Marcher ! Pour ne pas penser. Marcher encore. Pour tenter d’effacer, d’oublier. Pour faire taire la souffrance qui rugit en moi telle une tempête. J’aperçois un banc à quelques pas et m’y dirige en titubant. Je m’écroule, la tête entre les jambes, et j’essaie de respirer avec calme. Je n’ai plus aucun contrôle sur mon esprit et mon corps.