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Citations de Tara Jones (194)


Tu as manqué de la chose la plus importante au monde. Elle t'a privée de l'amour que toute mère devrait porter à son enfant. Le silence d'une mère peut faire aussi mal que des coups. Tout autant que son rejet et son indifférence. Il n'y a pas toujours besoin de frapper pour faire souffrir...
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- Bordel !!! Mais c’est une vraie Calamité !
Je lui lance un regard ulcéré. D’accord ! Comme première rencontre, on a vu mieux. Mais un peu de compassion, est-ce trop demander ? ! Heureusement, je me sens déjà mieux, et du coup, Monsieur commence à me porter sérieusement sur les nerfs… et pas qu’un peu !

- - La poupée Barbie vous conseille d’aller changer de costume ! Et pourquoi pas d’endosser celui de Ken à la place de celui de CONNARD ARROGANT DE PREMIERE !
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Et quand ses lèvres se posent sur les miennes, j'oublie tout.
L'univers entier disparaît... la réalité, l'irréel...
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Je craque complètement pour elle. Elle a le don de faire fleurir quelque chose au plus profond de cet abîme de cendres qu'est mon cœur, au plus profond de mois... quelque chose de beau... de précieux...
Elle est un cadeau. Elle a le pouvoir de m'apaiser, de chasser mes démons.
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Soudain, les paroles de Lancaster se mettent à tourbillonner dans ma tête :
Tu as toujours eu le choix ! Si tu n'es pas capable de l'assumer, n'en rejette pas la faute sur les autres, et encore moins sur moi.
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Et, même si ça ne dure qu'un moment, même si c'est illusoire, ça fait du bien de ne plus se sentir seule.
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- Je peux être un choix, une priorité, une raison, Luke, mais je ne serai jamais une option.
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Je me souviens d'une réponse qu'il m'avait donnée, il y a quelques années, quand je lui avais demandé pourquoi il n'avait jamais refait sa vie :

— L'amour exige des sacrifices, mon ange. Toujours...

Je ne m'étais pas rendu compte de la véracité de ses paroles à ce moment-là. Aujourd'hui, je comprends. Oui, l'amour exige des sacrifices. Toujours. 
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Un des avantages à travailler chez soi. Le fait que je possède plus de pyjamas que de tenues de soirée en dit long sur ma personne.
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Et je songe que j'ai enfin trouvé ma place... Elle est là, dans la chaleur de ses bras, dans la chaleur de son cœur.
A jamais.
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-S'il te plait, Angeline, dis quelque chose! Tu commences à me faire peur, là...
-Mmmm... Marquise, cinquante ou ovni? Balbutié-je, les yeux toujours clos.
(...)
-MARQUISE, CINQUANTE OU OVNI?!
L'un des deux hommes demande à quoi l'on joue... sa voix... ai-je déjà entendu cette voix? L'avocat me somme sur un ton néanmoins assez doux, d'ouvrir les yeux. Ordre auquel je refuse obstinément de me plier. Une idée saugrenue traverse mon esprit. La panique que je ressens est induites par ce que je vais découvrir. SI j'étais aveugle, ce serait plus facile... Je délire complètement, mais peut-être qu'avec des lunettes aux verres très, très, très foncés...
-Cinquante! lance soudain Justine.
-Cinquante?
Si elle dit "cinquante", je n'ai peut-être plus besoin de lunettes, alors? Plus du tout, même!
-Marquise aussi... Continue-t-elle
-MARQUISE?! Comment ça marquise?! Dans quel sens le "MARQUISE"?!
Mon estomac vient de faire un double salto. Je tente d'imaginer un "cinquante" avec une marquise, et franchement, je n'y arrive pas. Pas du tout!
-NOM D'UN CHIEN! Jure subitement une voix grave et sèche qui me donne la chair de poule. Vous vous foutez de moi ou quoi?!
-CROSSFIRE!! hurlons-nous simultanément devant ce ton autoritaire en songeant à monsieur Noir Danger et avant d'exploser de rire.
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— Ne vous inquiétez pas, Christian, dis-je en tentant de positionner PussyCat sur mon épaule et de tenir la pancarte. Je vais m'en sortir...

— Je n'ai pas de doute à ce sujet, lance-t-il en m'aidant malgré tout, et me désignant la pancarte. Simplement, je ne voudrais pas que vous soyez importunée.

Je relis le message inscrit en lettres roses sur fond blanc :

BARBIE & PUSSYCAT
RECHERCHENT DÉSESPÉRÉMENT UN
CONNARD ARROGANT DE PREMIÈRE !

