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Citation de viedefun


Puis il ramena ses pieds sur le sol et se pencha en avant au-dessus d'elle sur le bureau. Ses mains couvrirent les siennes aux endroits où elle se cramponnait. Elle sentit une goutte de sa transpiration s'écraser contre son épaule nue.
— Qui suis-je ? Sa voix était si proche, gutturale. Un vertige la traversa.
— Un duc.
— Quel duc ?
— Le huitième duc de Halford… Votre Grâce. Le corps de Pauline palpitait, n'aspirait qu'à culminer. Son pénis était si profondément en elle, si rigide. Pourquoi s'était-il figé ? Elle ondula des hanches pour l'inciter à reprendre le rythme. Toujours immobile, il ordonna :
— Les titres de courtoisie. Récitez-les. Mon Dieu.
— Je ne m'en souviens pas.
— Moi, si. Je n'oublie jamais qui je suis. Même ainsi enfoui en vous, aiguillonné par un tel désir que j'ai l'impression que je vais exploser. Il courba légèrement la taille.
— Me comprenez-vous ? Il recommença à remuer. Lentement, cette fois-ci, mais en s'enfonçant en elle avec une telle force qu'un sanglot sec jaillissait de la gorge de Pauline à chaque va-et-vient.
— Griff, l'implora-t-elle. Cette « leçon » était à la fois excitante et dévastatrice. Lorsqu'ils étaient ensemble, seuls, elle voulait qu'il oublie les trente-trois rangs qui les séparaient sur l'échelle de la société anglaise. Mais c'était impossible. Pour lui comme pour elle. La vérité était indélébile.
— Je suis le duc de Halford, dit-il en la pilonnant. Elle ferma les yeux en essayant de ne pas pleurer. C'était trop. L'émotion, le plaisir. Le désespoir.
— Je suis le marquis de Westmore. Un nouveau coup de reins.
— Je suis aussi le comte de Ridingham. Le vicomte de Newthorpe. Lord Hartford-on-Trent. Coup de reins. Coup de reins. Coup de reins.
— Et je suis votre esclave, Pauline. Oh, pitié… Cette fois, elle sanglota pour de bon. Ce fut plus fort qu'elle. Il s'immobilisa, entièrement enfoui en elle. La moulant à son désir. Quand ils se sépareraient, elle souffrirait du vide ainsi créé. A tout jamais. D'une voix tendue par la passion, il reprit :
— Entendez-vous ? Me croyez-vous à présent ? Il pourrait exister un millier de rangs entre nous, je m'en moque. Tout le sang bleu que j'ai dans le corps ne bouillonne que de désir pour vous. Il glissa un bras sous le torse de Pauline et la souleva en même temps qu'il se dressait de toute sa hauteur. Les reins de la jeune fille se plaquèrent contre lui. Il la maintint ainsi de son bras puissant et, de l'autre main, fouilla sous ses jupons jusqu'à ce qu'il trouve sa perle. Un frisson d'extase la fit trembler des pieds à la tête.
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