étoilés ,
lumineux et profonds ,
des coulées de lune sensuelles ,
des nuits claires et transparentes comme le cristal .

[...]
elle avait vu des crépitements d'étoiles ,
des reflets de lune argentés sur les montagnes ,
accompagnés du gémissement des sauvagines ,
du brame des cerfs ,
des hululements de la chouette

et ,

toujours au loin ,
immuable ,
infatigable ,
la plainte sourde du torrent .
Commenter  J’apprécie          230
Gérer l'espace relevait d'un véritable casse-tête. Emma réorganisait sans cesse sa vitrine avec l'idée permanente de donner envie d'entrer. Il fallait suivre l'actualité, sans courir pour autant derrière, tout en mettant en avant les livres qu'elle aimait, sachant qu'ils n'étaient pas forcément ceux qui se vendaient. Impossible toutefois de n'exposer que des choix personnels. Pour attirer le chaland, il convenait d'avoir des repères rassurants et bien médiatisés comme ces guides à destination des touristes visitant la cathédrale et la vieille ville.
A l'intérieur du magasin, pour interpeller les lecteurs, elle utilisait les traditionnelles tables, parsemées de petits mots sur les livres : fiches, bandeaux, articles de presse, coups de coeur... La jeune femme y passait un temps fou. A ce jeu quotidien, elle était devenue très habile pour donner du relief, chercher des thèmes, tricher avec le mouvement, la couleur. ... Malgré son talent en ce domaine, elle ne pouvait cependant pas se résoudre à réduire la vente des livres à une simple question de présentation.
Commenter  J’apprécie          162
_Le temps s'arrange un peu on dirait, ça ne doit pas être facile l'hiver ici!
_Alors ça, c'est vraiment une réflexion d'urbain! C'est peut-être ma saison préférée, il y des lumières magnifiques les ciels pétillent dans la nuit glacée, la pureté de l'air qui nous traverse. Ce pays va bien avec l'hiver, c'est l'occasion de se réunir, de se serrer, de se tenir chaud, de lire, de réfléchir surtout.
Commenter  J’apprécie          150
«  L’automne rayonnait, il faisait un soleil à taire tous les chagrins. Le rouge incendiaire des sorbiers se mêlait à l’or des bouleaux pour faire flamber le pays. Devant tant de splendeurs , Marc sentit ses réticences faiblir. C’était le jour idéal pour des retrouvailles avec Garabit. Il n’avait en fait que
trop tardé » .
Commenter  J’apprécie          140
Celui-ci prit bientôt fin au soulagement apparent d’Anne qui annonça sa volonté d’utiliser la barque pour une promenade sur la Truyère. Cette décision le fit sourire imaginant mal la frêle citadine ramer et étant prêt à parier qu’elle renoncerait rapidement à ce projet.
Elle s’y tint pourtant et, après avoir embrassé Julien qui s’adonnait au plaisir de la sieste, elle entreprit accompagnée du seul Baobab de descendre le sentier tortueux et fort raide menant jusqu’à la rivière, dont la ligne majestueuse s’étalait en contrebas de la propriété.
La barque étant légère, elle n’eut guère de difficultés à la mettre à flots. Elle en éprouva d’avantage pour ramer, n’ayant pas pratiqué ce sport depuis fort longtemps. Elle y parvint pourtant et, fière d’elle-même, entreprit de s’éloigner de la rive.
Le courant, bien que peu intense en cette saison, lui était favorable et le domaine disparut rapidement, caché à ses yeux par les courbes sinueuses de la Truyère ainsi que par le rideau d’arbres la surplombant.
Assise sur le banc de nage, ramant sans effort véritable, Anne se sentit merveilleusement heureuse, gagnée par un immense sentiment de liberté.
Aux arbres succédèrent bientôt de vastes champs dont la pente douce s’étalait jusqu’à la rivière à laquelle venaient, paisibles et nonchalantes, s’abreuver les nombreuses vaches parquées là pour toute la durée de la belle saison.
On ne distinguait nulle trace d’habitation, hormis de loin en loin les ruines d’un vieux buron abandonné. Tout alentour n’était que pâturage et forêt ce qui fit sourire la jeune femme, à nouveau stupéfaite du côté désertique de la région.
Regrettant de ne pas avoir emporté de jumelles, elle observa au loin le vol plané d’une buse guettant vraisemblablement une quelconque proie dans les eaux sombres.
Une brusque sensation d’humidité à ses pieds la fit baisser les yeux et elle découvrit avec surprise qu’une importante quantité d’eau s’était engouffrée dans la barque. Haussant les épaules elle entreprit d’ôter ses chaussures ce que, du reste, elle eut dû faire dès son départ.