— Oui, vous avez peut-être raison, Christian, acquiescé-je avec un grand sourire. Qui sait combien de connards arrogants de première on peut trouver ici ?! 
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Ici, il y a une règle tacite : celle du meilleur ! Si vous y êtes nés, si vous y vivez, c'est que vous êtes l'élite ! Et l'élite ne désire que le meilleur. En tout ! Écoles, boutiques, restaurants, boîtes, stations de ski, bijoux, voitures, appartements, résidences secondaires... animal de compagnie... physique... amies...

Insidieusement, au fil des jours, des années, on ne remarque plus... les autres, ceux qui n'ont pas la chance de faire partie de l'élite. On les croise, on peut même leur parler parfois, par nécessité, mais on ne les voit pas...

Parce que nous sommes les meilleurs ! N'est-ce pas ?

Aujourd'hui, je les vois, tous les autres... comme tous ceux du Bar des Potes, Eric, Céline, Tony, Karine, Sandrine, qui m'ont aidée, chacun à leur façon, en m'offrant un travail, une écoute, un sourire sincère, leur amitié... et eux aussi, ils m'ont vue.

Ce sont eux les meilleurs ! Ceux qui n'ont pas besoin que je porte le dernier sac à la mode pour me saluer, ceux qui n'ont pas besoin que j'habite dans le XVIe pour me parler, ceux qui n'ont pas besoin que mon compte en banque soit bien garni pour m'apprécier... 
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La vengeance est un plat qui se mange froid…
Lancaster ne semble pas d’accord avec ce vieil adage tandis qu’il me porte dans ses bras jusqu’au bureau. Mes jambes m’ayant soudainement lâchée. Malheureusement, je suis toujours consciente, dans l’incapacité de formuler une phrase correcte, mon estomac brassant son contenu à une vitesse d’un mixer en folie, mon coeur battant à cent à l’heure… mais toujours consciente.

- Barbie, est-ce que ça va ?

Incapable de démêler les multiples pensées qui tourbillonnent dans ma tête et forment un chaos indescriptible ! J’ai un poids énorme qui m’écrase la poitrine au ton… affectueux de sa voix. Je lève les yeux vers lui. Ses yeux bleus et la beauté sombre de son visage font bondir mon coeur.
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— J’ignore qui elle est, mais j’ai comme l’impression que cette beauté froide est un aimant à emmerdes… Faites gaffe à vos miches, les mecs !
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— On se retrouve à Chicago, les mecs ! Si je vous dis que j’ai hâte de retrouver vos gueules de nazes, vous me croyez ?
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- Et toi, Stella... dis-moi que jamais rien ne t'éloignera de moi. Que rien de ce que je pourrai faire ou dire ne risque de t'emporter loin de moi...
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Je n’aime pas ce que je ressens, cette sensation d’un poids intense sur ma poitrine. Le poids du secret, de leur secret ! Mes yeux passent de Luke à Geoffrey. Lui a-t-il raconté qu’il m’avait tout avoué ? Que je suis au courant de ce qu’ils ont fait ? Dans un état proche de la panique, je prends une profonde inspiration. — Pourquoi aurais-je peur de toi ? je rétorque avec un petit rire qui sonne faux. Quelle idée stupide, en effet ! — Putain, Angie ! s’exclame Justine, la voix lourde de reproches. Tu crois que c’est important de savoir avec qui j’ai passé la nuit ? Si seulement tu savais ! Oui, c’est important ! Parce que tu n’as aucune idée de l’homme qu’il est réellement. Tout comme je n’ai aucune idée de qui est vraiment Geoffrey. Mais je ne dis rien. Je reste silencieuse. J’esquisse un bref sourire et je ravale la colère qui m’envahit à l’idée de mentir à ma meilleure amie.
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Marcher ! Pour ne pas penser. Marcher encore. Pour tenter d’effacer, d’oublier. Pour faire taire la souffrance qui rugit en moi telle une tempête. J’aperçois un banc à quelques pas et m’y dirige en titubant. Je m’écroule, la tête entre les jambes, et j’essaie de respirer avec calme. Je n’ai plus aucun contrôle sur mon esprit et mon corps.
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La serviette n'est plus qu'un amas de petits morceaux éparpillés sur la table. Déchiquetés. Il n'en reste plus rien... tout comme notre amitié.

Je me lève, attrape mon sac et mon téléphone.

— Devine quoi, Diane ?! C'est toi, maintenant, qui n'es plus digne de figurer dans mon carnet d'adresses. Et tu pourras dire aux autres que c'est pareil, dis-je. Et juste avant de partir, j'ajoute avec un sourire : Je te laisse l'addition... en souvenir du bon vieux temps, hein ?! 
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