Le journalisme, disait-on, est un Etat dans l’Etat, un foyer perpétuel de révolutions (…) Personne ne se doutait, en le voyant si vivant en apparence, au lendemain de la révolution de février, qu’il était frappé d’une maladie mortelle :
« Qui n’eût écouté que les journalistes eût pu se croire au sein de la nation la plus passionnée pour ses libertés, et la plus occupée des affaires publiques. Jamais leur langage n’avait été plus enflammé, leurs clameurs plus vives, qu’au moment où ils allaient se taire pour 15 ans. Si l’on veut connaître la vraie puissance de la presse, il ne faut jamais faire attention à ce qu’elle dit, mais à la manière dont on l’écoute. Ce sont ses ardeurs mêmes qui quelquefois annoncent ses faiblesses et présagent sa fin. Elle ne crie si haut, que parce que son auditoire devient sourd, et c'est cette surditié du public qui un jour permet de la réduite impunément au silence »
(l’auteur citant Alexis de Tocqueville)
Le coup d’Etat (2 décembre 1851) se chargea de démontrer la vérité de cette réflexion.
Cré coquin ! Nous allons joliment améliorer la race chevaline en Crimée, nous faisons courir encore mieux qu'à Chantilly.