Accusant de cette incommodité la trop grande vigueur qu’elle mettait à ramer, elle adoucit sensiblement ses mouvements ce qui ralentit quelque peu son rythme, ce dont elle n’avait cure, peu pressée de voir cette réjouissante promenade prendre fin.
Cependant, quelques instants plus tard, perdue dans la contemplation amusée de Baobab profondément occupé à observer avec une peureuse acuité les poissons que laissait entrevoir la clarté étonnante de l’eau, elle s’étonna que, malgré ses efforts, celle-ci continua son ascension et gagna maintenant ses chevilles.
Une exclamation de stupeur lui échappa lorsque, regardant pour la seconde fois, Anne se rendit compte du niveau inquiétant du liquide dans la barque. Se baissant elle aperçut alors une large brèche dans laquelle, insidieuse, la rivière s’engouffrait à une rapidité d’autant plus grande que, sous le poids inhabituel de l’eau, la barque s’enfonçait progressivement.
Brusquement gagnée par un sentiment d’urgence, la jeune femme se mit à ramer frénétiquement vers la berge dont elle s’était jusqu’alors tenue éloignée dans un souci de prudence, sachant que de nombreux rochers affleuraient à sa proximité.
L’embarcation étant alourdie, la manœuvre fut bien plus difficile qu’elle l’escomptait, ses gestes désordonnés se montrant en outre passablement inefficaces.
Paniquée, elle vit la barque s’enfoncer à quelques mètres du bord et n’eut d’autre recours que la nage pour gagner celui-ci. Bien que bonne nageuse cela lui demanda, ses habits trempés entravant sa progression, quelques efforts et c’est épuisée qu’elle se hissa finalement sur la berge.
Rassurée sur le sort de son chien s’ébrouant farouchement à ses côtés, elle se laissa tomber sur le sol boueux et entreprit de retrouver son souffle.
Le sentiment de peur l’habitant jusqu’alors laissa soudainement place à une rage d’une violence incroyable qui la submergea tout entière. Se redressant brusquement elle y donna cours en frappant de toutes ses forces le sol de ses poings.
    - Non, s’exclama-t-elle violemment, non, non et non, c’est assez ! Je ne me laisserai pas persécuter ainsi, c’est hors de question !
Se promettant fougueusement de découvrir qui s’acharnait ainsi contre elle, absolument persuadée que ce nouvel accident n’en était pas un mais bien une tentative pour lui nuire, Anne mit longtemps à se calmer.
Commenter  J’apprécie          110
Mon village au fond de l'eau
Se souvient du bruit des enclumes
Dont j'entends encore les échos
Vivant sous un manteau d'écume.
(Chanson de Charles Trenet citée dans le livre),
Commenter  J’apprécie          140
«  L’homme désire la femme , mais le plus souvent la femme ne désire que le désir de l’homme »
Commenter  J’apprécie          141
Dans sa carrière d'enseignant, Marc avait rencontré quelques enfants comme ça, qui avaient tous une faible estime d'eux-mêmes, qui n'osaient pas s'affirmer de peur d'être rejetés ou de perdre l'approbation plus ou moins fictive des autres, qui ne voulaient ni déranger, ni faire de vagues, ni surtout être le centre d'attention du cours. Des enfants fragiles, des oiseaux blessés, qu'on avait rabaissés, humiliés ou dénigrés dans leur environnement de manière plus ou moins ouverte. Des êtres vulnérables en raison de cette sensibilité même à l'autre qui les rendait automatiquement attrayants pour tous les gros durs de la classe qui cherchaient un plus petit à écraser afin de se valoriser.
Commenter  J’apprécie          120
«  ——-Aimer les arbres, c’est devenir arbre. Chaque arbre est différent . Il y a les grands qui s’y croient , les petits fragiles , les orgueilleux , les costaux, les magnifiques . C’est important de les connaître pour pouvoir leur parler » ..
Commenter  J’apprécie          122

Acheter les livres de cet auteur sur
LirekaFnacAmazonRakutenCultura

Lecteurs de Sylvie Baron (1096)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissances en littérature classique

Parmi ces livres, lequel n'a pas été écrit par François Rabelais ?

Gargantua
Le Tiers Livre
Le Roman de Renart
Pantagruel

20 questions
707 lecteurs ont répondu
Thèmes : classique français , classique anglais , classique americainCréer un quiz sur cet auteur

{* *}