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4.42/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1954
Biographie :

Que dire dans une biographie qui ne griffe la vie de celui qu'elle décrit ? Je suis née en 1954 dans une petite ville de la Drôme ; l'essentiel de ma vie s'est passée dans ce département, hormis une incursion dans le Gard. La littérature a été un fruit défendu auquel j'ai vraiment mordu très tôt et qui m'a peut-être en partie jetée hors du Paradis de l'Enfance, précocemment, si on le conçoit comme Éternité de l'Instant. J'ai fait des études littéraires et d'histoire de l'art et archéologie, et j'ai passé ma vie active auprès d'enfants très jeunes, prenant plaisir à découvrir et redécouvrir le Monde dans le partage du rire et de la connaissance, je dirais de la conscience à la fois naissante et entière. Que dire dans une biographie sans décrier l'étrangeté d'être-au-monde, sans banaliser et ternir la Merveille d'une vie ?
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Le ciel m’est tombé sur la tête



Le ciel m’est tombé sur la tête
et j’en recueille les éclats
fichés en mon plein cœur
exubérance d’agonie
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Grisée de bleu



Et quand elle eut passé la frontière
Elle se mit à tirer sur le bleu
Et tout l’azur vint avec !
Elle fit salve d’étincelles de nuit.
Elle fit feu de tout corps.
Elle déchaîna ses racines.
Elle libéra ses origines.
Chaîne et trame elle fusa.
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On voudrait pouvoir comprendre



On voudrait pouvoir comprendre le comment et le pourquoi !
demander aux étoiles déjà mortes si elles ont bien vécu
et de quel éclat perdu
elles ont balisé
des chemins inconnus !

On voudrait traverser les trous noirs et en sortir grandis.

On ne cesserait de vouloir et même si le conditionnel
auréole de hardiesse,
on est assoiffé
et cette soif dépasse les mots proférés.
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J’aimerais …



J’aimerais
encore
en dépit     au défi
à défaut     au départir
au millimètre près
au mot près
en déconfiture     envers
malgré            désespérément.
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Je heurte souvent…
Je titube, je fracasse, je me prends les
pieds dans le tapis du réel.
Je heurte… Personne ne répond. J’ai la
langue perdue, pendante, elle embrouille mon
avancée, entrave mon pas. J’ai la
démarche hésitante d’une qui bégaie et se
tait. Je heurte… et les mots jacassent
et se brisent, je heurte et vocifère et la
voix s’éteint et s’étreint, les paroles
diffusent et se fondent… Où retrouver
le heurt sonore qui fait rythme et envol ?
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Je heurte souvent…
Je titube, je fracasse, je me prends les
pieds dans le tapis du réel.
Je heurte… Personne ne répond. J’ai la
langue perdue, pendante, elle embrouille mon
avancée, entrave mon pas. J’ai la
démarche hésitante d’une qui bégaie et se
tait. Je heurte… et les mots jacassent
et se brisent, je heurte et vocifère et la
voix s’éteint et s’étreint, les paroles
diffusent et se fondent… Où retrouver
le heurt sonore qui fait rythme et envol ?
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On a la rage



On a la rage d’arrimer nos pensées aux cordages du réel.
On a la délicatesse de se croire unique.
On a tant besoin d’habiter
le temps,
de planter
les ongles du rêve
dans le magma de la réalité,
de pénétrer
le mystère des commencements,
de lapis-lazuler
celui de la fin
du joyau inventif de nos larmes !
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Aux parois



On se cogne aux parois de la vie
comme insecte ébloui ;
le sens de la vie : une lumière qui brûle
les ailes.

On file bon train
dans le petit matin
de nos mains nues,
on a juste envisagé l’aube et
déjà l’inquiétude du crépuscule nous étreint.
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Nous n’avons pas dépecé
les futaies de l’insolite
accrochés à l’épine
d’un azur.
Nous voulions seulement rameuter
les aubes primitives
et capturer l’extase
de l’alouette
au fond du dé à coudre de notre pensée.
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Je heurte souvent…
Je titube, je fracasse, je me prends les
pieds dans le tapis du réel.
Je heurte… Personne ne répond. J’ai la
langue perdue, pendante, elle embrouille mon
avancée, entrave mon pas. J’ai la
démarche hésitante d’une qui bégaie et se
tait. Je heurte… et les mots jacassent
et se brisent, je heurte et vocifère et la
voix s’éteint et s’étreint, les paroles
diffusent et se fondent… Où retrouver
le heurt sonore qui fait rythme et envol ?
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