Les agences de renseignements américaines voient en Tor un outil important pour dissimuler leurs travaux d'espionnage et n'ont pas été très contentes qu'on s'en serve pour révéler leurs petits secrets.
Le but, c'est de comprendre l'environnement dans lequel nous opérons, de la démonter, d'en analyser les parties et de le recréer. Cela repose sur une idée centrale selon laquelle l'information doit circuler librement, combinée avec une profonde méfiance envers l'autorité.
En quelques années, Assange a été catapulté de Nairobi, où il menait une vie obscure et délivrait au compte-gouttes des fuites que personne ne remarquait vraiment, jusqu'à une position où il déverse un véritable flot de documents confidentiels qui révèlent les tréfonds de la politique étrangère et militaire des États-Unis.
Pendant de nombreux mois, le Guardian fut le seul journal de Grande-Bretagne à écrire des papiers à propos de WikiLeaks ou a utiliser les documents qu'ils déterraient.