Les habitants de la Planèze prétendent, non sans fierté, vivre au centre de nulle part.
Ce haut plateau basaltique formé par des coulées de lave du volcan cantalien dessine de vastes horizons clairsemés de haies, de murets de pierre sèche et de zones humides appelées « narses », royaumes des oiseaux migrateurs. Des espaces à perte de vue, ponctués çà et là de vaches rousses et de villages pittoresques, offrent une peinture changeante au fil des saisons.