Je ne renie aucun pouvoir de la poésie qui est toute ma vie, cependant j'ai connu là ses limites : dans l'attente anxieuse, le froid, les privations, la poésie n'agit qu'un temps restreint, comme un charme. Quand on se retrouve seul, quand le ventre grogne de nouveau, quand les mauvaises nouvelles s'entassent les unes sur les autres, elle s'évapore en ne laissant pas même derrière elle une buée sucrée.